« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

mercredi 30 novembre 2011

Frédéric Bonnaud et l "innocent plagiaire" Thierry Ardisson ne se quittent plus.

Frédéric Bonnaud recevait le 14 novembre 2011 l' "innocent plagiaire" Thierry Ardisson (cf : http://www.acrimed.org/article2167.html#nh5) dans l'émission "Plan B ... pour Bonnaud" diffusée par Le mouv'.

Thierry Ardisson a reçu Frédéric Bonnaud dans Salut les terriens sur Canal + à 7 reprises (10/02/07, 06/10/07, 05/01/08, 09/02/08, 31/5/08, 24/01/09 et 13/01/01/10).

Frédéric Bonnaud avait reçu Thierry Ardisson sur France Inter dans "Charivari" le 27/9/05.

Frédéric Bonnaud
Thierry Ardisson

Eric Aeschimann du Nouvel Observateur jubile sobrement devant Claire Bretécher.

Dans Le Nouvel Observateur du 24 novembre 2011 Eric Aeschimann rend compte des deux derniers livres de Claire Bretécher qui avec la publication de quelques dessins fit bien plus pour la renommée du Nouvel Observateur que 47 années d'éditoriaux de Jean Daniel:
"(...) Ces portraits sont rassemblés dans un volume soigné, sobre et jubilatoire. (...) des acryliques classiques, aux couleurs splendides de fermeté. (...) le regard bleu et perdu de l'auteur semble un éclat de stratosphère tombé sur terre. Il règne comme un parfum de chute originelle, subreptice et entêtant, ressassé de page en page. Claire, à quoi pensez-vous en dénudant ainsi l'âme de vos soeurs, de vos semblables?"

Thomas Legrand et François Morel de France Inter en tournée de promotion sur France Inter.

Thomas Legrand est un chroniqueur de France Inter. Il est le co-auteur d'un livre qui vient de sortir.
François Morel est un chroniqueur de France Inter. Il est l'auteur d'un livre co-édité par France Inter qui vient de sortir et qui rassemble ses chroniques faites sur France Inter en 2009/2010.

Thomas Legrand et François Morel étaient les invités de Downtown sur France Inter ce lundi 28 novembre 2011.

mardi 29 novembre 2011

Guyonne de Montjou et Michel Crépu, entre gens du monde.

Guyonne de Montjou, ancienne chargée des relations presse du sous-ministre UMP Alain Joyandet, produit et anime tous les samedis depuis septembre 2011 "Suspends ton vol", 10 minutes de papotages sur France Inter avec un "intellectuel" choisi selon les critères de bon goût de Guyonne de Montjou.
Ce samedi 26 novembre 2011 elle recevait Michel Crépu, un des critiques littéraires du Masque et la plume de France Inter.
Michel Crépu dirige La Revue des deux mondes dans laquelle Guyonne de Montjou a publié des articles en janvier, février et mars 2011.

« Olivier a fait un livre… », lance (presque) son ami Michel Field.

Dans l’émission d’Europe 1 (propriété du groupe du marchand d'armes Lagardère), Médiapolis, co-animée par Michel Field et Olivier Duhamel et diffusée le samedi 26 novembre 2011, l’un des thèmes choisis est la déclaration de candidature à l’élection présidentielle. A un moment, comme sans doute convenu entre eux, Michel Field n’y tient plus….
« Alors tous ces livres là de sondages et d’études, vous les trouvez, il en rougit [sic], dans le petit livre d’Olivier Duhamel et Marion Ballet qui s’appelle Les élections présidentielles dans la petite collection Dalloz. C’est bourré de tableaux, de chiffres, d’études de statistiques. Et voilà, c’est un autre guide, c’est un peu le guide technique, qui peut accompagner le Tir à vue de Bertolus et de [Frédérique] Bredin [ex sous-ministre socialiste et ex dirigeante du groupe Lagardère]. »
Quand Serge July et Philippe Alexandre ont promu le livre de Christine Ockrent en 1997, ils lui ont recommandé : « Bouchez vous les oreilles ! »

Sarko-lepénisme ordinaire sur le site du JDD.

La construction d'un inconscient politique ne se fait pas à coups de marteau mais par de "discrets" agencements médiatiques qui banalisent l'existence d'un "pôle national-sécuritaire" (G. Noiriel).
Ainsi, on pouvait voir ceci "en déroulé continu" sur le site du JDD le 29 novembre 2011:

lundi 28 novembre 2011

Rama Yade est honnête.

Vu sur le site de Livres Hebdo ce lundi 28 novembre 2011:
















Perdre sa vie à la gagner (29).

Vu sur le site ladepeche.fr ce vendredi 25 novembre 2011 (cliquer sur l'image pour agrandir):


Franz-Olivier Giesbert cajole son ancien employé Nicolas Bedos.

Dans Le Point du 24 novembre 2011, Franz-Olivier Giesbert, qui animait sur France 2 une émission dont le clou en terme d'audimat (par ailleurs calamiteux) était le soliloque de Nicolas Bedos, célèbre le livre de Nicolas Bedos, pour l'essentiel composé de ses soliloques chez Giesbert : 
« Il a un humour qui dépasse tous les autres. […] Il signe, avec ce recueil, son entrée en littérature. […] On attend la suite, mais on sait déjà qu’on n’a pas fini d’entendre parler de lui ».
Notamment dans Le Point

dimanche 27 novembre 2011

Edwy Plenel et Médiapart ridiculisés par France Inter.

