Qui ne s'en fout pas ?
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
mardi 31 décembre 2013
mardi 24 décembre 2013
La grande peur des dominants.
Le 22 décembre 2013 le site des Echos, le BPAP (Bulletin Paroissial des Adorateurs du Pognon), publie une interview d'un politologue-de-Sciences-po, un certain Gérard Grunberg.
A la question " Croyez-vous dans la mise à plat de la fiscalité ? " il répond :
" Pas du tout. Cela a permis à Jean-Marc Ayrault de se relancer et de sortir, d’ailleurs efficacement, de la fronde fiscale aiguë qui menaçait de s’étendre. Mais le Premier ministre est trop intelligent, trop politique, pour ignorer que cela ne peut déboucher sur une véritable remise à plat à court terme. Personne n’a jamais remis à plat l’ensemble de la fiscalité sauf lors des Etats généraux de 1789 et ça s’est mal terminé ! "
A la question " Croyez-vous dans la mise à plat de la fiscalité ? " il répond :
" Pas du tout. Cela a permis à Jean-Marc Ayrault de se relancer et de sortir, d’ailleurs efficacement, de la fronde fiscale aiguë qui menaçait de s’étendre. Mais le Premier ministre est trop intelligent, trop politique, pour ignorer que cela ne peut déboucher sur une véritable remise à plat à court terme. Personne n’a jamais remis à plat l’ensemble de la fiscalité sauf lors des Etats généraux de 1789 et ça s’est mal terminé ! "
samedi 21 décembre 2013
La droite est au pouvoir (93).
Le 9 décembre 2013 le site des Echos met en ligne une tribune/profession de foi du compétitif Alain Rousset qui est le président/manager " socialiste " de la région Aquitaine.
Extraits :
" Bâtissons l'usine du futur pour retrouver la croissance (...)
une industrie robuste et compétitive (...)
la compétitivité des entreprises (...)
Le pacte pour la croissance, la compétitivité et l'emploi engagé par le gouvernement (...)
que nos entreprises rétablissent leurs marges, ce qui a été fait avec le Crédit d'impôt compétitivité emploi (Cice) (...)
levier de compétitivité (...)
la modernisation des entreprises (...)
l'engagement du personnel et du management (...)
Nouvelles organisations améliorant la productivité (...), technologies permettant la flexibilité et l'adaptabilité (...) " .
Extraits :
" Bâtissons l'usine du futur pour retrouver la croissance (...)
une industrie robuste et compétitive (...)
la compétitivité des entreprises (...)
Le pacte pour la croissance, la compétitivité et l'emploi engagé par le gouvernement (...)
que nos entreprises rétablissent leurs marges, ce qui a été fait avec le Crédit d'impôt compétitivité emploi (Cice) (...)
levier de compétitivité (...)
la modernisation des entreprises (...)
l'engagement du personnel et du management (...)
Nouvelles organisations améliorant la productivité (...), technologies permettant la flexibilité et l'adaptabilité (...) " .
jeudi 19 décembre 2013
La droite est au pouvoir (92).
Le 18 décembre 2013 le site du Monde met en ligne une interview de la " socialiste " d'opérette Geneviève Fioraso qui est ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Extraits des propos de la dame patronnesse championne de l'anti-intellectualisme :
" (...) Les entreprises jugent souvent les universités trop éloignées du monde économique. L'enquête révèle le contraire puisque six diplômés sur dix travaillent dans le privé... (...)
La formation bac+5 (master) des universités est de qualité et est très appréciée des entreprises. (...)
Les entreprises constatent que les jeunes sont plus opérationnels lorsqu'ils ont bénéficié de stages. Ils connaissent le milieu, les règles, les codes... (...)
Vous trouverez toujours des enseignants-chercheurs un peu éloignés des réalités du monde du travail. Mais vous ne pouvez pas l'empêcher. Et d'ailleurs, pourquoi pas ? Cela peut aussi faire du bien d'avoir un professeur un peu déconnecté du réel. Mais la plupart des enseignants sont extrêmement préoccupés par cette question. Et la majorité est en phase avec les réalités économiques. Et l'entreprise est très présente. (...)
je suis convaincue que nos entreprises commencent à modifier leur politique de recrutement. (...) " .
Extraits des propos de la dame patronnesse championne de l'anti-intellectualisme :
" (...) Les entreprises jugent souvent les universités trop éloignées du monde économique. L'enquête révèle le contraire puisque six diplômés sur dix travaillent dans le privé... (...)
