Merci au Nouvel Observateur d'avoir mis en ligne ce 1er mai 2014 un éditorial de Laurent Joffrin.
Extraits :
Manuel Valls est-il de gauche ?
Socialiste, Manuel Valls renie le socialisme classique. Il fait du Blair et non du Mitterrand, du Schröder et non du Mélenchon.
beaucoup de contribuables fortunés vont chercher refuge à l'étranger
les transferts de sièges sociaux de grandes entreprises à l'étranger ont atteint la cote d'alerte
L'affaire des bonnets rouges a enfin montré qu'on assistait en France à un début de révolte fiscale et populaire, danger majeur pour tout gouvernement.
Les choses étant ce qu'elles sont, il faut donc, à la fin des fins, rembourser ce qu'on a emprunté. Cette réalité n'est ni de droite ni de gauche. Elle est.
On peut comprendre les députés socialistes : ils doivent défendre une politique qui frappe en priorité leurs électeurs les plus fidèles. Manuel Valls ne leur demande pas de la solidarité, mais de l'héroïsme. Alors ils protestent. A moins qu'ils ne consentent à lever les yeux au-delà de leur circonscription pour jeter un œil sur le vaste monde...
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
jeudi 1 mai 2014
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