« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

vendredi 28 février 2014

Nous sommes la droite ! (2)

Le député " socialiste " Jean-Marc Germain sait ce que c'est qu " aimer les entreprises " et son fil touitteur témoigne de son amour des entreprises :



jeudi 27 février 2014

Nous sommes la droite !

Vu sur le site de La Tribune ce 27 février 2014 :


Extraits :

Nous, Club des Entrepreneurs, acteurs de l'entrepreneuriat parisien réoccupés par l'avenir de notre ville, lançons aujourd'hui un appel solennel à l'ensemble des Entrepreneurs Parisiens.
Pour protéger l'entrepreneuriat, votez PS
A l'occasion des élections municipales des 23 et 30 mars prochain, nous appelons tous ceux qui souhaitent protéger l'entrepreneuriat à soutenir la candidature d'Anne Hidalgo.
(...)
elle s'engage à tout mettre en oeuvre pour la création d'emplois, en menant une action déterminée pour attirer les entreprises à Paris.(...)
Parce qu'elle propose un pack jeune entrepreneur (...)
création d'entreprise (...)
elle soutiendra l'entrepreneuriat social et la mixité entrepreneuriale (...)
elle mettra en oeuvre un accueil des entrepreneurs étrangers et valorisera les entrepreneurs parisiens (...)
Elle a appris à comprendre l'entreprise et à écouter ses représentants. L'entreprise, elle sait ce que c'est.
Elle a placé l'innovation et l'entreprise au coeur de sa campagne
.(...)

mardi 25 février 2014

« L'entreprise, ce n'est pas la rente, c'est un bien commun qu'il faut protéger. »

Ainsi parle Claude Bartolone, président " socialiste " de l'Assemblée nationale (source : Le Figaro du 9 janvier 2014).

lundi 24 février 2014

Geneviève et les patrons, à table !

Le 24/02/2014 Le Midi Libre met en ligne une interview de Geneviève Fioraso qui est une ministre                  " socialiste " chargée du plan de table.

Extraits :

Les jeunes, c’est notre avenir. Il vaut mieux qu’ils aient une bonne image de l’entreprise.

Si on veut que le pays soit au-dessus de 1 % de croissance, que le taux de chômage des jeunes ne soit plus à 24 %, il faut qu’on apprenne, comme en Allemagne, à avoir une société apaisée. Ce n’est pas une société bisounours que je préconise, mais on peut se mettre autour de la table.

L’esprit d’entreprise, ça veut dire prendre des risques, il faut plutôt le développer.

L’entreprise crée de la valeur, réinvestit.

Il faut se mettre autour de la table.

dimanche 23 février 2014

" France is definitely Business Friendly "

Après le latin des médecins de Molière, voici l'anglais de la députée " socialiste " Valérie Rabault devant les caméras de Bloomberg TV le 15 janvier 2014.
Valérie Rabault is definitely de droite.


" Diviser par deux l'impôts sur les sociétés pour les PME "

C'est l'idée géniale formulée dans L'Expansion de février 2014 par la députée " socialiste " Karine Berger :


La droite (Las Vegas) est au pouvoir (107).

Extraits d'un article de Catherine Dowmont mis en ligne par Sud Ouest le 21 février 2014 et consacré un coquetèle avec un ministre " socialiste " .

Le ministre délégué chargé du budget a rencontré les chefs d’entreprise.
Ce n'est pas tous les jours qu'un site comme celui de la technopole de Martillac accueille un ministre. Hier, c'était le cas avec la venue de Bernard Cazeneuve, ministre délégué chargé du budget. De passage en Gironde et à l'invitation de Gilles Savary, député de la 9e circonscription, Bernard Cazeneuve a consacré une heure à une rencontre avec les chefs d'entreprise issus du Sud-Gironde. (...)

Dans son avant-propos, le ministre évoqua les dernières mesures gouvernementales, comme le pacte de responsabilités, les allégements de charges et la fiscalité.
« Le gouvernement fait le pari de l'entreprise (...) C'est le pari de la confiance avec ceux qui font la richesse et qui font le pari de la croissance. Et il n'y a pas de croissance sans confiance. »

samedi 22 février 2014

La droite (touitteuse) est au pouvoir (106).

Jean-Marie Le Guen est un député " socialiste " dont les tweets sont aussi intelligents que ceux de Nadine Morano :






vendredi 21 février 2014

La droite (antisociale) est au pouvoir (105).

Vu sur le site de France 3 Bourgogne le 12 février 2014 :

Le " socialiste " et sénateur-maire de Dijon François Rebsamen se lâche :


jeudi 20 février 2014

La droite est au pouvoir (104).

Ce 20 février 2014 Le Nouvel Observateur met en ligne un texte signé par 10 parlementaires " socialistes ".

Extraits :

Pacte de responsabilité : le pari audacieux de François Hollande

l'intérêt supérieur du pays

le principe de réalité

tenter un tardif "Bad Godesberg " social-démocrate français

la recherche des 50 milliards d’économies sur la dépense publique

les abus et les dérives de nos dépenses sociales

le problème du coût du travail

Pour l'emploi, il faudra que F. Hollande s'attaque à un ultime et redoutable tabou national : celui des rigidités d'un code du travail

de coûteuses dépenses sociales

Gilles SAVARY, député de Gironde

Christophe CARESCHE, député de Paris

Jean-Marie LE GUEN, député de Paris

Jean BESSON, sénateur de la Drome

Jean-Pierre CAFFET, sénateur de Paris

Sophie ERRANTE, députée de Loire-Atlantique

Marc GOUA, député de Maine-et-Loire

Pierre-Yves LE BORGN’, député des Français de l’étranger

Pascal TERRASSE, député de l’Ardèche

Jean-David CIOT, député des Bouches-du-Rhône

mercredi 19 février 2014

" Il faut un discours pro entreprise. "

Ainsi s'exprime le député " socialiste " Christophe Caresche (source  : le site du sac à pub 20 minutes ce 19/02/2014) :


mardi 18 février 2014

Les " socialistes " : des rabatteurs pour les entreprises.

Quand, dans un article mis en ligne par Les Echos le 11 février 2014, Marie-Christine Corbier cherche des arguments pour le-rapporchement-de-l-'-école-et-de-l-'-entreprise elle puise dans les déclarations des             " socialistes " :

A l'heure du rapprochement école-entreprise impulsé par le chef de l'Etat

« Il faut qu'on se batte ensemble pour valoriser tous les métiers », conclut ce jour-là Jean-Marc Ayrault.

Le propos est en phase avec la sentence prononcée l'an dernier par François Hollande : « Stimuler l'esprit d'entreprendre dans notre pays, c'est d'abord le rôle de l'école. » Dans le même esprit, le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, défend un « lien étroit entre le redressement productif et le redressement éducatif ». « La mission de l'école est de préparer l'avenir et c'est aussi celle des chefs d'entreprise », plaide-t-il.

« Les oppositions stériles dans lesquelles on a parfois voulu enfermer l'école et l'entreprise appartiennent au passé », veut croire Jean-Marc Ayrault. Il juge que « le dialogue entre l'école et l'entreprise est indispensable pour mener le combat pour l'emploi, pour la compétitivité, pour l'innovation ». Et évoque un « climat de confiance peu à peu trouvé entre l'école et l'entreprise ».

lundi 17 février 2014

Mon amour, c'est la finance.

François Hollande, ce président de la République amoureux des entreprises, donc de la finance :


dimanche 16 février 2014

L'oligarque Michel-Edouard Leclerc encense son serviteur François Hollande.

Le 15 février 2014 Le JDD met en ligne une interview de Michel-Edouard Leclerc, un héritier-oligarque que Le JDD nous présente comme étant " à la tête d'un groupe qui emploie 101 000 collaborateurs " .

Le JDD : - " Comment percevez-vous le pacte de responsabilité [cadeau fiscal annuel de 30 000 000 000 d' Euros aux " entreprises " donc aux patrons, cadeau re-baptisé en nov-langue " socialiste " comme étant des zallégements-de-charges]. Cadeau aux patrons ou chance pour la France ? "

Michel-Edouard Leclerc : " C’est une chance (...)
C’est très habile de la part de François Hollande de récupérer une idée du programme électoral de la droite. Ce coming out idéologique sera bénéfique au pays. "

Merci Michel-Edouard, mais on sait depuis longtemps (1985) que François Hollande est de droite.

samedi 15 février 2014

Un député " socialiste " contre les pauvres.

Le 9 février 2014 le député " socialiste " Christophe Caresche met en ligne sur son blog un billet consacré au pacte-de-responsabilité-de-François-Gattazollande.

Extraits :

centrer les exonérations de cotisations sur les bas salaires, car on sait que c’est sur les bas salaires qu’elles sont les plus efficaces en termes de création d’emplois

élargir le spectre des exonérations à des niveaux de salaires plus élevés, jusqu’à 3,5 fois le SMIC

sa mise en œuvre
[du pacte de responsabililité ] doit s’accompagner d’un double engagement de modération de la rémunération du capital, mais aussi de modération salariale.

