Josette Alia du Nouvel Observateur est morte ce 1er mai 2014.
Ce vendredi 2 mai 2014 Le Nouvel Observateur met en ligne une nécrologie de Josette Alia signée par un macho barbichu nommé Laurent Joffrin.
Extraits :
elle était de ce groupe d'amazones de la plume qui en remontrait sans cesse aux vedettes machistes de la presse établie. Aussi féminine que féministe
Josette était spécialiste du Proche-Orient et des crèmes de beauté
Elle fréquentait les généraux et les starlettes, les hommes d'Etat et les créateurs de mode, les voyantes et les experts en armement.
Elle changeait de monde comme de robe
elle virevoltait d'une guerre à l'autre et d'une mode à l'autre
L'anecdote était reine dans ses articles
le récit picaresque de ses soucis domestiques
messagère des signaux faibles de l'air du temps
confidente de Mendès et de Mitterrand, de Boumedienne et de Shimon Peres
Elle criblera Saint-Pierre de questions baroques sur les desseins ultimes du Seigneur et la longueur des robes portées par les anges. Avec elle, "l'Obs" perd son égérie.
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
vendredi 2 mai 2014
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