Son parcours témoigne surtout de sa culture du fric et du bizness.
Rappels :
mardi 23 juillet 2013
Portrait de Fleur Pellerin en génie universel par Le Nouvel Observateur.
Le 22 mars 2013 Le Nouvel Observateur met en ligne un portrait de Fleur Pellerin (signé Marie Guichoux) qui montre le haut potentiel de lèche qui caractérise cet hebdomadaire.
(...) il y a le feu à la maison France (...) Il a été décrété que Fleur Pellerin, déjà dotée d'un maroquin flatteur pour une novice au gouvernement (les PME, l'innovation et l'économie numérique), irait en urgence défendre l'image de marque nationale auprès des investisseurs étrangers. "L'attractivité, c'est elle", a tranché Pierre Moscovici avec l'aval de Matignon. Une jolie image à l'exportation : jeune, moderne, plus chic parisien que béret-baguette et, de surcroît, fruit de la méritocratie républicaine (bac à 16 ans, Essec, ENA). Voilà Fleur Pellerin ambassadrice d'une campagne intitulée "Say oui to France", entamée à Boston et qui se conclura à Tokyo. [Fleur Pellerin est donc la commerciale de choc de l'Entreprise France dirigée par des " socialistes " qui incarnent " la droite complexée " (Frédéric Lordon)](...)
Le gouvernement n'étant pas truffé de polyglottes, elle qui parle anglais, allemand et des bribes de japonais a décroché le rôle haut la main. [Entrer au gouvernement de la République se fait donc par le biais d'un casting de vendeuse de voitures]
Elle parle cash aussi et langue de bois couramment. Surtout lorsqu'il s'agit d'évoquer la difficulté d'exister à Bercy, entre le tonitruant Arnaud Montebourg, son ministre de tutelle, et le grand argentier Pierre Moscovici, son protecteur. "Les Coréens me considèrent comme un interlocuteur privilégié", dit-elle, ravie de rappeler que son entrée au gouvernement a été saluée par un communiqué des autorités de Séoul. La Corée du Sud est un actif qu'elle entend bien faire fructifier. Là-bas, en rencontrant des huiles du pouvoir et du géant Samsung : "Si je dois négocier quelque chose, je sais que ce sera plus facile pour moi que pour un blond aux yeux bleus." [les critères de compétence de Fleur Pellerin sont clairs]
Et ici, en gagnant en visibilité. Carré impeccable, silhouette maîtrisée, Fleur Pellerin est un joli piranha moulé dans un fourreau très "In the Mood for Love". [quelle maîtrise de la brosse à reluire de la part de la journaliste du Nouvel Observateur]
Ca tombe bien, elle apprécie Wong Kar-wai."En fait, tout le cinéma asiatique des années 1990 ; je me suis aussi avalé l'intégrale du cinéma américain des années 1940-1950." [soit des milliers de films. En fait Fleur Pellerin est l'inspiratrice des Cahiers du cinéma, Positif, Trafic et Vertigo. Et quelle délicate image : s'avaler des films...].
Chez elle, elle écoute vingt versions du "Requiem" de Mozart, presque autant de "la Traviata", "à la recherche des morceaux qui composeraient une interprétation idéale... Je suis très obsessionnelle quand je fais une petite fixation esthétique". [très obsessionnelle et très modeste...]
Ou quand elle embarque dans l'ascenseur social. Son CV de technocrate dorée sur tranche en atteste : elle pratique l'excellence comme un sport de haut niveau. "Hyper bosseuse, brillante, heureusement avec un côté vraie déconneuse", dit un de ses compagnons d'étude. [la femme parfaite, quoi]
Petite main au service de la campagne de Lionel Jospin, puis de celle de Ségolène Royal, elle a rempilé en 2012 pour "François" [François Hollande pour les non-familiers. Fleur Pellerin sait montrer qu'elle est bien placée à la Cour],
bien décidée cette fois à ne pas être cantonnée aux "nonotes" , comme elle dit [normal, Fleur Pellerin ce n'est pas de la gnognotte].
