Le 30 janvier 2014 le site pro.01net.com met en ligne les propos de Fleur Pellerin, une ministre " socialiste " chargée d'apprendre à voler aux oiseaux :
« Les travaux issus des Assises de l'Entrepreneuriat ont été une belle avancée, à l'avant garde du pacte de responsabilité »
« nous sommes une nation pro business, pro entrepreneur… Il faut valoriser la culture du risque, changer notre logiciel de pensée pour admettre que ce que l’on apprend lors d’un échec nous renforce et va nous aider à rebondir… Vive la startup république. »
« Les start ups vont nous aider à ne pas rester de simples observateurs mais à devenir des acteurs du marché et de l'économie. Il faut que nous mettions davantage en avant les succès de nos entrepreneurs. Il faut qu’à l’étranger, nos partenaires et nos concurrents comprennent que la France est un pays où il fait bon de créer des entreprises, de faire du business, d’investir, etc »
« Les métiers de demain viendront des start up d’aujourd’hui voire même des entreprises qui n’existent pas encore »
« Il s’agit de reconnaître les dynamiques collectives et les masses critiques qui existent déjà dans les collectivités territoriales. Que celles-ci fédèrent leurs écosystèmes pour favoriser l’apprentissage à la programmation par exemple ; pour créer des liens locaux entre les entreprises, les universités et les laboratoires de recherche »
« Il faut s’approprier cette marque [French Tech] et la projeter à l’étranger »
« Mon projet politique est d'instaurer un esprit French Tech qui bouscule des situations établies, inventent des nouvelles formes et expérimentent des nouvelles choses. Et mon voeu pour 2014 est qu'il naisse en France, grâce aux outils proposés par l'initiative French Tech, une vraie fédération de l'écosystème du numérique ; mobilisant tous les acteurs privés, publics, les collectivités avec comme objectif de soutenir la croissance et le rayonnement des startups »
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
jeudi 30 janvier 2014
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