Laurent Mauduit de Médiapart a mis en ligne ce 26 novembre 2011 sur son blog (hébergé par Médiapart) un article intitulé "France Inter: écoutez la dépendance!" et suscité par une récente interview de Philippe Val (le patron de France Inter) par Emmanuel Beretta du Point.
Laurent Mauduit écrit:
"(...) - « Certains disent que vous avez des idées très arrêtées sur qui doit être invité sur France Inter et qui ne doit pas l'être... Edwy Plenel, par exemple, qui ne serait pas le bienvenu... », demande Emmanuel Berretta [à Philippe Val].
- [Réponse de Philippe Val:]« Non, ce n'est pas ça. Tout le monde est le bienvenu. Simplement, ce que j'ai dit aux équipes, c'est de diversifier les points de vue. Pas toujours les mêmes. Edwy Plenel ne peut être l'unique référence du journalisme d'investigation sur France Inter. D'abord parce qu'il n'est pas une référence. Je regrette mais il n'en a pas les qualités ! Quand, dans nos choix d'invités, l'idéologie remplace l'honnêteté que nous devons aux auditeurs qui paient la redevance, alors, oui, je m'insurge. Je suis dans mon rôle. »
En vérité, l'échange est instructif pour de nombreuses raisons. D'abord, il y a la question d'Emmanuel Berretta. Journaliste spécialiste des médias habituellement très bien informé, il suggère qu'il a entendu dire - il n'est pas le seul, nous aussi - que des ordres ont été donnés au sein de France Inter pour que certains invités potentiels soient « black listés ». Dont Edwy Plenel. 
Et puis, il y a la réponse de Philippe Val. Stupéfiante !... Car, dans le cas présent, il ne cherche pas même à cacher sa personnalité. Car il aurait pu jouer les faux culs. Et avancer une réponse hypocrite. Du genre : « Mais non ! Je vous le dis et je vous le répète, France Inter, c'est la maison commune. Cette radio, cette la radio de tous, c'est la radio citoyenne. Tout le monde est donc le bienvenu. Parmi les journalistes, d'Edwy Plenel jusqu'à Etienne Mougeotte. Parmi les politiques, de la gauche à la droite. Oui, tout le monde. Sans exclusive.»
Mais au lieu de cela, oubliant sa fonction et ses obligations, Philippe Val confirme qu'il a imposé à France Inter des règles contraires à tous ces principes démocratiques, ceux qui devraient régir l'audiovisuel public. Il confirme... des règles d'ostracisme, selon son bon vouloir. C'est ce que l'on découvre avec stupeur dans cet entretien au Point.fr : sans la moindre gêne, ostensiblement, Philippe Val admet qu'il a donné des instructions pour que quelqu'un qu'il a dans le nez n'ait pas accès au micro de la station. Non seulement il l'assume mais aussi il le revendique : oui, c'est vrai, j'ai donné des instructions. Quoniam nominor... (...)"
Edwy Plenel est tellement "black listé" par France Inter que dès ce 27 novembre 2011 on pouvait l'entendre dans l'émission de France Inter qui lui convient probablement le mieux "Les p'tits bateaux", émission dans laquelle sont diffusées les réponses de "spécialistes" à des questions laissées sur un répondeur par des enfants.
Ainsi, ce 27 novembre 2011 Edwy Plenel répondait à la question d'un enfant de 6 ans: "Comment les journalistes font pour trouver les informations?".

Capture du site de l'émission Les p'tits bateaux.

Laurent Mauduit a dû écouter avec ferveur son "ami et confrère" Edwy Plenel.

vendredi 25 novembre 2011

Le charme discret d'un brasseur de millions.

En décembre 2006 Le Plan B nous apprend ceci au sujet du "politologue" Stéphane Rozès:
"(...) En 2002, à la sortie des studios de France Culture, [Stéphane Rozès] agresse un universitaire qui venait de critiquer les farceurs faisandés des sondages : « Je brasse des millions… Je ne vais pas me laisser intimider par un petit prof de fac. » (...)"
Le 24 novembre 2011 Le Monde nous donne des nouvelles du discret (mais présent dans tous les médias) businessman Stéphane Rozès:

Merci à l'éduqué Philippe Val.

On peut lire dans Le Canard enchaîné du 23 novembre 2011 :
"L'une des premières fortes décisions de Philippe Val à son arrivée à France Inter vient de se traduire par un franc succès. En août 2011, il avait limogé du jour au lendemain l'animateur du "5-7" de l'été, Florent Chatain, lequel venait (en prime) de cumuler les CDD pendant sept ans. Résultat devant la justice: France Inter vient d'être condamnée pour licenciement abusif à verser la bagatelle de 263 000 euros à Chatain.
Le contribuable adresse ses félicitations à la radio publique, qui vient de battre son record: en janvier, un autre viré, Stéphane Guillon, n'avait eu droit qu'à 212 000 euros..."

Le 6 octobre 2010 on pouvait lire ceci sur le site d'Acrimed (source :  http://www.acrimed.org/article3455.html#nh6):
"(...)  le vendredi 27 août 2010, un peu avant 7 heures, voici ce qu’on peut entendre sur l’antenne de France Inter : « Sept années se terminent. J’aurais tellement aimé qu’il en soit autrement. Contraint, forcé de quitter cette maison, je voulais vous dire merci. Et un autre mot qui commence pareil à Philippe Val qui me vire aujourd’hui. Mais ça va finir par devenir culte, alors à quoi bon... On va obtenir des prix de gros pour la location d’un bus [pour les virés, ndlr]. » [6] L’animateur qui tient ces propos, et qui a « un problème d’éducation » (dixit Jean-Luc Hees sur LCI le 3 septembre 2010), s’appelle Florent Chatain. [7]"

jeudi 24 novembre 2011

Antoine de Baecque fait briller les escarpins de Mona Ozouf.

En 1991 Antoine de Baecque publie un article dans La Gironde et les Girondins, un ouvrage co-dirigé par Mona Ozouf.

Dans Le Monde des livres daté du 25 novembre 2011 Antoine de Baecque rend compte du dernier livre de Mona Ozouf:
"(...) l'œuvre historique et littéraire de Mona Ozouf  (...) sa sensibilité aux écrivains, son goût sûr pour les mémoires et les correspondances, son art du portrait (...) brille un style qui n'a que peu d'égaux dans la littérature française actuelle. (...) Elle sait transcrire l'une et l'autre émotions politiques avec brio et sincérité. (...)"