C'est par l'entremise de son mari, Laurent Olléon, fonctionnaire également bardé de beaux diplômes et hollandais de choc [Fleur Pellerin, qui n'est pas n'importe qui, ne s'est pas mariée avec n'importe qui],
avec lequel elle forme une famille recomposée (une fille de 8 ans pour elle, deux enfants pour lui), que Fleur Pellerin est entrée dans le petit cercle du futur président. Au lendemain de sa victoire, l'un déchante, l'autre chante. Laurent Olleon se retrouve directeur de cabinet adjoint de Marylise Lebranchu,[le drame absolu qui éclipse le sort des millions de chômeurs qui vivent en France]
Fleur Pellerin est propulsée au gouvernement. "Je cochais toutes les cases : femme, jeune, diversité. J'avais plus de chances qu'un homme blanc de 40 ans." [Fleur Pellerin est une carriériste à sang froid]
La consécration médiatique est rapide. La chaîne coréenne KBS diffuse un 52 minutes en prime time tourné entre son bureau à Bercy et sa maison-loft à Montreuil. Le "New York Times" distingue celle qui "veut pousser la France sur la scène numérique" et raconte que ses prises de position résonnent jusque dans la Silicon Valley. En France, "Elle", "GQ" ou "le Grand Journal" de Canal+ raffolent de cette socialiste 2.0. Laurent Ruquier la fait même chanter avec Nolwenn Leroy. [et, cerise sur le gateau, Le Nouvel Observateur y va maintenant de ses flagorneries]
De là à peser politiquement, c'est une autre affaire. "Quand elle n'a pas la main, elle a l'intelligence de nous indiquer la porte à laquelle frapper", dit un entrepreneur. Au moment de la révolte des pigeons, elle a dû monter au front en bon petit soldat pour calmer les patrons de start-up ulcérés par une mesure fiscale qui n'était pas la sienne. Elle qui déteste la rente mais respecte la prise de risques... "Quand mon père a quitté sa situation de salarié pour monter une entreprise de distribution de matériel de recherche médicale, je l'ai vu aller négocier des prêts, hypothéquer notre maison, ma mère, femme au foyer, n'achetait plus de viande. Ce sont des souvenirs marquants." [Le monde de Fleur Pellerin est composé de patrons, d'entrepreneurs, de créateurs d'entreprises, qui souffrent. Ce qui nous change des ouvriers, des employés, des chômeurs, des sans abris, des gens de gauche qui se pavanent et se prélassent à longueur de temps] (...)
Affutée sur ses dossiers, elle sait qu'il lui manque la légitimité politique. En juin 2012, elle a refusé de se lancer sur une circonscription. "C'était trop tôt, cela aurait été prétentieux de ma part." [par contre devenir ministre sans avoir été élue, ça ce n'est pas prétentieux. Fleur Pellerin sait prendre les gens pour des idiots, avec le sourire en prime]. (...) . "
mardi 27 août 2013
Fleur Pellerin, une " socialiste " de business school.
On peut les lire dans une brève du Monde datée du 27/8/2013.
Voici cette brève que des historiens du 26 ème siècle pourront utiliser comme un indice des délires des " socialistes " français de ce début de 21 ème siècle :
" La ministre déléguée aux PME, Fleur Pellerin, a proposé mardi 26 août dans une interview au Figaro la mise en place d'une "école de l'entrepreneuriat" afin d'améliorer l'accès à la création d'entreprise, en évoquant également un prochain "deuxième train de mesures" en faveur des PME. Cette école "permettrait aux publics largement mis à l'écart de la création d'entreprise (jeunes, seniors, habitants des quartiers populaires, etc.) de se lancer eux aussi dans l'aventure", fait valoir la ministre.
Selon Mme Pellerin, "il faudrait penser cette école de manière souple : elle pourrait prendre la forme d'une plate-forme largement dématérialisée, ouverte à tous les profils -y compris ceux qui n'ont pas fait d'études et à tous les âges". Evoquant un éventuel "partenariat public-privé", la ministre décrit "une école pour tous où l'on trouverait aussi bien des formations de droit ou de comptabilité que des techniques pour créer son site internet ou choisir la forme juridique de sa société".
La ministre "ne peut pas laisser dire" que les PME sont les "sacrifiées" de la politique du gouvernement, dit-elle. "Nous avons déjà adopté une batterie importante de décisions pour soutenir les PME et nous travaillons à un deuxième train de mesures dans les prochains mois", indique-t-elle, sans plus de détails. "
samedi 19 octobre 2013
Fleur Pellerin incarne la droite " innovante " .
