Vu sur le site du JDD ce dimanche 8 juin 2014 :
Page 42 de D'une révolution conservatrice (paru en 2007 aux Editions Léo Scheer) Didier Eribon écrit :
" Bourdieu ironisait sur ce qu'il appelait " l'effet chauffeur " : en devenant conseillers dans les cabinets ministériels, nombre de gens se virent dotés de voiture avec chauffeur, ce qui transformait d'un seul coup leur rapport au monde et aux autres (et sans doute aussi leur rapport à eux-mêmes, leur image d'eux-mêmes et donc leur éthos politique). "
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
dimanche 8 juin 2014
Justice sociale : les " socialistes " adorent avoir des chauffeurs.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire