« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

vendredi 18 novembre 2011

Nelly Kaprièlian adhère au fan club d'un clown.

"Critique littéraire" aux Inrockuptibles (parfois judicieusement appelés le Télérama des petits bobos) et au Masque et la plume, Nelly Kaprièlian rejoint la chorale des admirateurs d'un produit appelé BHL.
Dans un article mis en ligne par le site des Inrockuptibles le 7 novembre 2011 et consacré au dernier "livre" de BHL elle n'hésite pas à écrire :
"Les êtres peuvent être les plus réseautés, les plus ostentatoires, ne jamais oublier qu'ils sont aussi mus par des pulsions plus secrètes. Dommage quand même, puisqu'il s'agit du journal d'un écrivain, que l'écrivain en question ait évacué tout ce qui ne se rattache pas directement à cette guerre. On aurait aimé savoir ce que l'on ressent en tant qu'homme à la vue de cadavres ensanglantés. A quelle femme pense-t-on, celle aimée au présent, au passé, ou celle qu'on a ratée ? (...)".

Et avec la complicité du webmaster du site des Inrockuptibles dans la mise en ligne de son article elle nous offre le gag visuel suivant :

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