Le 18 octobre 2013 elle publie une tribune sur le site du Huffington Post :
" Avec ses 500 millions de citoyens et ses 23 millions d'entreprises, l'Europe représente un espace politique et économique avec un formidable potentiel. (...)
accroitre la compétitivité de long terme de nos économies (...)
miser sur l'innovation et sur les secteurs stratégiques de transformation de notre économie et de notre société (...)
nous n'innovons pas assez (...)
le gouvernement français depuis plus d'un an, qui a mis l'innovation et le numérique au cœur de sa politique économique. (...)
soutenir les entreprises innovantes: mise en place d'un crédit impôt innovation, renforcement du statut de jeunes entreprises innovantes, soutien à l'industrie du capital risque, priorité donnée à la toute nouvelle Banque Publique d'Investissement pour l'innovation... A ces mesures favorables à l'innovation s'ajoute notre politique en faveur des écosystèmes innovants et des accélérateurs de la croissance des start-up, avec l'initiative "Quartiers numériques".(...)
aller plus loin dans une politique européenne du numérique et de l'innovation. (...)
l'arrivée à maturité d'une économie de la connaissance, fondée sur l'innovation et sur le numérique. (...)
le numérique se développe par vagues successives d'innovation (...)
l'innovation (...)
le numérique et l'innovation (...)
créer les conditions d'un marché ouvert et équilibré dans laquelle l'innovation est bien la règle centrale (...)
toute notre société qui deviennent numériques et innovantes. (...) " .
dimanche 14 avril 2013
Fleur Pellerin : une ministre déléguée " socialiste " qui fait le clown et assume d'être une femme de droite.
Et voici ce qu'elle déclarait aux Echos le 5 avril 2013 :
Et voici Fleur Pellerin faisant honneur à la République le 4 avril 2013 sur Canal+ :
lundi 30 septembre 2013
Une ministre limitée verbalement, Fleur Pellerin.
" (...) porteurs de projets (...)
des business angels (...)
le crowdfunding (...)
le cadre réglementaire du crowdfunding (...)
une plateforme de crowdfunding (...)
le crowdfunding (...)
les plateformes de crowdfunding (...) " .
mercredi 5 février 2014
« En cet instant de célébration de l'entrepreneuriat »
Extraits :
l'esprit d'entreprendre
une année riche en réformes effectuées pour et avec les entrepreneurs
la volonté de co-construire avec l'écosystème entrepreneurial une nouvelle politique en faveur de la création d'entreprises
la mise en oeuvre d'une quinzaine de mesures qui établissent un environnement plus favorable aux entrepreneurs
nous devons tout faire pour valoriser la prise de risque
L'allègement et la simplification de la fiscalité des plus-values de cession de valeurs mobilières, pour récompenser le risque
Les mesures en faveur des Jeunes Entreprises Innovantes, dont l'extension des exonérations de cotisations sociales aux dépenses d'innovation
des actions pour sensibiliser, former et accompagner les jeunes vers l'entreprise ou l'entrepreneuriat avec :
- dans le secondaire, la mise en place d'un parcours structuré,
- dans le supérieur, la généralisation des formations à l'entrepreneuriat au sein des pôles universitaires et la création d'un statut d'étudiant entrepreneur
la création d'entreprises
le plan « entreprendre au féminin »
500 millions d'euros mis sur la table pour amener les jeunes des quartiers vers l'entreprise, puis financer et accompagner ceux qui se lancent
vertus de l'entrepreneuriat
soutenir la croissance des start-up, car la mère de toutes les batailles, c'est le passage du « start » au « up » !
nous devons donner la priorité à la création d'entreprises et surtout à la croissance des jeunes entreprises
nous devons affirmer la France comme la « start-up république » de l'Europe !
Au total, 2013 aura été l'année de la co-construction d'une politique pro-entrepreneuriat, pro-start-up, pro-innovation
redresser les marges des entreprises
c'est largement la jeunesse qui a les clés de la création d'entreprises
la communauté des entrepreneurs
comment mieux aider tous les talents à se lancer dans l'aventure entrepreneuriale, à se demander « pourquoi pas moi ? »
l'entrepreneur c'est celui qui fait le pari d'un produit, d'un investissement, d'une implantation
c'est notre logiciel de pensée qui doit être modifié, c'est notre culture entrepreneuriale, celle des jeunes mais aussi et peut-être surtout celle des décideurs, économiques et politiques, qui doit être développée, ce sont tous les verrous qui nous inhibent dans nos têtes qui doivent être levés !
un entrepreneur qui a pris un risque doit être soutenu
je soutiens sans ambiguïté les écosystèmes innovants et entrepreneuriaux
Mesdames et Messieurs, en cet instant de célébration de l'entrepreneuriat, je veux fonder avec vous l'espoir d'un dialogue riche et permanent entre le Gouvernement et les entrepreneurs en 2014
samedi 9 novembre 2013
Gros grumeaux d'un discours idéologique de dominants.
