« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

lundi 23 janvier 2012

Subtile, capricante et amusée connivence de Marc Lambron avec Jean-Paul Enthoven.

Le 18 janvier 2012 le site du Point met en ligne un compte rendu rédigé par Marc Lambron (parfois critique littéraire au Point et souvent auteur édité par Grasset) du dernier livre de Jean-Paul Enthoven (parfois critique littéraire au Point et souvent auteur édité par Grasset):
"(...) C'est subtil, capricant, amusé, dissertant sans componction. (...) Peu de romanciers français se risquent - surmoi social oblige - dans ces zones où ils se félicitent que Scott Fitzgerald soit allé en son temps, tout en étant prêts à vitupérer celui d'entre eux qui tenterait de décrypter la Riviera d'aujourd'hui. Enthoven y va. [quel courage!] (...) un livre viennois : la ronde des affects, la corruption des âmes, l'ironisation du kitsch, l'art de la maxime, tout cela fait que ce navire romanesque croise dans des hauts-fonds à la Schnitzler ou à la Karl Kraus. C'est le plaisir que nous offre Jean-Paul Enthoven, auteur de caste autant que détective des sentiments."

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