« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

mardi 30 avril 2013

La droite est au pouvoir (3).

Extraits du discours du 29 avril 2013 de Pierre Moscovici, ministre " socialiste " , à l'occasion de l’ouverture des Assises de l’entreprenariat :

" (...) vous me permettrez d’accueillir particulièrement chaleureusement la vingtaine de chefs d’entreprises du Pays de Montbéliard qui sont parmi nous. (...) Je veux le dire ici très nettement, en tant que Ministre de l’économie, mais aussi des entreprises : ce gouvernement et les socialistes en général sont des soutiens convaincus de nos entreprises. Cela doit être dit et cela doit être entendu. (...) Ces Assises, voulues par le Président de la République, s’inscrivent dans la droite ligne de ce socialisme de l’offre que nous dessinons avec conviction, depuis notre arrivée aux responsabilités, autour du sérieux budgétaire, du Pacte de compétitivité, bien sûr, et des grandes réformes de structure comme celle du marché du travail. Ce « socialisme de la production » part d’une conviction : c’est dans nos entreprises que se créent la valeur et l’emploi ; l’entreprise est une activité utile non seulement économiquement mais aussi socialement. (...) " .

  

La droite est au pouvoir (2).

Le mercredi 16 janvier 2013 dans le Bondy Blog, Yamina Benguigui, une ministre du gouvernement      " socialiste " , déclare :

" (...) Le cinéma français est une grande industrie dans notre pays. Effectivement, certains comédiens sont très bien payés mais ces mêmes comédiens rapportent beaucoup à la France. Dany Boon a rapporté 15 millions au CNC l’année dernière. Ces recettes sont reversées sur d’autres projets qui permettent la création de nouveaux emplois dans une catégorie souvent précaire. (...) "

La droite est au pouvoir (1).

Interview de Fleur Pellerin, ministre " socialiste " , mise en ligne sur le site de 20 minutes le 29 avril 2013 :

" (...) chez nous, la culture entrepreneuriale est insuffisamment développée. Il faut accompagner les nouvelles générations à changer de mentalité et que chacun puisse se dire: «Pourquoi pas moi?». Aux Etats-Unis, les universités permettent aux entreprises de grandir, comme Facebook par exemple lors de sa création. En France, il faut non seulement aider les étudiants à monter leur projet, mais aussi remonter à la source de l'esprit d'entreprendre: je souhaite que dès le collège, les élèves soient sensibilisés à l'esprit d'initiative et à l'innovation, par exemple par des jeux de rôles, des stages, etc. Le gouvernement présentera en ce sens un plan pour l'entreprenariat d’ici l’été.(...) en accord avec la Banque de France (BdF), il sera mis fin au fichage des entrepreneurs dont la société a été liquidée (...) Le président de la République et le Premier ministre n’ont jamais eu un discours hostile à l’entreprenariat. Au contraire. Ce qui est réducteur et daté, c'est de penser que parce qu’on soutient les entrepreneurs on n’est pas de gauche. C'est absurde. La bataille contre le chômage ne se gagnera pas contre l'entreprise! (...) "

Pour la fête des travailleurs de 2013 François Hollande décide d'ouvrir l'école à la propagande patronalo-capitaliste dès la sixième.

Terrible foutage de gueule du "socialiste " François Hollande à l'égard des dominés.

Voici l'extrait d'un article de Christophe Alix mis en ligne par le site de Libération le 29 avril 2013 :


lundi 29 avril 2013

Franz-Olivier Giesbert est-il sur le point de devenir le patron du Monde Diplomatique ?

Franz-Olivier Giesbert qui est le patron du Point (propriété du milliardaire François Pinault) vient de sortir un livre.

Le 25 avril 2013 le site du Magazine Littéraire (propriété du milliardaire François Pinault) met en ligne un article d' Aliocha Wald Lasowski consacré à ce nouvel " opus" de Franz-Olivier Giesbert :
" (...) récit picaresque (...) une fresque intime, historique et trépidante (...) conte philosophique moderne (...) Comme dans son roman-confession Un très grand amour (2010) ou l'autoportrait Dieu, ma mère et moi (2012), Franz-Olivier Giesbert s'emploie à plaisir à brouiller les pistes. Les souvenirs du témoin historique se mêlent à l'histoire d'amour et à l'enquête dans ce roman brillant, où la désinvolture et la gravité signent une élégance littéraire de grand charme. "

Dans Le Monde Diplomatique de décembre 2012 Aliocha Wald Lasowki a consacré un article fort élogieux au " philosophe " pour (faux) rebelles de (vraie) pacotille Jacques Rancière.

Il n'est pas inutile de rappeler ce que Didier Eribon a écrit sur son blog à propos de Jacques Rancière :

" (...) J’ai gardé le souvenir très net de qui Rancière combattait au début et au milieu des années 1980, quand se créait la Fondation Saint Simon, quand déferlait la révolution conservatrice, quand Bourdieu était, avec Foucault, la cible principale et explicitement désignée comme telle de cette vague réactionnaire néo-aronienne… Oui, qui attaquait-il ? le sinistre Furet ? son disciple Gauchet ? La Fondation Saint Simon ? Les journaux qui les promouvaient à longueur de colonnes ??? Non ! Il attaquait obsessionnellement Bourdieu et «L’empire du sociologue » : il publia un volume collectif sous ce titre. Je me souviens d'avoir ironisé, dans les colonnes du Nouvel Observateur où je commençais alors de collaborer en tant que critique littéraire, sur ce ramassis de mauvaises dissertations où l’on retrouvait tous les poncifs les plus éculés et les plus idiots contre la sociologie. Je me souviens de l'invraisemblable fureur, de la hargne, que mon article avait déclenché chez les Furet, Ozouf (surnommée à l’époque « la dame de fer » dans les couloirs de l’hebdomadaire, c’est dire à quel point les gens croyaient à l’affirmation de sa flamme démocratique... il faut avoir côtoyé ces grands démocrates pour savoir ce dont ils étaient capables! c'est à faire frémir) ou encore les Julliard, les Jean Daniel…, etc. qui exigeaient qu'on parle élogieusement de Rancière… dont les thèmes consonnaient avec les leurs (la liberté, le point vue des acteurs, l’autonomie du sujet, etc, contre le déterminisme et les "sciences sociales"). Je ne sache pas que Rancière ait dénoncé leur "empire", pourtant bien plus puissant et bien plus étendu que celui du "Sociologue" qu'il fustigeait. Mais je me souviens aussi que, quand il s’est agi de se trouver aux côtés des acteurs et de leurs prises de parole, de se mobiliser avec les mouvements sociaux, d’agir en faveur des immigrés, de lutter pour le Pacs, etc, c’est Bourdieu qui répondit présent. Pas les apôtres de la liberté des acteurs : ceux de droite – les Furet, Ozouf, etc – dénoncèrent comme il se doit ces mouvements comme de graves dangers pour le "Pacte social", la Société, la Démocratie, la République, et autres mots à majuscule ; ceux de l’ultra- « gauche » - les Rancière, etc. – négligèrent de dénoncer ceux qui s’opposaient ainsi à liberté et à la parole des acteurs et ils continuèrent de pourfendre, comme d’habitude, Bourdieu et la sociologie, sous le regard bienveillant de ceux qui voulaient éradiquer "le marxisme" (c'est-à-dire la simple idée qu'il existerait des classes sociales) dont la sociologie était à leurs yeux le dernier bastion ! J'ai compris à cette époque à quel point la droite conservatrice et une certaine gauche pseudo-radicale pouvaient avoir partie liée pour combattre la pensée critique (en recourant aux mêmes schèmes de pensée qui dénient la réalité du monde social). "

samedi 27 avril 2013

Jean-Paul Enthoven, employé du Point, lèche avec ferveur Franz-Olivier Giesbert, le patron du Point.

Jean-Paul Enthoven, conseiller éditorial et chroniqueur littéraire du Point, célèbre sur une page du Point (25 avril 2013) un roman « Délirant. Hénaurme. Feuilletonesque. Avec trois ou quatre rebondissments par page. C’est du “Candide” voltairoïde revu par Gault-Milllau. Du Hannah Arendt rewrité par un scénariste facétieux. Ou l’un des fameux miroirs de Stendhal promenés le long des charniers du siècle. » Celui de Franz-Olivier Giesbert, directeur du Point, dont il dresse un portrait sans nuance : « Combien y a-t-il de FOG à l’intérieur du dénommé Giesbert ? Ou : Franz, combien de divisions ? C’est-à-dire : jusqu’à quelle extrémité de lui-même ce patron de presse panthéiste, végétarien, mercurien, paysan, gourmand, agnostique, urbain et croyant peut-il se diviser, comme une paramécie frénétique, tout en laissant croire à ses contemporains qu’il n’est qu’une seule et même personne ? Passons sur le directeur de l’hebdomadaire que vous tenez entre vos mains ; passons sur le spinoziste qui, plusieurs fois par an, se prend pour un arbre, un humus, une truffe, un sanglier ; passons encore sur le carnivore à qui il ne déplaît pas de déchiqueter les mammifères qui paradent en politique ou en intelligentsia ; passons enfin sur son cas étrange de dédoublement, voire de détriplement, ou de déquadruplement, de personnalité… Reste, in fine, le plus giesbertien, le plus FOGiste, le plus Franz de tous les Giesbert, celui que je préfère : le romancier.
Car celui-ci est un robuste schizophrène. Un avide de la vie équipé d’un tempérament assez complexe pour abriter la plupart de ses antipodes. Ce Franz de qualité supérieure fréquente surtout Jésus, Bouddha, les bergers de haute Provence, Zarathoustra, Epictète, Pascal et toute une ribambelle de mystiques. »
En d’autres termes : « Mon patron, mon amour, as-tu pensé à m’augmenter ? »

Jean-Noël Jeanneney renvoie l'ascenseur à Michel Winock.

Samedi 30 mars 2013 dans " Concordance des temps " sur France Culture Jean-Noël Jeanneney recevait Michel Winock pour papoter au sujet du dernier livre (sans intérêt) de Michel Winock.

Le 2 mars 2012 sur le site du Huffington Post Michel Winock rendait compte avec grandiloquence d'un livre (sans intérêt) de Jean-Noël Jeanneney :
" (...) je recommanderais vivement l'ouvrage de Jean-Noël Jeanneney (...) C'est un livre sobre, descriptif (...) Jean-Noël Jeanneney précise (...) Jeanneney rappelle (...) J.N. Jeanneney cite (...) Jean-Noël Jeanneney consacre (...) L'auteur rappelle (...) Jeanneney achève (...) [Cet ouvrage] nous vient d'un homme qui a exercé de nombreuses fonctions de responsabilité dans la vie politique, culturelle et universitaire (ancien Secrétaire d'État, ancien président de Radio France, ancien président de la Bibliothèque nationale de France, professeur émérite à Sciences po) (...) la sourde révolte d'un homme qui a servi l'État, qui aime la République (...) Dans un temps où le flux ininterrompu des informations noie l'information, ce livre servira aussi d'aide-mémoire -un aide-mémoire brûlant. "
  

Copinage révolutionnaire : le samedi 27 avril 2013 dans " Répliques " sur France Culture Alain Finkielkraut reçoit Bruno Patino qui l'ancien directeur de France Culture de septembre 2008 à août 2010 et qui est donc l'ancien patron d'Alain Finkielkraut.

Normal...

vendredi 26 avril 2013

Pierre Bouretz renvoie l'ascenseur à feu Paul Ricoeur.

En 1996 Paul Ricoeur signe la préface d'un livre de Pierre Bouretz.

Dans le supplément " Livres " du Monde daté du vendredi 26 avril 2013 Pierre Bouretz publie un article à la gloire de Paul Ricoeur.

mercredi 24 avril 2013

Patrick Cohen déroule le tapis rouge devant un de ses patrons.

Jeudi 18 avril 2013 Patrick Cohen recevait Bruno Patino dans le " 7/9 " de France Inter.

Patrick Cohen participe régulièrement à " C à vous " une émission de France 5.

Et le directeur de France 5 est Bruno Patino...

mardi 23 avril 2013

Encore un double copinage de Stéphane Paoli.

Stéphane Paoli est bien connu pour son amour des ménages et des copinages, cf :
_ http://www.acrimed.org/article1856.html
_ http://www.acrimed.org/article2171.html
_ http://www.acrimed.org/article2139.html
_ http://www.acrimed.org/article2190.html

Dimanche 21 avril 2013  il recevait Laurent Delmas et Dominique Wolton dans " 3D " sur France Inter.

_ Laurent Delmas est coproducteur/animateur de " On aura tout vu ", une émission de France Inter.

