Le 9 mai 2014 le site du Figaro nous apprend que " Vincent Giret (directeur délégué des rédactions [du Monde]) et Michel Guérin
(directeur adjoint des rédactions [du Monde]), ont quitté leurs fonctions. "
Il devient savoureux de re-lire ce qui était écrit dans Le Canard enchaîné du 6 mars 2013 :
" Ex-bras droit de Christine Ockrent à France 24 puis directeur de la rédaction de " Libération " , Vincent Giret va devenir le numéro 2 du " Monde " , la semaine prochaine, comme l'a annoncé Nathalie Nougayrède, la nouvelle patronne, élue le 1er mars par près de 80 % des journalistes. Doté d'un indéniable talent pour l'entregent, Giret avait peu de chances que ce poste lui échappe : en coulisses, il avait donné son accord à trois des candidats (sur quatre) pour former un ticket avec eux. L'un des concernés, Alain Faujas, s'est même étonné par écrit de la " duplicité dont il a fait preuve au cours [du] processus électoral " .
Si on ne peut même plus soutenir toutes les listes ! "
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
dimanche 11 mai 2014
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