Quand, dans un article mis en ligne par Les Echos le 11 février 2014, Marie-Christine Corbier cherche des arguments pour le-rapporchement-de-l-'-école-et-de-l-'-entreprise elle puise dans les déclarations des " socialistes " :
A l'heure du rapprochement école-entreprise impulsé par le chef de l'Etat
« Il faut qu'on se batte ensemble pour valoriser tous les métiers », conclut ce jour-là Jean-Marc Ayrault.
Le propos est en phase avec la sentence prononcée l'an dernier par François Hollande : « Stimuler l'esprit d'entreprendre dans notre pays, c'est d'abord le rôle de l'école. » Dans le même esprit, le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, défend un « lien étroit entre le redressement productif et le redressement éducatif ». « La mission de l'école est de préparer l'avenir et c'est aussi celle des chefs d'entreprise », plaide-t-il.
« Les oppositions stériles dans lesquelles on a parfois voulu enfermer l'école et l'entreprise appartiennent au passé », veut croire Jean-Marc Ayrault. Il juge que « le dialogue entre l'école et l'entreprise est indispensable pour mener le combat pour l'emploi, pour la compétitivité, pour l'innovation ». Et évoque un « climat de confiance peu à peu trouvé entre l'école et l'entreprise ».
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
mardi 18 février 2014
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