_ Dominique Wolton est un ami radiophonique de longue date de Stéphane Paoli :


Les relations très amicales de Stéphane Paoli et Dominique Wolton firent l'objet le 8 février 2006 d'une intervention d'un auditeur dans "Radio Com", une émission de France Inter présentée alors par Stéphane Paoli :

_ Stéphane Paoli : " Bonjour Arnaud, merci de nous appeler, bienvenue à vous, vous êtes en ligne à Montpellier. "

_ Arnaud : " Oui bonjour, Stéphane Paoli, vous avez invité le sociologue entre guillemets Dominique Wolton sur France Inter au " 7-9 " les 07 juin 2005, 24 juin 2004, 10 décembre 2003, 05 février 2003, 06 septembre 2002 ainsi qu'à l'émission " Baobab " le 30 octobre 2005.
Vous avez tous les deux participé au 13ème congrès des réseaux CER à Deauville le 03 juin 2005 ainsi qu'à une même table ronde au congrès de l'Union Sociale pour l'habitat à Bordeaux le 22 septembre 2000.
Vous avez tous les deux, Stéphane Paoli et Dominique Wolton, participé à des meetings patronaux organisés au théâtre du rond-point des Champs Elysées les 10 octobre 2005, 13 décembre 2004 et 07 janvier 2004.
Vous avez, Stéphane Paoli, présenté dans " contre-courant " sur France 2, le 29 avril, de vieux entretiens de Dominique Wolton avec un curé. Dominique Wolton est membre du conseil d'administration de France 2, et passe sa vie dans les médias, notamment chez le plagiaire Thierry Ardisson sur France 2.
Stéphane Paoli, n'avez-vous pas la sensation qu'il est possible de parler de connivence et de copinage au sujet de vos pratiques avec Dominique Wolton ?
Cher Stéphane, j'aimerai que pour une fois vous n'esquiviez pas la question qui vous est posée avec une pirouette de marchand de tapis mais que vous répondiez vraiment. "

_ Stéphane Paoli : " Alors puisque vous êtes un homme élégant, je vais être, je vais essayer d'être aussi élégant que vous. Votre question est extraordinairement importante en un jour comme aujourd'hui [rire de Stéphane Paoli]. Je sais pas comment vous vous appelez, on ne saura jamais comment vous vous appelez. Euh cette forme… on n'est pas tellement hors du sujet finalement, il ne faudrait pas que la justice un jour ou que les mises en accusation soient faites de telle façon. Parce que d'abord c'est navrant, ensuite c'est médiocre, par ailleurs c'est faux. Donc, Monsieur, je suis navré de vous le dire comme ça, je vous plains beaucoup, je vous souhaite bonne chance dans la suite de vos aventures radiophoniques ou pas. Alors il serait temps qu'on revienne peut-être au… Ca mérite vraiment pas de répondre. D'ailleurs je vous ai plusieurs fois déjà répondu. Donc au revoir peut-être à bientôt et puis j'allais dire tant pis pour vous. C'est Elisabeth qui est en ligne, bonjour Elisabeth et bienvenue à l'antenne. "

samedi 20 avril 2013

Copinage pro-patronal : le dernier livre co-écrit par Bruno Patino (qui est un ancien directeur de France Culture) fait l'objet d'une intense campagne de réclame sur France Culture.


_ Le 29 mars 2013 dans " L'hebdo des idées sur France Culture Brice Couturier rend compte du dernier livre co-écrit par Bruno Patino qui est un ancien directeur de France Culture. 

_ Le 4 avril 2013 dans " Tout feu, tout flamme " Jean Birnbaum s'enflamme pour le dernier livre co-écrit par Bruno Patino qui est un ancien directeur de France Culture. 

_ Le 7 avril 2013 dans " L'Esprit public " sur France Culture Eric Le Boucher conseille la lecture du dernier livre co-écrit par Bruno Patino qui est un ancien directeur de France Culture.

_ Le 9 avril 2013 l'un des invités de Marc Voinchet dans " Les Matins " sur France Culture est Bruno Patino qui est un ancien directeur de France Culture. Et la discussion est consacrée au dernier livre co-écrit par Bruno Patino.

_ Le 9 avril 2013 dans " La chronique de Brice Couturier " sur France Culture Brice Couturier consacre sa chronique au dernier livre co-écrit par Bruno Patino qui est un ancien directeur de France Culture.  