Le 5 novembre 2013 le site latribune.fr met en ligne une intyerview de Fleur Pellerin réalisée par Delphine Cuny.
Voici les propos de Fleur Pellerin :
" L'innovation est un facteur essentiel de la montée en gamme de notre économie et un antidote au "low-cost". La compétition uniquement par les coûts entraînerait la France dans une spirale infernale qui n'est pas compatible avec notre modèle social. C'est pourquoi il faut nous différencier et donc innover. Or nous ne maximisons pas ce potentiel de l'innovation.
Par exemple, le numérique a contribué à 25% de la croissance française contre 37% aux Etats-Unis ces 25 dernières années, ce qui représente un manque à gagner de 0,5 à 0,6 point de PIB par an pendant vingt ans. Le numérique et l'innovation en général ne jouent pas tout leur rôle dans la création de valeur et d'emploi en France.
Nous avons un problème de logiciel dans notre manière d'appréhender l'innovation, qui est souvent perçue comme un accessoire de la Recherche & Développement. La France est toujours bien classée en R&D, au 6e rang mondial, mais elle fait plutôt partie des pays dits "suiveurs" en matière d'innovation, autour de la 15e place selon les classements. Cela doit nous faire réagir.
L'innovation n'est pas toujours issue d'une recherche scientifique. Elle vient aussi et peut-être surtout de petites structures agiles, de start-ups, qui osent, ont ce côté disruptif et sont dans une forme de dissidence car il faut "tester" et bousculer pour que l'innovation se réalise
L'innovation c'est un nouveau produit, un nouveau service, qui satisfait une demande ou rencontre un marché, et qui est porté par une entreprise, c'est un aspect capital. L'invention du chercheur ou de l'ingénieur est souvent fondatrice : cette dimension reste cruciale et la France a besoin d'une recherche forte, comme le souligne très justement Geneviève Fioraso. Mais une invention n'est pas encore une innovation. La création de valeur vient de la rencontre entre l'invention, le marketing, le design, un modèle économique… et bien sûr une demande.
L'innovation doit être évaluée en fonction de son impact économique, ou du bien-être social, bref de son "output" : elle ne se mesure pas au nombre de publications scientifiques, au nombre de brevets, même s'ils sont essentiels, mais au nombre d'emplois, de produits et d'entreprises créés. Or à ce jour, il n'y avait pas d'instrument de suivi, alors que les dispositifs publics autour de l'innovation sont très nombreux. Nous allons ainsi créer une commission d'évaluation des politiques d'innovation, au sein du commissariat général à la stratégie et à la prospective.
Et pour la première fois, il existe un ministère chargé de l'innovation, qui a toute sa cohérence avec les PME, l'entrepreneuriat et le numérique, dont j'ai également la charge. L'innovation est un beau concept, que l'on associe à tort à l'idéologie libérale, mais qui participe en réalité d'une vision progressiste de la société et de l'économie, celle d'une gauche moderne : c'est la lutte contre les rentes, l'idée qu'il faut rebattre les cartes à chaque génération et donner sa chance à tout le monde, indépendamment des origines socio-économiques. L'innovation n'est pas un sujet technique, c'est un projet de société.
Évidemment, on ne peut pas décréter l'innovation. Les nouveaux secteurs de croissance comme le numérique, les biotechnologies ou les technologies vertes ne fonctionnent pas comme cela, mais on peut créer l'environnement, les conditions favorables. On peut accompagner, accentuer des dynamiques de foisonnement et de fertilisations croisées. Il faut surtout faire sauter un verrou essentiellement mental : il faut ancrer la culture de l'innovation dans notre pays, auprès des entreprises, des laboratoires, de l'État et dans toute la société, même si cela n'a pas d'effet immédiat sur l'emploi.
