Voici quelques rappels sur ce personnage de vaudeville " socialiste " .
Arnaud Montebourg s'entoure de millionnaires.
" (...) L’avion. Avec cette invention l’homme est redevenu un oiseau (...)
la cavalerie arrive une fois que tout le monde est déjà scalpé (...)
l’Etat est capital-risqueur (...)
la Marque France (...)
Ces plans ont été élaborés avec les industriels eux-mêmes. Les 34 chefs de projets sont issus des filières, ce sont des dirigeants d’entreprises. C’est ce qui fait la force et la nouveauté de notre démarche. Avec eux, la France est en train de se réinventer. (...)
J’ignore les opinions politiques d’un
Carlos Ghosn (Renault Nissan) [2 728 356 € de rémunération en 2012],
Antoine Frérot (Veolia)[1 580 610 € de rémunération en 2012],
Thierry Breton (Atos)[2 831 924 € de rémunération en 2012] ou
Olivier Piou (Gemalto) [2 240 000 € de rémunération en 2012]
et ne veux pas les connaitre. Nous avons pris les dirigeants qui voulaient nous prêter main forte. C’est une charge pour eux et nous devrions les remercier. Et puis nos choix ne se limitent pas au Cac 40. Nous avons fait appel à des patrons de filières, de PME, de start-up...(...) " .
Arnaud Montebourg dévoile son avidité.
Ce rapport expose la vision de la France en 2025 du ministre. On peut y lire ceci :
Arnaud Montebourg voulait sans doute parler de " smart grid " , expression qui signifie " réseau de distribution d'électricité « intelligent » " et non pas comme il l'écrit de " smart greed " qui signifie " avidité intelligente " .
Nous sommes la droite ! (9)
Le titre est tout un poème : " Arnaud Montebourg, l’homme fort des patrons "
Extraits :
« Je suis là pour vous aider, claironne-t-il. Si vous avez besoin de moi, venez me voir à Bercy, je suis à votre disposition. » Bingo : en quelques phrases, le ministre retourne la salle. Plus tard, un chef d’entreprise lui demandera même d’être « notre nouveau Colbert »…
M. Montebourg multiplie aujourd’hui les attentions à l’égard des chefs d’entreprise.
Depuis quelques mois, les patrons se bousculent dans le bureau du bouillant ministre. Bien sûr, il y a beaucoup d’industriels, comme Benoît Potier (Air Liquide), Gérard Mestrallet (GDF Suez), Carlos Ghosn (Renault Nissan), Antoine Frérot (Veolia), Philippe Crouzet (Vallourec) ou Anne Lauvergeon, une habituée.
tous créditent le ministre d’avoir « remis l’industrie au cœur des préoccupations de l’Etat, ce qui n’était plus le cas depuis vingt ans ».
Il s’entend très bien avec Vincent Bolloré, pourtant réputé proche de Nicolas Sarkozy, et reçoit régulièrement Henri Proglio (EDF), dont une partie du gouvernement réclame toujours le départ. De même, il a de bonnes relations avec Martin Bouygues, dont il soutient l’offre de reprise de SFR. « Montebourg, lui au moins, il a des c… », aurait lâché le PDG à François Hollande, qui l’a reçu le 27 février à l’Elysée, au côté de François Pinault.
Même les patrons high-tech ont désormais leur rond de serviette au troisième étage de Bercy, là où se trouvent les bureaux du ministre. Ces derniers mois, Jacques-Antoine Granjon (Vente-privée.com), Bernard Charlès (Dassault Systèmes), Cédric Tournay (Dailymotion) ou Olivier Piou (Gemalto) ont été aperçus dans les couloirs. Xavier Niel, fondateur d’Iliad et actionnaire à titre individuel du Monde, vient également échanger avec lui. « Ces deux-là, ils se reniflent et se tournent autour dans une sorte de fascination-répulsion », s’amuse un témoin.
les 34 plans industriels, annoncés en septembre 2013, qui doivent stimuler l’activité tricolore dans les domaines des biocarburants, des voitures sans chauffeur ou de la nanoélectronique, et dont le comité de pilotage devait être installé vendredi 14 mars. « Cela a un vrai effet d’entraînement dans nos entreprises », constate, séduit, un patron du CAC 40.