Perdre sa vie à la gagner (28).

Vu sur le site du Point ce jeudi 24 novembre 2011:























"Selon les pompiers, le bilan est d'un mort, deux blessés graves dont le pronostic vital n'est toutefois pas engagé et d'un blessé léger.
Les secours ont mis près de deux heures pour dégager les victimes, écrasés par une cabine alors qu'ils travaillaient dans la fosse de l'ascenseur, au rez-de-chaussée.
"Aujourd'hui, vers 15H05, quatre ouvriers qui travaillaient dans un immeuble de l'Armée du Salut au 15, rue Crespin du Gast (XIe) ont été gravement blessés par la chute d'une cabine d'ascenseur, dans des circonstances encore indéterminées", a annoncé Ian Brossat.
"Les 4 ouvriers appartiennent à une société de maintenance, Euro ascenseur", a ajouté l'élu, qui a été à l'origne d'une mission d'étude à la mairie de Paris sur la sécurité de ces appareils.
Contactée par l'AFP, la société, basée dans l'Essonne, n'a pas souhaité s'exprimer.
"La cabine qui était au-dessus de leur tête s'est décrochée et les a écrasés", a expliqué Ian Brossat.
Selon le capitaine Eric Moulin, porte-parole de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris, la cabine est tombée du troisième étage.
L'ouvrier mort a vraisemblablement été tué sur le coup mais les trois autres ont été coincés dans un espace vital de 60 à 80 centimètres de hauteur sous la cabine, ce qui les a sauvés, a précisé le capitaine Moulin.
Il a fallu près de deux heures pour soulever la cabine, qui s'était vrillée dans la chute, la hisser avec des câbles et libérer les trois ouvriers blessés.
Ian Brossat a rappelé que "cet accident grave intervient moins d'un mois après le drame survenu dans le même arrondissement qui avait grièvement blessé une femme et ses deux enfants du fait du dysfonctionnement d'un ascenseur".
"Cette succession d'événements tragiques doit nous conduire, une fois de plus, à exercer une vigilance sans faille pour que la sécurité des usagers et des techniciens ascensoristes soit assurée", a-t-il ajouté dans un communiqué.
Le 27 octobre, une femme et ses deux enfants ont été très grièvement blessés à la suite d'une chute d'ascenseur de six étages.
L'Association des responsables de copropriété (Arc) et la Fédération des ascenseurs (FA) s'affrontent sur les responsabilités de cet accident, la première ayant invoqué un possible "défaut de maintenance", la seconde l'accusant de "jeter l'opprobre" sur les ascensoristes "avant même que les résultats de l'enquête en cours ne soient communiqués".
Ce genre d'accidents est rare en France où près de 100 millions de personnes utilisent chaque jour un ascenseur.
En avril 2011, la Fédération des ascenseurs s'était réjouie de la baisse des accidents mortels depuis la mise en oeuvre en 2006 d'un plan de sécurisation.
Selon la FA, qui regroupe la quasi-totalité des 150 entreprises du secteur, 11 utilisateurs sont morts entre 2006 et 2010 contre 33 entre 2001 et 2005."

Sarko-lepénisme ordinaire sur le site du Figaro (6).

La construction d'un inconscient politique ne se fait pas à coups de marteau mais par de "discrets" agencements médiatiques qui banalisent l'existence d'un "pôle national-sécuritaire" (G. Noiriel).
Ainsi, on pouvait voir ceci "en déroulé continu" sur le site du Figaro (re-baptisé Le Fig-arko) le 24 novembre 2011:

Star academy sur France Culture.

Le 20 novembre 2011, dans l'émission dominicale de papotages L'Esprit Public diffusée sur France Culture Max Gallo de l'Académie française conseille le dernier livre d'Hélène Carrère d'Encausse de l'Académie française:
"(...) elle analyse parfaitement ces deux crises (...)".

mercredi 23 novembre 2011

Le gonze Bernard Tapie et "le matos".

Dans Le Nouvel Observateur du 17 novembre 2011 Renaud Dély et Marie Vaton publient un article intitulé "Foot, grosses bagnoles et petites pépées". On peut y lire:
"(...) Peu avare en confidences, Bernard Tapie a confessé il y a quelques années au micro de Thierry Ardisson qu'il avait eu lui-même recours à ces méthodes de management bien particulière lorsqu'il avait en mains les destinées de l'OM. "On sait tous que quand des équipes viennent la veille d'un match à Paris, tous les joueurs se barrent la nuit pour faire les cons, avait-il raconté. Moi, la veille d'une finale de Coupe de France contre Monaco, j'ai dit aux joueurs: "Vous ne bougez pas, j'amène le matos à l'hôtel." Je suis allé mettre du Tranxène dans la purée de Goethals [l'entraîneur de l'équipe, NDLR]. A 9 heures, il était couché. J'ai fait monter une gonzesse par chambre, seuls deux ou trois joueurs n'ont pas voulu. Une heure après, je suis monté, et ils étaient tous dans la même chambre, ça s'est fini en partouze géante!" (1)"
(1) "Sexus Footballisticus", par Jérôme Jessel, Editions Danger Public, 2008."

Est-ce le même "Bernard Tapie" qui apparaît sur le site de France Inter régulièrement?
Et à "quoi" se rapportent les questions accolées à sa photo? Au "matos"?
Voici une capture d'écran réalisée ce 23 novembre 2011:

Sarko-lepénisme ordinaire sur le site du Figaro (5).

