Dans une chronique mise en ligne par Libération le 3 octobre 2014 la " sociologue " Nathalie Heinich écrit :
" (...) Mais aux paranoïaques en politique, qu’importe la réalité ? Il leur faut juste des ennemis (« le paranoïaque, disait François Roustang, souffre de ne pas avoir besoin de frontières, et c’est pourquoi il a besoin d’ennemis pour les tracer »).
Nous y voilà : «Il y a d’excellentes raisons de combattre l’Occident, il y a d’excellentes raisons de vouloir la fin de cette société», proclament les jihadistes. Oups, pardon, j’ai mélangé mes fiches : c’est le «collectif de Tarnac», dans le Monde du 18 juillet. "
Nathalie Heinich souffre de ne pas avoir de frontières mentales.
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
vendredi 10 octobre 2014
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire