Vu sur le site de Ouest France le jeudi 14 août 2014 :
Texte de l'article signé Nathalie Jay :
" « Moi, député, une semaine dans les pas d'un PDG. » C'est le nom de l'opération lancée par l'association Entreprise et progrès, pour mieux faire connaître le monde du travail aux parlementaires.
L'idée : proposer une immersion de quatre à cinq jours à la direction d'une des 120 entreprises participantes. Hervé Pellois, député socialiste de Vannes, a répondu oui.
Début septembre, il passera une semaine au siège parisien de la Brink's, société spécialisée dans la sureté aéroportuaire, télésurveillance, la gestion de valeurs et notamment d'automates bancaires.
« J'ai fait le choix d'une entreprise très éloignée des univers que je connais déjà. La Brink's emploie 5 500 salariés en France », commente le député.
« J'ai eu plus l'habitude de rencontrer des chefs de PME. Cela m'apportera donc un éclairage nouveau. Et cela m'intéresse de voir quel regard porte un chef d'entreprise sur la politique gouvernementale. Des efforts sont faits pour relancer la croissance. On veut comprendre pourquoi le succès de cette politique n'est pas au rendez-vous », ajoute l'élu qui fait partie de la commission économique de l'Assemblée nationale. Cette commission compte 72 élus.
« J'ai été maire de Saint-Avé pendant vingt-cinq ans. Il y a des similitudes entre être responsable d'une collectivité locale et être chef d'entreprise. On doit aussi prendre des décisions, gérer des embauches, avoir des stratégies, et réaliser des investissements », souligne Hervé Pellois.
Opération de lobbying de la part des grands groupes ? « C'est la question qu'on me pose. Mais moi, je n'ai pas de crainte à ce niveau-là. On est là pour trouver une équité et le but est que les entreprises créent de l'emploi en France », conclut l'élu. "
A quand un article dont le texte serait le suivant :
« Moi, député, une semaine dans les pas d'un manutentionnaire intérimaire sur un chantier. » C'est le nom de
l'opération lancée par l'association Lutte contre les dominations, pour mieux
faire connaître le monde du travail aux parlementaires.
L'idée : proposer une immersion de quatre à cinq jours sur un chantier. Pierre-François Gatazoland, député
socialiste de Seine Saint-Denis, a répondu oui.
Début septembre, il passera une semaine sur un chantier de BoVinFage,
société spécialisée dans l'emploi de manutentionnaires intérimaires révocables à tout moment.
« J'ai fait le choix d'une entreprise très éloignée des univers que je
connais déjà. BoVinFage fait marner des milliers d'intérimaires en France », commente le
député.
(...) «
J'ai eu plus l'habitude de rencontrer des chefs de PME. Cela m'apportera
donc un éclairage nouveau. Et cela m'intéresse de voir quel regard
porte un exploité sur la politique gouvernementale. Des efforts
sont faits pour relancer la croissance. On veut comprendre pourquoi le
succès de cette politique n'est pas au rendez-vous », ajoute l'élu qui
fait partie de la commission économique de l'Assemblée nationale. Cette
commission compte 72 élus.
« J'ai été un apparatchik pendant 30 ans. C'est faire de la propagande pour l'oligarchie que de dire qu'il y a des
similitudes entre être responsable d'une collectivité locale et être
chef d'entreprise. Une collectivité locale doit veiller au respect de l'intérêt général et ne pas chercher à faire du profit comme les chefs d'entreprises »,
souligne Pierre-François Gatazoland.
Opération de lobbying de la part des assistés et des bolchéviques ? « C'est la
question qu'on me pose. Mais moi, je n'ai pas de crainte à ce niveau-là.
On est là pour supprimer toutes les formes de misères et le but est que les gens vivent décemment en France », conclut l'élu.
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
dimanche 17 août 2014
" Socialiste " au service des dominants ou socialiste en lutte pour l'émancipation des dominés ?
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