M. Montebourg n’hésite plus à taper sur les syndicats. Début janvier, il a publiquement condamné la séquestration par la CGT de cadres de Goodyear à Amiens. « J’ai été le seul à le faire », se rengorge-t-il.
« Je soutiens les syndicats quand ils défendent leur outil de travail, pas quand ils font de la terre brûlée, précise au Monde le ministre.
l’élu de Saône-et-Loire dit avoir des discussions franches avec Pierre Gattaz
Fin octobre 2013, le patron des patrons a même invité M. Montebourg à plancher devant ses troupes sur la compétitivité. « Il a été chaleureusement applaudi », se souvient un participant.
« Il y a chez lui des gars qui savent lire un compte d’exploitation », assure le PDG d’une importante société de services. Plusieurs conseillers ont fait leurs armes dans le privé avant de rejoindre Bercy. Son conseiller spécial, Christophe Bejach, qui vient de le quitter, avait travaillé avec Jean-Charles Naouri, le patron de Casino, et fondé la compagnie aérienne L’Avion, revendue en 2008 à British Airways. Son remplaçant, Nicolas Milesi, recruté début février, a fait une partie de sa carrière chez Danone, avant de prendre la tête de Châteaud’eau, le numéro un français de la distribution de bonbonnes d’eau dans les entreprises.
De même, M. Montebourg n’hésite pas à court-circuiter son administration quand il l’estime nécessaire. Pour sauver l’usine d’aluminium de Rio Tinto Alcan à Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie), que le géant minier voulait fermer, il a fait appel à l’un de ses amis, Arié Flack, banquier d’affaires à la Compagnie financière du Lion, pour faire le tour des repreneurs et sécuriser le montage juridique.
A l’écouter, M. Montebourg n’aurait rien changé à son comportement ou son discours. « Je ne pense pas avoir changé, assure-t-il. Je n’ai d’ailleurs jamais eu un discours antipatrons. Je considère juste qu’il y a des chefs d’entreprise patriotes et d’autres qui ne le sont pas. »
« Ma ligne, c’est la reconstruction de l’industrie. Mon discours, l’alliance des forces productives, assène-t-il.
Nous sommes la droite ! (13)
Extraits :
" Il [Arnaud Montebourg] donne une vision, sa vision, pas toujours bonne, mais il donne un souffle " , déclarait encore, le 15 mars, Vincent Bolloré, principal actionnaire de Vivendi, en pleine affaire SFR.
" Il [Arnaud Montebourg] est devenu un très bon ministre de l’Industrie, il faudrait qu’il poursuive à ce poste " , s’exclame Thierry Le Hénaff, PDG d’Arkema. " S’il y a remaniement, j’espère qu’il ne changera pas de maroquin " , renchérit l’ex-patron de Sanofi, Jean-François Dehecq, qui voit Arnaud Montebourg à la tête d’un superministère avec l’énergie, l’agroalimentaire et les transports.
" Elle [Fleur Pellerin] m’impressionne " , glisse Henri de Castries, PDG d’Axa. " C’est une ministre très agile " , ajoute le gestionnaire du fonds d’investissement Next-Stage, Grégoire Sentilhes.
Quand il se fait interviewer sur TF1 le samedi 1er décembre 2012 le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg se souvient-il de ce qu'il déclarait à Pierre Carles dans "Fin de concession" qui est un documentaire sorti en 2010?
"C'est le moment de taper sur TF1, je vais vous donner un coup de main. Il faut leur mettre la tête sous l'eau. (...) C'est la télévision de la droite (...) c'est la télévision des idées qui détruisent la France pour moi. La télévision de l'individualisme, la télévision du fric, la télévision du matraquage sur la sécurité (...)".
Depuis ce documentaire Arnaud Montebourg est devenu ministre et passe tout seul comme un grand sur TF1 :
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