Il s'appelait Christophe Petitpas.
Il est mort d'un accident du travail.
Pas de président de la République,
pas de premier ministre,
pas de ministre de l'intérieur,
pas de ministre des finances,
pas de ministre de la culture,
pas de présidente du FMI,
pas d'émir du Qatar,
pas d'anciens premiers ministres,
pas d'anciens ministres,
pas de secrétaire général de l'Elysée,
pas de directeur barbichu de la rédaction de Libération
à ses obsèques.
Ci-dessous, un extrait d'un article de Frédéric Normand mis en ligne par Le Parisien le 29 avril 2008 :
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
mercredi 29 octobre 2014
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