_ Le 14 avril 2013 dans " Soft Power " sur France Culture Frédéric Martel débat avec ses chroniqueurs au sujet  du dernier livre co-écrit par Bruno Patino qui est un ancien directeur de France Culture. 

lundi 15 avril 2013

Les pauvres (sont des) cons ...

... C'est ce qui se dégage de la lecture de propos de Michèle Delaunay qui est une ministre " socialiste " sans conviction de gauche (donc une ancienne collègue de Jérôme-Cahuzac-la-vérité-les-yeux-dans-les-yeux) mais avec un patrimoine digne de la femme de droite qu'elle est.
Il suffit de lire cet extrait mis en ligne sur le site du Point ce 15 avril 2013 :


dimanche 14 avril 2013

Fleur Pellerin : une ministre déléguée " socialiste " qui fait le clown et assume d'être une femme de droite.

Voici ce que Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l Economie numérique, déclarait au Parisien le 14 octobre 2012 :


Et voici ce qu'elle déclarait aux Echos le 5 avril 2013 :


Et voici Fleur Pellerin faisant honneur à la République le 4 avril 2013 sur Canal+ :


vendredi 12 avril 2013

Copinage d'entreprise : le 12 avril 2013 le site Marianne met en ligne le début d'un article d'Aude Lancelin à la gloire du dernier livre d'Olivier Pourriol qui est un collaborateur de Marianne.

Aude Lancelin cite le " philosophe " Brice Parain qui restera dans l'histoire de la pensée pour avoir refusé la publication chez Gallimard de Anthropologie structurale de Claude Lévi-Strauss et Histoire de la folie de Michel Foucault (source : Claude Lévi-Strauss/Didier Eribon, De près et de loin, Entretiens, Odile Jacob, 1988).

mercredi 10 avril 2013

Copinage France-Intérien : le vendredi 1er février 2013 dans " Le grand entretien " sur France Inter François Busnel recevait Jean-Claude Ameisen qui est le producteur/animateur de " Sur les épaules de Darwin " ... une émission de France Inter.

Et François Busnel et Jean-Claude Ameisen papotèrent de " Sur les épaules de Darwin " ... un livre de Jean-Claude Ameisen co-publié par France Inter.

La prochaine fois ils parleront de l'éthique du copinage.

Présentation de Jean-Claude Ameisen sur le site de France Inter.

mardi 9 avril 2013

Les (rares) spectateurs du dernier film dans lequel joue Nicolas Bedos réalisent (involontairement) le rêve d'enfant de Nicolas Bedos.

A l'occasion de la sortie de son dernier film Nicolas Bedos se confie au Figaro Madame (l'organe de la gauche profonde) :

Extrait du Figaro Madame mis en ligne le 9 avril 2013.

lundi 8 avril 2013

La bonne copine de France Inter : Patricia Martin (1).

Dans " Le rendez-vous littéraire " du 7/9 du dimanche 7 avril 2013 sur France Inter Patricia Martin recevait Jérôme Garcin qui est le producteur/animateur du " Masque et la plume " qui est une émission de France Inter dans laquelle Patricia Martin est "critique littéraire " .

Patricia Martin : " Une voix familière aux auditeurs de France Inter chaque dimanche soir entre 20 heures et 21 heures au " Masque et la plume " Jérôme Garcin aime parler des livres, il le fait avec talent dans Le Nouvel Observateur, il aime aussi les écrivains. Il le leur a prouvé à travers certains de ses livres (...) Il y a quelque chose de rare chez lui, c'est qu'il a ce devoir de reconnaissance (...) et le votre [roman] Bleus horizons dont je recommande vivement la lecture Jérôme Garcin est publié chez Gallimard. Merci à vous. "

Auto-copinage : Philippe Sollers est un auteur de référence pour Philippe Sollers.