Une enveloppe de 20 millions d'euros sera consacrée à la diffusion de la culture de l'entrepreneuriat et de l'innovation dès le plus jeune âge, via un appel à projets en lien avec le ministère de l'Éducation nationale. Il faut décrisper les Français sur le thème de l'échec utile, l'idée d'une seconde chance : la suppression de l'indicateur 040 [du fichier de la Banque de France recensant les entrepreneurs ayant fait l'objet d'une liquidation judiciaire NDLR], suite aux Assises de l'entrepreneuriat, participe de cette vision.
Plus concrètement, nous allons créer une "bourse pour les nouveaux entrepreneurs", qui sera portée par Bpifrance et dotée d'une dizaine de millions d'euros par an, afin de soutenir la création de plusieurs centaines de projets innovants chaque année, quel que soit le domaine choisi. Cette bourse rendra la création d'entreprise innovante accessible à tous, quelle que soit leur formation, et surtout aux jeunes qui n'ont pas de relations ou d'héritage : elle offrira un soutien autour de 30.000 euros, l'argent initial, le « love money » comme disent les Américains, pour ceux dont la famille ne peut pas les aider financièrement. Cela permettra de vivre pendant le temps que l'entreprise soit mise sur les rails en se concentrant sur leur projet d'innovation.
Il le faut, c'est un élément clé de la compétition mondiale ! Nous allons lancer un programme baptisé les "nouveaux Argonautes", qui est un peu le pendant du programme de relocalisation industrielle d'Arnaud Montebourg : il s'adresse aux Français expatriés, il y en a 50.000 dans la Silicon Valley, pour qu'ils reviennent créer de la valeur, de l'emploi en France. Le nom est un clin d'œil à un ouvrage américain sur l'importance de la circulation des talents dans l'économie mondiale de l'innovation. Nous aurons une action ciblée, très proactive, sur ces publics afin de leur présenter les avantages qu'ils auraient à s'installer dans les écosystèmes innovants de nos territoires.
Nous assistons à un mouvement mondial autour du soutien à l'innovation, centré sur les start-ups, comme Startup America aux Etats-Unis, mais aussi en Amérique latine, à Berlin, y compris des initiatives très "agressives", comme la création de zones franches à New York. Nous ne pouvons pas rester en spectateurs et nous préparons un programme de "Quartiers numériques", avec le Commissariat général à l'investissement et la Caisse des dépôts, qui ambitionne de mettre la France en bonne place sur la carte mondiale de l'innovation.
Nous aurons par ailleurs une stratégie offensive dans les brevets, en créant un fonds souverain de propriété intellectuelle de 100 millions d'euros, qui a vocation à acheter des portefeuilles de brevets essentiels pour le développement en France des filières émergentes d'hypercroissance. Nous devons aussi renforcer notre capacité d'influence en matière de standardisation, sur le modèle du NIST américain : l'Europe avait su imposer le GSM dans le mobile, mais celui qui maîtrisera les standards de demain dans le paiement sans contact, l'identité numérique, les objets connectés, bénéficiera d'un avantage compétitif majeur.
L'évolution de l'Institut National de Propriété Industrielle vers l'accompagnement des PME innovantes est une autre facette de cette stratégie offensive. J'en profite pour saluer la nomination d'Agnès Paillard, la présidente du pôle de compétitivité Aerospace Valley, à la tête du conseil d'administration de l'INPI : avec Yves Lapierre, son directeur général, nous avons là un duo de choc !
Depuis 1990, la seule success story dans l'innovation qui a émergé en France et est arrivée dans le CAC40 est Gemalto, quand plus d'une vingtaine de champions mondiaux naissaient aux Etats-Unis, alors que l'économie américaine ne représente que 6,5 fois la nôtre en taille. Le challenge qui se pose à la France, c'est donc aussi d'accompagner des entreprises innovantes de croissance qui puissent devenir des entreprises de taille intermédiaire (ETI) et des champions mondiaux.
Pour cela, la France a besoin d'une industrie du financement de l'innovation performante et nous y travaillons avec Pierre Moscovici. Le gouvernement va prendre une série de mesures en faveur du capital-investissement, notamment un allégement des contraintes pesant sur les sociétés d'investissement de business angels (SIBA) en 2014, afin d'augmenter les montants unitaires investis, une simplification des FIP et FCPI, permettant d'augmenter la taille et leur champ d'intervention, ainsi qu'une action ciblée pour attirer de grands fonds d'investissement étrangers en France.