La construction d'un inconscient politique ne se fait pas à coups de marteau mais par de "discrets" agencements médiatiques qui banalisent l'existence d'un "pôle national-sécuritaire" (G. Noiriel).
Ainsi, on pouvait voir ceci "en déroulé continu" sur le site du Figaro (re-baptisé Le Fig-arko) le 23 novembre 2011:

mardi 22 novembre 2011

Le Nouvel Observateur s'observe avec tact (8).

Dans Le Nouvel Observateur du 16 novembre 2011 François Forestier du Nouvel Observateur rend compte du premier livre d'Olivier Bonnard du Nouvel Observateur:
"(...) Olivier Bonnard, dont c'est le prometteur premier roman, brise les codes du polar (...) Voici un de ces livres qu'on ne lâche pas, et dont les vibrations inquiétantes se poursuivent, une fois la page 393 tournée. (...) Olivier Bonnard vient d'inventer le tourisme halluciné."

Sarko-lepénisme ordinaire sur le site du Figaro (4).

La construction d'un inconscient politique ne se fait pas à coups de marteau mais par de "discrets" agencements médiatiques qui banalisent l'existence d'un "pôle national-sécuritaire" (G. Noiriel).
Ainsi, on pouvait voir ceci "en déroulé continu" sur le site du Figaro (re-baptisé Le Fig-arko) le 22 novembre 2011:


Sarko-lepénisme ordinaire sur le site du Point.

La construction d'un inconscient politique ne se fait pas à coups de marteau mais par de "discrets" agencements médiatiques qui banalisent l'existence d'un "pôle national-sécuritaire" (G. Noiriel).
Ainsi, on pouvait voir ceci sur le site du Point le 22 novembre 2011 après un tragique fait-divers:

lundi 21 novembre 2011

Arnaud Viviant: critique littéraire ou roi du recyclage?

Depuis une vingtaine d'années Arnaud Viviant occupe simultanément et/ou successivement différentes positions dans la fausse avant-garde de la presse écrite (Libération, Les inrockuptibles,...), de la télévision (Arrêt sur images, Ca balance à Paris,...), de l'écriture (publié dans la collection L'infini, éditeur chez Léo Scheer,...).

S'il est un domaine où Arnaud Viviant a acquis une sorte d'ubiquité (fantomatique) c'est celui de la critique littéraire. Ainsi, il apparait sur France Inter dans Le masque et la plume (émission au cours de laquelle il glose avec quelques collègues sur 5 ou 6 livres et où il donne un conseil de lecture) et dans une chronique bi-hebdomadaire dont le titre est tout un programme: Un livre sous le bras. Par ailleurs, il alimente le site Les influences ainsi que le mensuel Regards (avec des mises en lignes dans Regards.fr).

En bon capitaliste de la critique littéraire Arnaud Viviant applique méticuleusement le principe des économies d'échelles (parfois appelé art du recyclage), à savoir que la "lecture" d'un ouvrage peut alimenter plusieurs supports comme le montre l'analyse de la production viviantesque des 4 derniers mois:

_ Limonov (d'Emmanuel Carrère) est chroniqué dans Les influences le 28/8/11, analysé au Masque et la plume le 11/9/11 et disséqué dans Regards.fr le 30/10/11.

_ La zonzon (d'Alain Guyard) est chroniqué dans Un livre sous le bras le 03/9/11, conseillé au Masque et la plume le 18/9/11 et disséqué dans Regards.fr le 28/9/11.

_ Un certain Petrovitch (de Fabrice Lardreau) est chroniqué dans Les influences le 06/9/11, analysé dans Un livre sous le bras le 17/9/11 et disséqué dans Regards.fr le 30/11/11.

_ Le Bloc (de Jérôme Leroy) est chroniqué dans Les influences le 01/9/11, analysé dans Un livre sous le bras le 29/10/11 et disséqué dans Regards.fr le 21/11/11.

_ Chet Baker pense à son art (d'Enrique Vila-Matas) est chroniqué dans Les influences le 27/10/11, analysé dans Un livre sous le bras le 12/11/11 et conseillé au Masque et la plume le 20/11/11.

_ Le pacte des vierges (de Vanessa Schneider) est chroniqué dans Les influences le 13/9/11 et analysé dans Un livre sous le bras le 15/10/11.

_ Désolations (de David Vann) est chroniqué dans Un livre sous le bras le 01/10/11 et analysé au Masque et la plume le 23/10/11.

_ Les solidarités mystérieuses (de Pascal Quignard) est chroniqué dans Les influences le 09/11/11 et analysé au Masque et la plume le 20/11/11.

_ Premier bilan après l'Apocalypse (de Frédéric Beigbeder) est chroniqué dans Les influences le 16/9/11 et analysé au Masque et la plume le 20/11/11.

_ Entretien avec le marquis de Sade (de Noëlle Chatelet) est chroniqué dans Les influences le 16/10/11 et analysé au Masque et la plume le 23/10/11.

_ Rien ne s'oppose à la nuit (de Delphine de Vigan) est chroniqué dans Les influences le 28/9/11 et analysé au Masque et la plume le 23/10/11.

_ Du temps qu'on existait (de Marien Delfavard) est conseillé au Masque et la plume le 11/9/11 et analysé au Masque et la plume le  23/10/11.

_ Sur le sens et l'usage du mot "gauche" (de Dionys Mascolo) est analysé dans Les influences le 19/10/11 et disséqué dans Regards.fr le 21/11/11.

_ Un numéro d'Europe consacré à Marx et la culture est analysé dans Les influences le 20/9/11 et disséqué dans Regards.fr le 30/10/11.

_ Freedom (de Jonathan Franzen) est analysé dans Les influences le 28/8/11 et disséqué dans Regards.fr le 22/9/11.

Travailler moins pour gagner plus, telle semble être la devise d'Arnaud Viviant.

Sarko-lepénisme ordinaire sur le site du Figaro (3).