La formation bac+5 (master) des universités est de qualité et est très appréciée des entreprises. (...)
Les entreprises constatent que les jeunes sont plus opérationnels lorsqu'ils ont bénéficié de stages. Ils connaissent le milieu, les règles, les codes... (...)
Vous trouverez toujours des enseignants-chercheurs un peu éloignés des réalités du monde du travail. Mais vous ne pouvez pas l'empêcher. Et d'ailleurs, pourquoi pas ? Cela peut aussi faire du bien d'avoir un professeur un peu déconnecté du réel. Mais la plupart des enseignants sont extrêmement préoccupés par cette question. Et la majorité est en phase avec les réalités économiques. Et l'entreprise est très présente. (...)
je suis convaincue que nos entreprises commencent à modifier leur politique de recrutement. (...) " .
mardi 17 décembre 2013
Les " jeunes socialistes " aiment encore plus " l'entreprise " que le Medef.
Le parti " socialiste " a des jeunes " socialistes " encore plus amoureux de " l'entreprise " que le Medef :
samedi 14 décembre 2013
Quand une ministre " socialiste " roucoule avec le patron du Medef ...
... Cela se passe dans Les Echos.
Le 9 décembre 2013 le site des Echos (un journal qui appartient au milliardaire Bernard Arnault) publie une interview à deux voix nord-coréennes de Geneviève Fioraso (ministre " socialiste " de l'enseignement supérieur et de la recherche) et Pierre Gattaz (patron du Medef) :
Le 9 décembre 2013 le site des Echos (un journal qui appartient au milliardaire Bernard Arnault) publie une interview à deux voix nord-coréennes de Geneviève Fioraso (ministre " socialiste " de l'enseignement supérieur et de la recherche) et Pierre Gattaz (patron du Medef) :
vendredi 13 décembre 2013
La droite est au pouvoir (91).
Quand une ministre " socialiste " du gouvernement " socialiste " fait la promotion du " socialisme solférinien " on voit ce que cela donne sur le site www.universfreebox.com :
jeudi 12 décembre 2013
La droite est au pouvoir (90).
quand un ministre " socialiste " du gouvernement " socialiste " décrit la politique " socialiste " que les " socialistes " mènent :
mardi 10 décembre 2013
lundi 9 décembre 2013
La droite est au pouvoir (88).
Dans un article titré " L'université jugée trop éloignée des entreprises " mis en ligne sur site du Monde le 9 décembre 2013 Nathalie Brafman et Isabelle Rey-Lefebvre montrent que les " socialistes " français sont des serviteurs empressés des dominants et des possédants.
" Méfiance mutuelle, formations inadaptées, diplômés au chômage… Entre l'université et les entreprises, c'est le grand malentendu. Certes, ces dernières années, rapports et instances de concertation sur la nécessité de rapprocher les deux mondes se sont multipliés. Mais
« il est temps de passer à l'action », exhorte Sandrine Javelaud, directrice de la mission éducation et enseignement supérieur au Medef.
Lundi 9 décembre, Geneviève Fioraso, ministre de l'enseignement supérieur, lance le comité Sup'Emploi. Présidé par deux anciens chefs d'entreprise, Henri Lachmann (Schneider Electric) et Françoise Gri (Manpower France), il est chargé d'anticiper les métiers de demain et d'agir pour l'insertion professionnelle des jeunes. Les propositions sont attendues avant la fin du premier semestre 2014.
Les faits sont là : 56,3 % des entreprises considèrent qu'il est difficile pour elles d'identifier les filières et les formations qui correspondent à leurs besoins et à leurs compétences selon une étude de l'association IMS-Entreprendre pour la cité, réalisée en avril 2012. Pire : pour 42,8 % des entreprises, le nombre de collaborateurs recrutés dans les universités correspond à moins d'un quart du total de leur recrutement.
La concurrence entre grandes écoles et universités, une spécificité française, explique en partie ce déficit de collaboration. Les patrons et les directeurs de ressources humaines, issus de ces écoles, embauchent plus volontiers leurs jeunes diplômés.
« Il y a une espèce d'atavisme, les entreprises considérant que les écoles sont mieux structurées que les universités. C'est un tort. D'où, sans doute, une sorte de défiance voire d'opposition du milieu universitaire », reconnaît Henri Lachmann.
Pour les entreprises, les enseignants-chercheurs sont parfois encore trop éloignés des réalités du monde professionnel.
