Nicolas Demorand quitte Libération.
Dans une interview mise en ligne par Le Monde ce 13/02/2014 il ne peut pas s'empêcher d'étaler l'arrogance qui le caractérise :
je cristallise une partie des débats
je dois bouger.
J'ai suscité des rapprochements potentiellement féconds.
Libération est encore une entreprise dominée par le papier, « print first ».
faire porter aux membres de l'équipe l'essentiel de l'effort
Il faut donc redéployer une partie de l'énergie sur tous nos supports : print, Web, événements.
Une chose dont je suis fier : j'ai pu mettre à de nombreuses reprises la culture à la « une », que ce soit sur le dernier livre de Pierre Bourdieu sur Manet [hommage du vice-Demorand à la vertu] ou sur les travaux de Pierre Rosanvallon [hommage du vice-Demorand au vice-Rosanvallon].
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
jeudi 13 février 2014
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