La construction d'un inconscient politique ne se fait pas à coups de marteau mais par de "discrets" agencements médiatiques qui banalisent l'existence d'un "pôle national-sécuritaire" (G. Noiriel).
Ainsi, on pouvait voir ceci "en déroulé continu" sur le site du Figaro le 21 novembre 2011:



Esprit d'entreprise d'Arnaud Viviant.

Arnaud Viviant est un ancien journaliste de Libération.
Dans sa chronique "Un livre sous le bras" (il s'agit d'une chronique littéraire et non pas d'un comparateur de déodorants) diffusée par France Inter le 15 octobre 2011 il rend compte du dernier livre de Vanessa Schneider, une ancienne journaliste de Libération.

dimanche 20 novembre 2011

Amour durable de LVMH.

Le groupe de luxe LVMH, dont le PDG est le milliardaire Bernard Arnault (sur ce personnage sans relief voir : http://www.acrimed.org/article3437.html), est le propriétaire du journal Les Echos.
Il n'est pas surprenant que le site des Echos mette en ligne le 14 novembre 2011 un article de Dominique Malecot dans lequel on peut lire ceci :
"(...) les produits de luxe, déjà associés dans les esprits à la notion de qualité et de durée, ont tout à gagner d'une démarche développement durable. D'autant que transparence et secrets de fabrication ne sont pas forcément incompatibles. Rater ce virage qu'ont amorcé dès 2001 des géants du secteur comme LVMH (propriétaire des « Echos ») priverait les industries du luxe des bénéfices d'un mouvement dans lequel se retrouve une part croissante de leur clientèle."

samedi 19 novembre 2011

Un Canard enchaîné à lui-même (3).

On peut lire page 6 du Canard enchaîné du 16 novembre 2011:
"Cabu, Cardon, Delambre, Kerleroux, Pancho et Wozniak se sont réunis pour pousser ce cri du coeur: "Sarkozy tu nous manques déjà!" Leurs dessins seront exposés du 15 novembre au 11 décembre, 9 eue Saint-Martin, à Paris IVe."
L'annonce est titrée "Crise de manque", avec "manque" signifiant peut-être: le journal omet de signaler que Cabu, Cardon, Delambre, Kerleroux, Pancho et Wozniak sont dessinateurs au Canard enchaîné.

vendredi 18 novembre 2011

Nelly Kaprièlian adhère au fan club d'un clown.

"Critique littéraire" aux Inrockuptibles (parfois judicieusement appelés le Télérama des petits bobos) et au Masque et la plume, Nelly Kaprièlian rejoint la chorale des admirateurs d'un produit appelé BHL.
Dans un article mis en ligne par le site des Inrockuptibles le 7 novembre 2011 et consacré au dernier "livre" de BHL elle n'hésite pas à écrire :
"Les êtres peuvent être les plus réseautés, les plus ostentatoires, ne jamais oublier qu'ils sont aussi mus par des pulsions plus secrètes. Dommage quand même, puisqu'il s'agit du journal d'un écrivain, que l'écrivain en question ait évacué tout ce qui ne se rattache pas directement à cette guerre. On aurait aimé savoir ce que l'on ressent en tant qu'homme à la vue de cadavres ensanglantés. A quelle femme pense-t-on, celle aimée au présent, au passé, ou celle qu'on a ratée ? (...)".

Et avec la complicité du webmaster du site des Inrockuptibles dans la mise en ligne de son article elle nous offre le gag visuel suivant :

Perdre sa vie à la gagner (27).

Vu sur le site de Sud Ouest le mardi 15 novembre 2011:


Cynisme tranquille sur le site du Figaro.

Ce vendredi 18 novembre le site du Figaro n'est pas gêné de juxtaposer
_ une pub pour un "guide" retraite co-réalisé par Le Figaro et un assureur
_ avec un article sur un incendie mortel dans une maison de retraite:

jeudi 17 novembre 2011

Mépris social sans complexe sur France Inter.

Ce mardi 15 novembre 2011 l'animatrice/productrice Isabelle Giordano recevait l'actrice Kristin Scott Thomas dans l'émission Les affranchis sur France Inter pour faire la promotion du dernier film dans lequel joue Kristin Scott Thomas.
Interrogée sur l'acteur Hugh Grant Kristin Scott Thomas fait preuve de raffinement (vers 25'35''):
" (...) Hugh Grant c'est quelqu'un qui a un sens de l'humour absolument, comme dirait ma grand-mère, agricole [rires distingués du public et de l'équipe des Affranchis]. Il est très, très, très, il est très, très, très, euh oui, vulgaire, grossier, tout ce que j'aime quoi."

mercredi 16 novembre 2011

Daniel Schneidermann, professeur de constance (et de demi-habileté).

Le Monde daté du 6 novembre 2011 publie une "enquête" dont le titre est
"Le cumul des mandats dans les médias fausse t-il le débat ?"
avec parmi les cumulards cités Alain Duhamel, Jean-Michel Aphatie, Christophe Barbier, Eric Zemmour, Yves Calvi, Laurent Joffrin, Joseph Macé-Scaron.

Suite à une crise de nerfs de Jean-Michel Aphatie provoquée par cette "enquête" Daniel Schneidermann évoque le 8 novembre 2011 sur le site d'Arrêt sur images le
" (...) nécessaire débat sur le cumul dans les médias (...)."

Suite à un article de Renaud Revel mis en ligne le 14 novembre 2011 sur son blog hébergé par le site de L'Express Noëmie Le Goff écrit le 15 novembre 2011  sur le site d'Arrêt sur images :
"Mais l'hommage n'est pas seulement dirigé vers le journaliste de RTL. Car parmi les "rares funambules de ce métier" qui ont "du talent, de l’agilité, de la vélocité et une forme d’impertinence rare", il y a Aphatie, certes, mais aussi Zemmour, Duhamel, Calvi, et... Barbier, par ailleurs, mais peut-être surtout, directeur de la publication de L'Express. Et c'est au détour d'une phrase que Revel fait une petit courbette à son patron : "C’est ainsi que la question n’est pas de savoir si ces derniers sont d’infâmes «cumulards», mais si le paysage médiatique possède en son sein des professionnels capables, à l’instar d’un Christophe Barbier, à l’Express, d’un Laurent Joffrin, au Nouvel Observateur ou d’un Franz Olivier Giesbert au Point, d’éclairer intelligemment les téléspectateurs, sans pour autant verser dans le café du commerce. " "Cumulards", certes, mais seuls "capables". CQFD."