« Un certain nombre d'enseignants s'imaginent encore qu'ils forment des jeunes pour être professeurs d'université ou chercheurs au CNRS, admet François Germinet, président de l'université Cergy-Pontoise. Or, sur une promotion qui entre en licence, moins de 1 % deviendra enseignant-chercheur. La moitié ira dans le public, l'autre dans le privé. »
L'université doit non seulement faire un effort d'adaptation de ses cursus, mais aussi de clarification de ses diplômes.
« Nos coopérations avec les dirigeants de quelques universités sont aussi étroites et fructueuses qu'avec ceux des écoles. Ce n'est pas toujours le cas avec les enseignants chercheurs responsables de masters qui doivent mieux prendre en compte nos besoins », souhaite Jean-Marc Mickeler, directeur des ressources humaines du cabinet de conseils Deloitte. Pour cet employeur qui recrute chaque année 800 jeunes diplômés bac + 5 – 60 % d'écoles de commerce, 20 % d'ingénieurs et 20 % de l'université –, l'intitulé des masters est révélateur : s'il est clair, sa formation sera opérationnelle ; pas s'il est abscons.
Avec la loi sur l'enseignement supérieur datant de juillet, l'entreprise contribuera à la politique de formations des universités.
« La création de conseils de perfectionnement des formations en lien avec la demande socio-économique permettra de voir si les formations sont en adéquation avec les besoins des entreprises », déclare Sandrine Javelaud.
Ce chantier ne part pas de zéro. Depuis une quinzaine d'années, des universités ont multiplié les formations professionnalisantes. Il existe ainsi aujourd'hui 2 200 licences professionnelles. Et plusieurs d'entre elles ont noué de fortes relations avec les entreprises locales. Exemple : le Club des entreprises de l'université de Savoie, à Chambéry, compte ainsi mille partenaires, dont Somfy, Téfal et le distributeur suisse Migros qui suscite la création de formations ciblées et examine leurs débouchés.
« Il faut simplifier l'offre de formation mais ne pas trop la spécialiser, notamment en premier cycle, insiste Claude Deffaugt, président de ce club et par ailleurs directeur de Migros France. Beaucoup d'étudiants s'enferment dans des cursus pointus, ne débouchant que sur des micromarchés. La spécialisation n'est justifiée qu'en master. »
L'apprentissage se développe. A l'université de Cergy-Pontoise, 10 % d'étudiants sont apprentis contre 7 % pour la moyenne nationale. C'est encore très loin de l'Allemagne qui compte 50 % d'apprentis. Geneviève Fioraso veut faire grimper le nombre d'étudiants en alternance à 17 % à l'horizon 2020, soit un étudiant sur six. "
" Méfiance mutuelle, formations inadaptées, diplômés au chômage… Entre l'université et les entreprises, c'est le grand malentendu. Certes, ces dernières années, rapports et instances de concertation sur la nécessité de rapprocher les deux mondes se sont multipliés. Mais
« il est temps de passer à l'action », exhorte Sandrine Javelaud, directrice de la mission éducation et enseignement supérieur au Medef.
Lundi 9 décembre, Geneviève Fioraso, ministre de l'enseignement supérieur, lance le comité Sup'Emploi. Présidé par deux anciens chefs d'entreprise, Henri Lachmann (Schneider Electric) et Françoise Gri (Manpower France), il est chargé d'anticiper les métiers de demain et d'agir pour l'insertion professionnelle des jeunes. Les propositions sont attendues avant la fin du premier semestre 2014.
Les faits sont là : 56,3 % des entreprises considèrent qu'il est difficile pour elles d'identifier les filières et les formations qui correspondent à leurs besoins et à leurs compétences selon une étude de l'association IMS-Entreprendre pour la cité, réalisée en avril 2012. Pire : pour 42,8 % des entreprises, le nombre de collaborateurs recrutés dans les universités correspond à moins d'un quart du total de leur recrutement.
La concurrence entre grandes écoles et universités, une spécificité française, explique en partie ce déficit de collaboration. Les patrons et les directeurs de ressources humaines, issus de ces écoles, embauchent plus volontiers leurs jeunes diplômés.
« Il y a une espèce d'atavisme, les entreprises considérant que les écoles sont mieux structurées que les universités. C'est un tort. D'où, sans doute, une sorte de défiance voire d'opposition du milieu universitaire », reconnaît Henri Lachmann.
Pour les entreprises, les enseignants-chercheurs sont parfois encore trop éloignés des réalités du monde professionnel.
