En 1978 Robert Linhart publie L'Etabli aux éditions de Minuit.
Extrait de la quatrième de couverture :
« L'Etabli, ce titre désigne d'abord les quelques centaines de militants intellectuels qui, à partir de 1967, s'embauchaient, « s'établissaient » dans les usines ou les docks. Celui qui parle ici a passé une année, comme O.S. 2, dans l'usine Citroën de la porte de Choisy. Il raconte la chaîne, les méthodes de surveillance et de répression, il raconte aussi la résistance et la grève. Il raconte ce que c'est, pour un Français ou un immigré, d'être ouvrier dans une grande entreprise parisienne. »
Le 9 mai 2014 Le Bien Public met en ligne un article qui décrit les clowneries du député « socialiste » Laurent Grandguillaume.
Extraits :
« Laurent Grandguillaume, député PS de la1re circonscription de Côte-d’Or, a déjà répondu « chiche, allons-y » au projet de l’association patronale Entreprise et Progrès « Moi parlementaire, une semaine dans les pas d’un P-dg » (...)
Laurent Grandguillaume a déjà répondu présent à l’appel. « Cela me permettra d’échanger avec tous ceux qui vivent au quotidien dans ces entreprises, comme je le fais déjà beaucoup, mais une semaine, ça peut être intéressant car c’est une véritable immersion. » Cet ancien « attaché commercial de banque » nuance : « Contrairement à l’image répandue, les députés connaissent bien l’entreprise » mais « c’est intéressant d’avoir cette vision du fonctionnement de l’entreprise, notamment quand on aborde des textes, comme la lutte contre le chômage pour avoir les positions les plus réalistes possibles. Parfois des textes sont difficilement applicables car ils sont trop théoriques et ne prennent pas assez en compte le fonctionnement des organisations. » . »
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
vendredi 9 mai 2014
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