Et maintenant nous osons nous permettre de rappeler ce que Daniel Schneidermann écrivait dans Du journalisme après Bourdieu (ouvrage paru en 1999 chez Fayard) au sujet de deux cumulards chevronnés :

"Des cyniques, oui, mais bien autre chose aussi. Des cyniques, mais dont le cynisme, toujours contenu, n’a pas dévoré le talent, la curiosité, la faculté d’indignation, la capacité de renouvellement. […] Qui a trié Alain Minc ? Ou Bernard Henri-Lévy ? Rien d’autre que leur habileté, leur talent, leur travail, leur sincérité. Personne d’autre."

Giordano, bistrot, promo.

Ce mardi 15 novembre 2011 la chaleureuse animatrice/productrice Isabelle Giordano recevait avec bonne humeur l'actrice Kristin Scott Thomas dans l'émission Les affranchis sur France Inter pour faire la promotion du dernier film dans lequel joue Kristin Scott Thomas.
On peut penser qu'Isabelle Giordano se souvenait de ce qu'elle déclarait à L'Express.fr le 02/02/2006 à propos du restaurant Les Papilles: "C'est Kristin Scott Thomas qui m'a fait découvrir ce bistrot, mené avec bonne humeur par Bertrand, chef chaleureux à l'accent du Sud-Ouest. Les plats ont un sens aigu du bon produit et portent la marque des grandes maisons, les chichis et les prix exorbitants en moins."

On remarquera qu'Isabelle Giordano et Kristin Scott Thomas évoluent dans un petit périmètre:
_ le film dont Kristin Scott Thomas faisait la promotion chez Isabelle Giordano a pour titre La femme du Vème [arrondissement de Paris],
_ Le restaurant Les Papilles est situé dans le Vème arrondissement de Paris.

mardi 15 novembre 2011

Le Nouvel Observateur s'observe avec tact (7).

Jean Contrucci est parfois critique littéraire au Nouvel Observateur.
Dans Le Nouvel Observateur du 10 novembre 2011 Claire Fleury rend compte du dernier livre de Jean Contrucci:
"(...) Intrigant et palpitant. (...)  Prenons un apéro et le nouveau Jean Contrucci. (...)" 

Sarko-lepénisme ordinaire sur le site du Figaro (2).

La construction d'un inconscient politique ne se fait pas à coups de marteau mais par de "discrets" agencements médiatiques qui banalisent l'existence d'un "pôle national-sécuritaire" (G. Noiriel).
Ainsi, on pouvait voir ceci sur le site du Figaro le 15 novembre 2011:

Site du Figaro le 15 novembre 2011.

lundi 14 novembre 2011

Renaud Revel de L'Express s'agenouille devant son patron.

Ce 14 novembre 2011, Dans son blog "immédias" hébergé par le site de L'Express, Renaud Revel de L'Express profite de la polémique de basse intensité Aphatie/Le Monde pour faire (à peine en douce) le panégyrique de son adorable patron Christophe Barbier.
Morceaux choisis:
 
« (...) Il est des vieilles rengaines usantes, parce que racornies avec le temps. Longtemps, en effet, il fut de bon ton de fustiger celles et ceux qui cachetonnaient ici et là : ces stakhanovistes du journalisme que l’on retrouvait un peu partout, de Christine Ockrent à Serge July, en passant par Alain Duhamel ou Jean-Marie Colombani. Et les années passant, rien n’a vraiment changé, si  ce n’est l’identité de ces confrères à qui l’on fait le même procès, celui de squatter les antennes. Zemmour, Nauleau, Aphatie…Ainsi, Le Monde s’offre à bon compte une partie de balltrap, sans poser la seule question qui importe: Pourquoi certaines figures de ce métier sont-ils systématiquement sous les projecteurs, quand d’autres sont sous l’éteignoir ? Parce qu’ils sont tout simplement meilleurs. A la fois originaux, par leur style et leur ton. Et parce qu’ils incarnent une forme de modernité qui cadre avec les évolutions de ce métier, où l’image prime. Bref, ils ont tous à l’évidence un talent qui les distingue de leurs confrères.
Je comprends ainsi la vive réaction de Jean-Michel Aphatie qui réalise chaque jour la prouesse d’éditorialiser sur Canal+ et d’interroger sur RTL, en direct, des personnalités de tous horizons. Il n’est de voir la médiocrité et le caractère besogneux de certaines interventions de journalistes à la télévision ou à la radio pour mesurer la qualité du travail des quelques journalistes ciblés par Le Monde. On peut ne pas aimer Eric Zemmour ou Jean-Michel Aphatie, mais on ne peut pas leur enlever du talent, de l’agilité, de la vélocité et une forme d’impertinence rare. C’est ainsi que la question n’est pas de savoir si ces derniers sont d’infâmes « cumulards», mais si le paysage médiatique possède en son sein des professionnels capables, à l’instar d’un Christophe Barbier, à l’Express, d’un Laurent Joffrin, au Nouvel Observateur ou d’un Franz Olivier Giesbert au Point, d’éclairer intelligemment les téléspectateurs, sans pour autant verser dans le café du commerce. C’est méconnaitre l’extrême difficulté de ce type d’exercice, sans filets aucun, pour stigmatiser les quelques rares funambules de ce métier qui requiert encore quelques compétences."


