Extraits d'un portrait d'Emmanuel Macron, secrétaire général adjoint de la présidence de la République, réalisé par David Bensoussan et mis en ligne par le site de Challenges le 03/9/2012 :
" Emmanuel Macron, le jeune loup de l’Elysée qui rassure les patrons(...) "Emmanuel Macron est notre relais, notre porte d’entrée auprès du président", s’enthousiasme Stéphane Richard, PDG de France Télécom, qui confesse son "coup de foudre" pour le secrétaire général adjoint de l’ Elysée. "Je l’ai vu à l’œuvre chez Rothschild, il va rassurer tout le monde", renchérit un autre ponte du CAC 40. (...) "C’est un esprit brillant et séducteur", confirme François Pérol, le patron de BPCE (...) Macron a également eu des échanges informels avec le président du Conseil italien, Mario Monti, qu’il avait connu à la commission Attali. (...) Jean-Pierre Jouyet, patron de la Caisse des dépôts, lui aussi sous le charme de Macron. "C’est un garçon plein d’élégance, qui conjugue vivacité intellectuelle et sens politique. En plus, c’est un très bon joueur de foot !" (...) Les mêmes recettes que pour la commission Attali en 2007.
Simple rapporteur adjoint, Emmanuel Macron était vite devenu la
cheville ouvrière de cet aréopage d’ego surdimensionnés aux opinions
divergentes. "J’ai pu observer sa capacité redoutable à lire les
motivations cachées, les forces et faiblesses de personnalités qu’il a
su canaliser", raconte le banquier Stéphane Boujnah. (...) Il fait partie du
comité de rédaction de la revue Esprit (...) C’est la commission Attali qui lui ouvre les portes du monde du
business. Bercy ne lui proposant pas de poste à la hauteur de ses
grandes ambitions, Emmanuel Macron part " s’amuser" en banque
d’affaires. Introduit par Serge Weinberg, il débarque chez Rothschild. (...) En un
temps record, le jeune banquier devient associé, conseillant Lagardère
pour la vente de ses magazines internationaux ou la société Atos pour le
rachat de Siemens IT. (...) Macron a su faire fructifier un contact personnel avec Peter Brabeck,
président de Nestlé, croisé à la commission Attali. (...) il possède un
appartement dans le XVe arrondissement et aime passer ses week-ends au
Touquet, dans la maison de sa femme.(...) " .
Extraits d'un portrait d'Emmanuel Macron, secrétaire général adjoint de la présidence de la République, réalisé par Claire Guélaud et mis en ligne par le site du Monde le 27/10/2012 :
Extraits d'un portrait d'Emmanuel Macron, secrétaire général adjoint de la présidence de la République, réalisé par Claire Guélaud et mis en ligne par le site du Monde le 27/10/2012 :
" (...) "Un garçon de cette qualité humaine et intellectuelle, je n'en ai pas rencontré tous les dix ans", dit Jacques Attali, qui fit de lui le rapporteur adjoint de la commission pour la libération de la croissance française. "Sympathique et ouvert", complète Claude Bébéar, figure du capitalisme français et président de l'Institut Montaigne, qui loue son "expérience de haut fonctionnaire" et sa "bonne
vision de l'économie. Au poste qu'il occupe, c'est un atout. Trop de
princes qui nous gouvernent ne savent pas de quoi ils parlent". (...) associé-gérant chez Rothschild à 33 ans ! (...) "Il a une capacité incroyable à tisser des liens avec des gens très différents", dit son ami Jean-Baptiste Nicolas, consultant au Boston Consulting Group. (...) Les membres de la commission Attali gardent le souvenir d'un facilitateur modeste. (...) A la commission Attali, il avait
noué de bonnes relations avec le PDG de Nestlé, Peter Brabeck (...) En homme averti, le
jeune inspecteur des finances a maintenu ce précieux contact qui fut à
l'origine d'un de ses faits d'armes chez Rothschild : le rachat, sur ses
conseils, par Nestlé de la branche aliments pour enfants du groupe
Pfizer, pour 12 milliards de dollars...
Emmanuel Macron est entré en 2008 dans cette banque d'affaires, qui favorise les allers et retours entre le public et le privé et où plusieurs bonnes fées l'avaient recommandé. "Il était fait pour le métier de banquier d'affaires, qui suppose que l'on sache se mettre dans les chaussures de son client", explique François Pérol, président de BPCE, ancien de chez Rothschild et premier secrétaire général adjoint de Nicolas Sarkozy à l'Elysée. (...) "Il a eu plusieurs vies : la philosophie, l'inspection des finances, la banque d'affaires", explique Amélie Verdier, directrice du cabinet de Jérôme Cahuzac (...) Jacques Attali, à qui il confie en 2007 qu'il est de gauche, l'invite à dîner avec François Hollande. (...) Il devient la cheville ouvrière du programme économique du candidat Hollande. Il fait le lien entre les économistes du groupe de La Rotonde (Philippe Aghion, Gilbert Cette, Elie Cohen, Jean Pisani-Ferry...) et de jeunes "technos" de Bercy et d'ailleurs. (...) Libération a raconté qu'il était allé à Londres, avant la présidentielle, pour rencontrer des expatriés français et minimiser la portée de la taxe à 75 % sur les très hauts revenus, qu'il lui faut bien défendre aujourd'hui. La trouvaille d'Aquilino Morelle, autre conseiller de François Hollande, n'est pas sa tasse de thé. "C'est Cuba sans le soleil", a-t-il écrit à François Hollande.(...) " .
Emmanuel Macron est entré en 2008 dans cette banque d'affaires, qui favorise les allers et retours entre le public et le privé et où plusieurs bonnes fées l'avaient recommandé. "Il était fait pour le métier de banquier d'affaires, qui suppose que l'on sache se mettre dans les chaussures de son client", explique François Pérol, président de BPCE, ancien de chez Rothschild et premier secrétaire général adjoint de Nicolas Sarkozy à l'Elysée. (...) "Il a eu plusieurs vies : la philosophie, l'inspection des finances, la banque d'affaires", explique Amélie Verdier, directrice du cabinet de Jérôme Cahuzac (...) Jacques Attali, à qui il confie en 2007 qu'il est de gauche, l'invite à dîner avec François Hollande. (...) Il devient la cheville ouvrière du programme économique du candidat Hollande. Il fait le lien entre les économistes du groupe de La Rotonde (Philippe Aghion, Gilbert Cette, Elie Cohen, Jean Pisani-Ferry...) et de jeunes "technos" de Bercy et d'ailleurs. (...) Libération a raconté qu'il était allé à Londres, avant la présidentielle, pour rencontrer des expatriés français et minimiser la portée de la taxe à 75 % sur les très hauts revenus, qu'il lui faut bien défendre aujourd'hui. La trouvaille d'Aquilino Morelle, autre conseiller de François Hollande, n'est pas sa tasse de thé. "C'est Cuba sans le soleil", a-t-il écrit à François Hollande.(...) " .
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