BPI France va aussi renforcer son rôle de banque publique de l'innovation, avec son ambitieux plan de transformation interne Nova. Elle a lancé un nouveau fonds de 500 millions d'euros, Large Venture, qui a réalisé cet été son premier investissement, de 11 millions, dans la startup française Withings [qui a inventé la balance connectée NDLR], en participant à un tour de table de 23,5 millions d'euros. Ce fonds va lui permettre de répondre, en co-investissement avec le privé, aux difficultés de financements des entreprises françaises qui cherchent à lever plusieurs dizaines de millions d'euros, alors qu' aujourd'hui nos pépites s'expatrient trop systématiquement pour lever des fonds.
samedi 8 mars 2014
Nous sommes la droite ! (8)
Extraits des propos de Fleur Pellerin :
Développer l’entrepreneuriat féminin
Dans la continuité des Assises de l’Entrepreneuriat, j’ai élaboré avec Najat Vallaud-Belkacem le plan « Entreprendre au féminin »
toutes ces entrepreneuses de la French Tech
ne pas hésiter à entreprendre
Le plan « entreprendre au féminin » que j’ai lancé avec Najat Vallaud-Belkacem vise notamment à renforcer la sensibilisation et l’information des femmes à la vie de l’entreprise et à l’entrepreneuriat
nous allons mettre en place le parcours de sensibilisation et de formation à la création d’entreprise, plus globalement à l’envie d’entreprendre, annoncé par le Président de la République à l’issue des Assises de l’Entrepreneuriat
une association d’entrepreneurs qui donne du temps pour simuler la création d’une mini-entreprise dans un collège
un professeur passionné qui organise un concours Start-up Lycée
après avoir exercé plus d’une centaine de métiers, dont celui de Présidente et de pilote d’avion, il était certainement temps que Barbie compte celui d’entrepreneure à son actif !
je l'offrirai peut-être à ma fille lorsque Barbie sera une entrepreneure de la French Tech, avec dans sa panoplie le coq rouge qui la symbolise !
mercredi 14 mai 2014
Une secrétaire d'Etat " socialiste " infantilise les opposants au traité transatlantique.
Extraits :
L'accord de libre-échange en cours de négociation entre l'Union européenne et les Etats-Unis doit être "dédramatisé" et est souvent présenté "de manière inutilement anxiogène", a jugé jeudi à Bruxelles la secrétaire d'Etat française au Commerce extérieur, Fleur Pellerin. "Dans la perspective des élections européennes, il est utile de refaire de la pédagogie", a estimé Mme Pellerin au cours d'un point de presse à l'occasion d'une réunion avec ses homologues européens.
De manière générale, l'accord transatlantique "ne pourra être ratifié qu'après avoir été adopté par le Conseil des ministres et l'ensemble des parlements européens", a souligné la secrétaire d'Etat, assurant qu'il ne serait "pas adopté dans le dos des populations".
mercredi 29 janvier 2014
« la création d'entreprise est une belle solution au problème du chômage » ...
Nadine Morano ? , Donald Trump ? Carla Bruni ? Laurence Parisot ?
C'est Fleur Pellerin, une ministre " socialiste " qui prend très au sérieux son titre ronflant de ministre-déléguée- chargée-des-PME-,-de-l-'-Innovation-,-et-de-l-'-Economie-numérique.
Voici des extraits des propos de cet astre de la pensée mis en ligne par le site des Echos ce 28 janvier 2014 :
Les chiffres montrent la capacité des jeunes et des moins jeunes à se projeter dans l'entrepreneuriat. Et la création d'entreprise est une belle solution au problème du chômage. Il faut donc l'encourager et proposer le meilleur cadre possible à ces entrepreneurs !
Dans les semaines à venir, nous allons lancer la deuxième édition des Assises de l'Entrepreneuriat. Avec une thématique forte : celles des jeunes.
aider tous les talents à créer, et à renforcer l'attractivité réciproque entre les PME et les jeunes.
la jeunesse est une partie de la solution
[Fleur Pellerin veut faire de la France une] start-up république
mardi 3 décembre 2013
La French droite.
Voici sa dernière réclame sur le site de son " ministère " :
mardi 1 avril 2014
Des patrons en lutte pour sauver une ministre " socialiste " .
Extraits :
dimanche 16 juin 2013
La droite est au pouvoir (52).