Renaud Revel
Christophe Barbier.

Le site du Figaro devient schizophrène.

Ce lundi 14 novembre 2011 à 11h05 le site du quotidien Le Figaro (propriété d'un groupe du milliardaire-octogénaire-marchand d'armes-chasseur-sénateur UMP Serge Dassault) fait de la réclame pour Mario Monti, le nouveau président du conseil italien (et fondé de pouvoir du Parti de la Presse et de l'Argent) en titrant "La Bourse de Paris salue la nomination de Mario Monti" et en écrivant "Le CAC 40 débute la semaine par une note optimiste."
Léger problème: au même moment Le site du Figaro indique que le CAC 40 est en baisse de 0.71%.
Regardez bien:












 

Enfin, remercions Le Figaro d'avoir choisi une photo nous montrant en quoi consiste vraiment le travail des boursicoteurs, traders, dominants, possédants et exploiteurs.

Alain Duhamel, giscardien de toujours.

Depuis plus de 47 ans l'éditocrate Alain Duhamel (affectueusement appelé "purée froide" par PLPL) dit et écrit dans les médias (Le Monde, Libération, Le Point, Antenne 2, France 2, Europe 1, RTL, ...)  le "fruit" de ses réflexions sur ce qu'il croit être l-'-actualité-et-la-vie-politique.
Rendant compte dans Le Point (3 novembre 2011) d’une biographie de Valéry Giscard d’Estaing (Georges Valance, VGE, une vie, Flammarion, 2011), Alain Duhamel loue de l’ancien président « son exceptionnelle intelligence, sa virtuosité unique à la télévision, ses grands talents de guerrier politique ou de gouvernant entreprenant ». Et conclut, contre tous les détracteurs du conservatisme de Giscard : « On peut plutôt plaider que Valéry Giscard d’Estaing a été un modernisateur courageux de la société ».
Alain Duhamel et quelques bouteilles.

dimanche 13 novembre 2011

Perdre sa vie à la gagner (26).

Vu sur le site du Républicain Lorrain ce 9 novembre 2011:










Bernard Pivot charmé et séduit par Pierre Nora.

Bernard Pivot a publié Le métier de lire : Réponses à Pierre Nora, D'Apostrophes à Bouillon de culture.

Dans Le JDD (une dépendance du groupe du marchand d'armes Lagardère) du samedi 12 novembre 2011 Bernard Pivot rend compte du dernier livre de Pierre Nora:
"(...) le charme de la curiosité et la séduction de l’intelligence sur le motif.
Je recommande la lecture de cet ouvrage pour trois raisons. D’abord, l’écriture de Pierre Nora. Clarté et fluidité, justesse et élégance. (...) On sent bien que [Pierre Nora], adore écrire, employer la formule qui fait mouche ou développer un irréfutable raisonnement. (...) la troisième raison pour laquelle la lecture d’Historien public est à encourager tient à la réactivité de l’intellectuel, à la pugnacité de l’homme. Quand Pierre Nora est scandalisé par un acte politique, un livre, un article, il n’hésite pas à le dire et l’écrire. Et avec quelle force! (...)".
Nous attendons avec impatience un article de Bernard Pivot sur la force des connivences.

Franz-Olivier Giesbert est un patron délicieux.

Dans Le Point (13 octobre 2011), Franz-Olivier Giesbert, directeur de l’hebdomadaire, constate (sur une page) à propos du premier roman de Saïd Mahrane, grand reporter au Point : « Un écrivain est né ».
Saïd Mahrane va t-il faire une reprise du tube planétaire "Merci patron" des Charlots?

mercredi 9 novembre 2011

Perdre sa vie à la gagner (25).

Vu sur le site www.tendanceouestrouen.com le lundi 7 novembre 2011:

Le site du Figaro vole au secours de Sarkozy.

Ce mercredi 9 novembre 2011 le site du quotidien Le Figaro (propriété d'un groupe du milliardaire-octogénaire-marchand d'armes-chasseur-sénateur UMP Serge Dassault) met en oeuvre ses (faibles) moyens intellectuels pour soutenir le "Président des riches" parfois appelé Nicolas Sarkozy (capture ci-dessous à gauche) avec un air de déjà-vu (capture ci-dessous à droite):




mardi 8 novembre 2011

Pierre Assouline et Michel Crépu connivents, tout simplement.

Dans le numéro d'avril 2011 de La Revue des deux mondes (dont il est le directeur) Michel Crépu rend compte du dernier livre de Pierre Assouline:
"L’étonnant livre de Pierre Assouline sur Job : Vies de Job. Qui est donc ce Job que Dieu a mis à l’épreuve mieux que pour n’importe qui d’autre ? Assouline a tout lu sur cet élu de première catégorie, il a parlé avec des exégètes de l’École biblique de Jérusalem, avec toutes sortes d’écrivains, de gens qui, de près ou de loin, ont croisé ce singulier personnage. Il en retire un livre tout à fait fascinant, aux facettes multiples, et où l’histoire familiale ne joue pas un petit rôle. Ce « talmudisme » autobiographique a quelque chose de profondément sensible et réjouissant."

 Dans son blog "La république des livres" Pierre Assouline met en ligne le 7 novembre 2011 un article consacré au dernier livre de Michel Crépu:
"Chateaubriand, tout simplement.
(...) Crépu, qui signe un convaincant Le Souvenir du monde (228 pages, 17,50 euros, Grasset), n’en démord pas : Chateaubriand, comme Bossuet à qui il a consacré l’un de ses précédents essais tout aussi pénétrants (Le Tombeau de Bossuet, Grasset, 1997), gît dans un purgatoire éternel d’où il est quasiment impossible de communiquer avec l’extérieur (...) Son tombeau, qui n’a rien de morbide, est écrit au galop, pétaradant de formules (un peu trop) et enlevé. Il se rend à lui d’un pas léger, sans complexe, s’autorisant joyeusement des anachronismes lexicaux, mais l’admiration intacte pour son intelligence. (...) Au fond, Michel Crépu n’a qu’un regret et il lui suffit de nous le dire pour que nous en ressentions le manque à notre tour : il n’existe pas de photographie de Chateaubriand.(...) A l’issue du profond commerce qu’il entretient avec elles depuis trente ans, Michel Crépu  demeure stupéfait par la musique que cette oeuvre dégage et par ce que cette vie a produit. (...)"

lundi 7 novembre 2011

Les Finkielkraut: une famille exemplaire.