Dans Le Nouvel Observateur du 21 mars 2013 Philippe Sollers rend compte de rééditions du Journal de ma vie de Casanova :
" J'attends qu'on retrouve un jour, peut-être dans la petite église près du château de Bohême où il a écrit, douze heures par jour, l'histoire de sa vie, des restes du corps de Casanova. Une plaque, rédigée en allemand, indique, au-dehors, sa présence éventuelle à l'intérieur (elle figure, en couleur, sur la quatrième page de couverture de mon «Casanova l'admirable», Folio n° 3318). (...) Les indispensables universitaires sont parfois surprenants. Mon nom ayant disparu d'une «Histoire du roman français, du XIXe siècle à nos jours» (Gallimard, sous la direction de Jean-Yves Tadié), je m'attendais au pire avec cette Pléiade. Mais non, au détour d'une notice, page 1180, Marie-Françoise Luna écrit: «La célébration du bicentenaire de Casanova (1998) provoqua une vive effervescence éditoriale et médiatique, par exemple, l'essai biographique de Philippe Sollers, le premier à s'intéresser vraiment à l'écrivain.» Allons, tout ne va pas si mal, puisqu'à l'italienne me voici furtivement béni par la lune. "

samedi 6 avril 2013

Encore une triste connivence académique (et/ou renvoi d'ascenseur) de Jacques Dubois avec Bernard Lahire.

Le 4 avril 2013 le sociologue Jacques Dubois écrit sur Mediapart à propos du dernier livre du sociologue Bernard Lahire :
" (...) Bernard Lahire, un des sociologues qui comptent d’aujourd’hui (...) Dans les plis singuliers du social propose une belle leçon de sociologie, de celles dont nous avons tant besoin aujourd’hui. Exigeante, elle s’adresse certes aux spécialistes mais concerne tout autant ceux qui veulent comprendre le sens de leur action et de leur place dans le monde. "

Le 27 juillet 2012 le sociologue Jacques Dubois écrit sur Mediapart à propos du dernier livre du sociologue Bernard Lahire :
"Un maître livre pour les sciences sociales. Avec son récent Monde pluriel, Bernard Lahire donne probablement son meilleur ouvrage, qui le situe en leader de la sociologie française. (...) Monde pluriel est un livre mesuré et fort. Il faut souhaiter qu’il soit lu par beaucoup et discuté par ceux qui ont en charge des sciences sociales trop souvent égarées dans des concurrences stériles. "

En 2007 Jacques Dubois a publié un passionnant Stendhal, une sociologie romanesque aux éditions La Découverte dans la collection Laboratoire des sciences sociales, une collection dirigée par Bernard Lahire.

vendredi 5 avril 2013

Copinage éthique : le 26 mars 2013, sur le site du journal Les Echos (dont le propriétaire est le milliardaire Bernard Arnault), Benoît Georges rend compte du dernier livre du " philosophe " Roger-Pol Droit qui est un pigiste des Echos :

" L'auteur :  Les lecteurs des « Echos » connaissent le style alerte de Roger-Pol Droit, qui décortique chaque vendredi l'actualité avec finesse dans la rubrique « L'oeil du philosophe ». Son dernier livre prend la forme d'un dictionnaire où il présente les thèmes et les auteurs qui nourrissent sa pensée.
Le propos : Pas besoin d'être sérieux pour parler de choses sérieuses. Roger-Pol Droit aborde avec la même curiosité gourmande l'oeuvre de Claude Lévi-Strauss, les super-héros, le goût de l'ONU pour les Journées mondiales, le régime alimentaire de Spinoza, l'invasion du politiquement correct, l'épopée du Mahâbhârata ou le goût du potimarron. Au long des 152 entrées de ce dictionnaire très subjectif, l'insolite côtoie la grande histoire, et la défense des idées nobles succède à la lutte contre les idées reçues. Une version philosophique du « cabinet de curiosités », où l'on peut rentrer librement, à n'importe quelle page, et dont on ressort tour à tour éclairé, effrayé ou amusé. "

mercredi 3 avril 2013

Des Légions d'honneur "socialistes" pour les serviteurs médiatiques des dominants.

Qu'il est doux de voir des employés du Parti de la Presse et de l'Argent figurer dans la promotion de la Légion d'honneur ce 29 mars 2013 en compagnie de la PDG des parfums Annick Goutal :

_ M. Lacouture (Jean, Marie, Gérard), journaliste, écrivain et historien.

_ M. Duhamel (Alain, Maurice, Jacques), journaliste, essayiste, membre de l'Académie des sciences morales et politiques.

_ Mme Cotta (Michèle, Alice, Charlotte), journaliste, vice-présidente d'une chaîne de télévision.

_ M. Cohen (Daniel, Léon), cofondateur et vice-président d'une école d'économie, directeur d'une association pour la recherche économique, éditorialiste associé et membre du conseil de surveillance du Monde.