Le 11 avril 2012 ce trio fatal publiait une tribune sur le site de Libération :
" (...) l’application des technologies numériques aux activités de santé, en raccourci e-santé, pourtant source (...) très rapidement, d’économies substantielles. (...)
La généralisation de l’application des technologies numériques à la santé (...)
La e-santé, c’est enfin une filière industrielle au potentiel économique considérable (...) La structuration de la filière est une opportunité majeure pour les grands groupes français et les PME innovantes de ces secteurs.(...)
L’indispensable modernisation du système de santé (...) Aux États-Unis le Président Obama a, dès son arrivée, pris la mesure de l’enjeu (...) Il n’est pas étonnant dans ces conditions que cette industrie s’épanouisse aux États-Unis (...)
La modernisation du système de santé permet le développement d’un secteur industriel prometteur (...) les entreprises françaises se tournent vers l’étranger pour trouver des débouchés, faute de pouvoir déployer leurs produits et services en France. C’est ainsi que l’American Telemedecine Association a créé un « dîner des Français » qui regroupe les innombrables entreprises françaises parties s’exiler aux États-Unis pour accéder à un marché de la e-santé florissant. (...)
la maîtrise des dépenses de santé (...)
attelons-nous rapidement à la modernisation de notre système de santé (...) " .
samedi 8 juin 2013
La droite est au pouvoir (46).
" (...) la promotion à l'international des mesures du pacte. (...) je dois aussi faire un peu la pédagogie des réformes qui sont mises en oeuvre par le gouvernement actuellement. Donc je m'adresse essentiellement a la communauté des investisseurs et des entrepreneurs qui sont susceptibles de venir s'installer en France. (...) une dimension "tech" dans ce voyage et je suis venue accompagner une quinzaine de start-ups qui ont été sélectionnées et qui viennent rencontrer de potentiels clients, investisseurs ici dans la Silicon Valley, et qui j'espère pourront en tirer des bénéfices en terme de "business".(...) des entreprises extrêmement dynamiques, des gens qui prennent des risques, qui ont de l'audace, qui ont envie (...) l'innovation (...) l'innovation (...) c'est justement l'innovation qui va permettre à notre économie et à nos entreprises de monter en gamme (...) modèle d'innovation (...) je veux créer un modèle d'innovation (...) coacher (...) micro-manager les entreprises (...) négocier un deal (...) on est très à l'aise que des investisseurs américains, ou autres, viennent au capital des entreprises françaises pour les faire grandir et les accompagner dans leur développement de croissance (...) Et rappelez vous que 40% du capital des entreprises du CAC40 est détenu par des entreprises étrangères. On n'est pas en économie fermée.(...) des business plans (...) le private equity (...) le corporate venture (...) ".
mardi 1 juillet 2014
Légion d'honneur " socialiste " pour le futur patron de Publicis France ( = un vendeur de pub pour cerveaux rendus disponibles par TF1).
jeudi 30 mai 2013
La droite est au pouvoir (39).
" Un plan coordonné en faveur de l'innovation (...)
l'innovation est le moteur de la compétitivité (...)
soutien à l'innovation (...) nos entreprises (...)
la compétitivité hors coût passe par l'innovation (...)
la dynamique de l'innovation, sa complexité et sa diversité. (...)
innover (...)
L'innovation est portée par des femmes et des hommes qui ont le goût du risque et l'esprit d'entreprendre, des entrepreneurs dans tous les sens du terme. Nous devons les soutenir par tous les leviers disponibles. C'est le sens des récentes Assises de l'entrepreneuriat. Stimuler la culture d'entreprendre et d'innover dans notre système éducatif et dans nos pratiques – dont celles de l'Etat – doit être une priorité. (...)
L'innovation (...)
je pense d'abord aux start-up et aux entreprises, petites et moyennes ou de taille intermédiaire, engagées dans une démarche ambitieuse.(...)
le crédit impôt innovation (...)
statut de la jeune entreprise innovante (...)
l'innovation (...)
l'innovation naît des échanges. Entrepreneurs, chercheurs, investisseurs et collectivités territoriales forment les écosystèmes d'où émergeront nos entreprises innovantes de croissance. (...)
pôles de compétitivité (...)
une industrie du capital-innovation (...)
les talents, nos jeunes, nos créateurs, nos entrepreneurs ! (...)
l'innovation (...)
la compétitivité.