Le mardi 18 octobre 2011 sur France Inter Bruno Duvic termine ainsi sa revue de presse:
"(...) Et le sport réserve parfois des surprises
Comme de voir Alain Finkielkraut et son image de vieux réac triste dans les tribunes les plus chaudes du Parc des princes. C'est raconté dans le dernier numéro du mensuel Causeur. C'est le résultat d'un pari de fin de soirée. Thomas Finkielkraut, le fils, a emmené ses parents et l'écrivain Yasmina Reza dans l'un des kops.
Dès le métro, Finkielkraut s'est distingué en parlant très fort de la politique au Proche-Orient dans une rame bondée.
C'était PSG-Nice, dans la tribune, quand Paris a marqué, le philosophe a encouragé Nice.
A la fin sa femme l'a remis à sa place, au milieu des supporters pas spécialement classe : « moi aussi j'ai envie de dire que les Niçois sont des enculés, ça fait partie du folklore ! ». A part ça, vous pouvez écouter Alain Finkielkraut sur France Culture… (...)". Source: http://www.franceinter.fr/emission-revue-de-presse-une-touche-de-rose.

N'en croyant pas nos chastes oreilles nous avons vérifié sur le site www.causeur.fr:






















Bruno Duvic disait juste...

La couverture du numéro de novembre 2011 de Causeur laisse baba:














En décembre les Finkielkraut vont-ils nous faire un topo du genre "Vivre avec des Niçois" ?

dimanche 6 novembre 2011

Le Figaro en campagne pour Nicolas (Sarkozy)?

Eric de la Chesnais est journaliste au Figaro.
Eric de la Chesnais tient un blog, La plume dans les champs, sur le site du Figaro.
Ce dimanche 6 novembre 2011 il rend compte dans son blog d'un sondage sur les intentions de vote des agriculteurs pour les présidentielles de 2012:









Emporté par sa "plume" (dans les champs) il nous parle d'un "Nicolas" qui n'a pas de nom:

Nicolas Sarkozy, expert en "hommages" (4).

Du futile au frivole en passant par le dramatique, l'individu Sarkozy Nicolas est un frénétique (intéressé) des "hommages".
La preuve par les sites de médias qui reprennent fort docilement la "comm " de l'Arnaud Lagardère de l'Elysée.














































samedi 5 novembre 2011

Vive Laurent Joffrin!

Le 22 février 1984 Yves Montand anime sur la deuxième chaîne de télévision (antenne 2) une émission intitulée "Vive la crise!".
Ce vendredi  4 novembre 2011 sur France Inter Jean Lebrun consacre son émission "La marche de l'histoire" à "Vive la crise!" avec comme invité Laurent Joffrin, un de ses maîtres d'oeuvre.
27 ans plus tard Laurent Joffrin n'a pas changé dans sa posture de notable de la  "pédagogie de la soumission" aux dominants et possédants.

Extraits :
"(...) Il y avait trop de dépenses déjà (...) beaucoup de gens s'inquiétaient de l'équilibre économique du pays (...) combler les trous déjà (...) beaucoup de gens avant 81, Rocard par exemple, avaient mis en garde en disant on va trop dépenser (...) la conversion de la gauche française au réalisme économique (...) acquis sociaux qu'on pouvait considérer comme injustes ou excessifs (...)  tous les dogmes, soit de gauche en général, soit jacobins à la française (...) c'est utile de savoir comment sauver votre argent (...) une pédagogie de la crise facile à regarder et drôle (...)".

Pour une analyse de "Vive la crise!" voir :  http://www.monde-diplomatique.fr/1999/02/RIMBERT/11635

vendredi 4 novembre 2011

Stéphane Rozès propagandiste de Nicolas Sarkozy.

Le mercredi 2 novembre 2011 le site du Guardian (un vénérable journal anglais comme disent les éditocrates) met en ligne un article d'Angelique Chrisafis.
Dans cet article on peut lire :
"(...) Stéphane Rozès, a political analyst and head of the Cap consultancy, said the G20 summit was "a way for Sarkozy to polish his image after having been the saviour of the eurozone"."

Sarkozy en "saviour of the eurozone" c'est à dire en "sauveur de l'eurozone",
seul un récipiendaire de La Laisse d'Or du Plan B comme Stéphane Rozès (cf : http://www.leplanb.org/La-laisse-dor-Stephane-Rozes.html) est capable de se ridiculiser de la sorte devant les lecteurs du vénérable Guardian.

Au fait, quelles sont les compétences de Stéphane Rozès lui permettant de pérorer dans les médias?

jeudi 3 novembre 2011

France Culture, asile de la société des égos.

Alain Finkielkraut, un BHL sans décolleté, produit et anime Répliques sur France Culture le samedi de 9h10 à 10h.
Ce samedi 29 octobre 2011 le thème de l'émission était "La passion de l'égalité" et ses deux invités étaient Pierre Rosanvallon (professeur dans les médias et journaliste au Collège de France) et Paul Thibaud (ancien directeur de la revue Esprit).
Nous avions là trois personnes qui ont cocassement prouvé leur amour de l'égalité en signant en novembre 1995 la pétition dite "Réforme" initiée par la revue Esprit en soutien au plan Juppé de destruction de la Sécurité sociale.