« Un certain nombre d'enseignants s'imaginent encore qu'ils forment des jeunes pour être professeurs d'université ou chercheurs au CNRS, admet François Germinet, président de l'université Cergy-Pontoise. Or, sur une promotion qui entre en licence, moins de 1 % deviendra enseignant-chercheur. La moitié ira dans le public, l'autre dans le privé. »
L'université doit non seulement faire un effort d'adaptation de ses cursus, mais aussi de clarification de ses diplômes.
« Nos coopérations avec les dirigeants de quelques universités sont aussi étroites et fructueuses qu'avec ceux des écoles. Ce n'est pas toujours le cas avec les enseignants chercheurs responsables de masters qui doivent mieux prendre en compte nos besoins », souhaite Jean-Marc Mickeler, directeur des ressources humaines du cabinet de conseils Deloitte. Pour cet employeur qui recrute chaque année 800 jeunes diplômés bac + 5 – 60 % d'écoles de commerce, 20 % d'ingénieurs et 20 % de l'université –, l'intitulé des masters est révélateur : s'il est clair, sa formation sera opérationnelle ; pas s'il est abscons.
Avec la loi sur l'enseignement supérieur datant de juillet, l'entreprise contribuera à la politique de formations des universités.
« La création de conseils de perfectionnement des formations en lien avec la demande socio-économique permettra de voir si les formations sont en adéquation avec les besoins des entreprises », déclare Sandrine Javelaud.
Ce chantier ne part pas de zéro. Depuis une quinzaine d'années, des universités ont multiplié les formations professionnalisantes. Il existe ainsi aujourd'hui 2 200 licences professionnelles. Et plusieurs d'entre elles ont noué de fortes relations avec les entreprises locales. Exemple : le Club des entreprises de l'université de Savoie, à Chambéry, compte ainsi mille partenaires, dont Somfy, Téfal et le distributeur suisse Migros qui suscite la création de formations ciblées et examine leurs débouchés.
« Il faut simplifier l'offre de formation mais ne pas trop la spécialiser, notamment en premier cycle, insiste Claude Deffaugt, président de ce club et par ailleurs directeur de Migros France. Beaucoup d'étudiants s'enferment dans des cursus pointus, ne débouchant que sur des micromarchés. La spécialisation n'est justifiée qu'en master. »
L'apprentissage se développe. A l'université de Cergy-Pontoise, 10 % d'étudiants sont apprentis contre 7 % pour la moyenne nationale. C'est encore très loin de l'Allemagne qui compte 50 % d'apprentis. Geneviève Fioraso veut faire grimper le nombre d'étudiants en alternance à 17 % à l'horizon 2020, soit un étudiant sur six. "
" La cause des femmes " : nouveau slogan d'une multinationale ?
Le 7 décembre 2013 le site du Huffington Post met en ligne un article d'une grande économiste qui ne défend aucun intérêt mercantile et qui est aussi une grande militante de la cause des femmes :
samedi 7 décembre 2013
BHL et Le Monde, fossoyeurs de la déontologie ?
On peut lire ceci dans Le Monde daté du vendredi 6 décembre 2013 :
" Arnaud Leparmentier, rédacteur et éditorialiste au Monde, a reçu mercredi 4 décembre au Parlement européen, à Bruxelles, le 7e Prix du livre européen 2013 dans la catégorie " essai " . Il a été récompensé pour son ouvrage Ces Français, fossoyeurs de l'euro (Plon, 240 p., 18,50 €) dans lequel il revient sur les responsabilités des dirigeants français et allemands dans le déclenchement de la crise de l'euro. Le jury était présidé par Bernard-Henri Lévy (membre du conseil de surveillance du Monde). "
Et parmi les membres du jury il y avait Gérard Courtois du Monde.
" Arnaud Leparmentier, rédacteur et éditorialiste au Monde, a reçu mercredi 4 décembre au Parlement européen, à Bruxelles, le 7e Prix du livre européen 2013 dans la catégorie " essai " . Il a été récompensé pour son ouvrage Ces Français, fossoyeurs de l'euro (Plon, 240 p., 18,50 €) dans lequel il revient sur les responsabilités des dirigeants français et allemands dans le déclenchement de la crise de l'euro. Le jury était présidé par Bernard-Henri Lévy (membre du conseil de surveillance du Monde). "
Et parmi les membres du jury il y avait Gérard Courtois du Monde.
mardi 3 décembre 2013
La French droite.
Fleur Pellerin est une ministre " socialiste " .
Voici sa dernière réclame sur le site de son " ministère " :
Voici sa dernière réclame sur le site de son " ministère " :
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