L'innovation (...)
un plan coordonné en faveur de l'innovation (...)
notre conception de la société, du rôle de l'initiative individuelle (...)
Des valeurs qui font évoluer le référentiel de pensée de la gauche et des forces progressistes, comme l'ont fait, en leur temps, l'ex-président des Etats-Unis Bill Clinton, les chefs de gouvernement britannique Tony Blair, et allemand Gerhard Schröder, ou, aujourd'hui, l'actuel chef d'Etat américain, Barack Obama.
L'innovation (...)
les régions dynamiques de l'économie globale de l'innovation (...)
Depuis que je suis ministre chargée de l'innovation, j'ai visité ces lieux en pleine ébullition. (...)
le programme "Say oui to France, say oui to innovation" (...)
je veux donner à la France la locomotive d'attractivité que nos entrepreneurs méritent ! (...)
Je sais combien le dynamisme en matière d'innovation, outre-Atlantique, est grand (...)
je retourne, le 3 juin, dans la Silicon Valley (...)
l'innovation (...)
la France construira son propre modèle d'innovation (...) "
samedi 1 février 2014
La ministre " socialiste " qui murmure à l'oreille des patrons.
lundi 2 juin 2014
Une vendeuse de choucroute low cost au gouvernement.
Pour faire honneur à ses fonctions de membre du gouvernement de la République elle a tenu des propos inoubliables dans une interview publiée par Le Parisien le 28 mai 2014 :
vendredi 14 février 2014
" j’imagine un reality-show sur des créateurs de start-up "
Extraits :
l’inauguration du French Tech Hub
des entreprises qui veulent se développer dans un écosystème innovant
les dispositifs favorables aux start-up ne seront pas remis en question pendant le quinquennat
Nous cherchions un nom de guerre qui puisse être vecteur de communication pour l’international. Il est mis à la disposition de tout le monde, certains l’ont déjà inscrit sur leur carte de visite : "Proud member of la French Tech."
nos entrepreneurs sont de plus en plus mobiles et ouverts sur l’étranger.
Nous consacrons 20 millions d’euros pour encourager les démarches de sensibilisation à l’entrepreneuriat et à l’innovation dès l’école. Dans l’absolu, j’imagine un reality-show sur des créateurs de start-up.
faire émerger l’équivalent d’un Nasdaq européen.
Nous adoptons une approche qui laisse les clés aux écosystèmes. Nous allumons la flamme, à eux d’apporter le carburant.
le numérique avance par vagues d’innovation successives, il faut se préparer pour la suivante ! Mais il faut pour cela changer le système en profondeur, c’est pourquoi je parle de "start-up République".
jeudi 30 janvier 2014
La droite est au pouvoir (99).
« Les travaux issus des Assises de l'Entrepreneuriat ont été une belle avancée, à l'avant garde du pacte de responsabilité »
« nous sommes une nation pro business, pro entrepreneur… Il faut valoriser la culture du risque, changer notre logiciel de pensée pour admettre que ce que l’on apprend lors d’un échec nous renforce et va nous aider à rebondir… Vive la startup république. »
« Les start ups vont nous aider à ne pas rester de simples observateurs mais à devenir des acteurs du marché et de l'économie. Il faut que nous mettions davantage en avant les succès de nos entrepreneurs. Il faut qu’à l’étranger, nos partenaires et nos concurrents comprennent que la France est un pays où il fait bon de créer des entreprises, de faire du business, d’investir, etc »
« Les métiers de demain viendront des start up d’aujourd’hui voire même des entreprises qui n’existent pas encore »
« Il s’agit de reconnaître les dynamiques collectives et les masses critiques qui existent déjà dans les collectivités territoriales. Que celles-ci fédèrent leurs écosystèmes pour favoriser l’apprentissage à la programmation par exemple ; pour créer des liens locaux entre les entreprises, les universités et les laboratoires de recherche »
« Il faut s’approprier cette marque [French Tech] et la projeter à l’étranger »
« Mon projet politique est d'instaurer un esprit French Tech qui bouscule des situations établies, inventent des nouvelles formes et expérimentent des nouvelles choses. Et mon voeu pour 2014 est qu'il naisse en France, grâce aux outils proposés par l'initiative French Tech, une vraie fédération de l'écosystème du numérique ; mobilisant tous les acteurs privés, publics, les collectivités avec comme objectif de soutenir la croissance et le rayonnement des startups »
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