Pour Christophe Carescche c'est clair : il ne faut pas toucher à la répartition des richesses.






vendredi 14 février 2014

" j’imagine un reality-show sur des créateurs de start-up "

Le 14 février 2014 le site de Challenges publie une interview de Fleur Pellerin, une ministre " socialiste " qui est la synthèse de Nicolas Demorand et Nadine Morano.

Extraits :

l’inauguration du French Tech Hub

des entreprises qui veulent se développer dans un écosystème innovant

les dispositifs favorables aux start-up ne seront pas remis en question pendant le quinquennat
Nous cherchions un nom de guerre qui puisse être vecteur de communication pour l’international. Il est mis à la disposition de tout le monde, certains l’ont déjà inscrit sur leur carte de visite : "Proud member of la French Tech."

nos entrepreneurs sont de plus en plus mobiles et ouverts sur l’étranger.


Nous consacrons 20 millions d’euros pour encourager les démarches de sensibilisation à l’entrepreneuriat et à l’innovation dès l’école. Dans l’absolu, j’imagine un reality-show sur des créateurs de start-up.

faire émerger l’équivalent d’un Nasdaq européen.

Nous adoptons une approche qui laisse les clés aux écosystèmes. Nous allumons la flamme, à eux d’apporter le carburant.

le numérique avance par vagues d’innovation successives, il faut se préparer pour la suivante ! Mais il faut pour cela changer le système en profondeur, c’est pourquoi je parle de "start-up République".

jeudi 13 février 2014

Le site de France Culture ... sans commentaire.

Vu sur le site de France Culture ce 13 février 2014 :


La bulle Demorand éclate.

Nicolas Demorand quitte Libération.
Dans une interview mise en ligne par Le Monde ce 13/02/2014 il ne peut pas s'empêcher d'étaler l'arrogance qui le caractérise :

je cristallise une partie des débats

je dois bouger.

J'ai suscité des rapprochements potentiellement féconds.

Libération est encore une entreprise dominée par le papier, « print first ».

faire porter aux membres de l'équipe l'essentiel de l'effort

Il faut donc redéployer une partie de l'énergie sur tous nos supports : print, Web, événements.

Une chose dont je suis fier : j'ai pu mettre à de nombreuses reprises la culture à la « une », que ce soit sur le dernier livre de Pierre Bourdieu sur Manet
[hommage du vice-Demorand à la vertu] ou sur les travaux de Pierre Rosanvallon [hommage du vice-Demorand au vice-Rosanvallon].

mercredi 12 février 2014

Aimons les patrons !

Vu sur le site du Nouvel Observateur ce 12 février 2014 dans un article consacré à la tournée américaine de François Hollande :


mardi 11 février 2014

Geneviève Fioraso est une entreprise innovante à elle toute seule.

 Le 6 février 2014 la ministre " socialiste " Geneviève Fioraso se prenait pour Sénèque en prononçant un discours au salon des entrepreneur.

Extraits :

Pendant cinq ans, j'ai, en effet, été cadre dirigeant d'une start-up. C'est l'une des expériences les plus enrichissantes que j'ai eu l'occasion d'effectuer, à ce jour, avec celle de ministre, bien sûr !

le soutien à la création d'entreprises innovantes

le redressement économique de notre pays ne se fera pas sans les entreprises "sans lesquelles il ne peut y avoir de créations d'emplois dans la durée"

 les entreprises qui innovent

le soutien à la création d'entreprises

le développement des entreprises innovantes

la capacité d'innover sous toutes ses formes, des innovations technologiques issues de la recherche jusqu'à l'innovation d'usage tirée par le marché  est au cœur du développement des entreprises qui emploient

P.M.E. innovantes

Les P.M.E. innovantes

La mise en œuvre de dispositifs fiscaux favorables aux entreprises innovantes

le dispositif des Jeunes entreprises innovantes (J.E.I.).

entreprises

entreprises

soutenir l'innovation

soutien à l'innovation

Encourager l'innovation, c'est aussi avoir une politique fiscale favorable aux jeunes entreprises innovantes

depuis le 1er janvier nous avons rétabli l'exonération totale des cotisations patronales jusqu'à la septième année suivant la création des J.E.I.

des activités d'innovation

la pérennisation d'un environnement fiscal favorable à l'innovation

l'accompagnement individuel de la démarche des créateurs d'entreprises innovantes. Car soutenir l'innovation, c'est aussi repérer les entreprises innovantes et surtout les accompagner dans leur croissance.

le concours de création d'entreprises innovantes

aide à la création d'entreprises innovantes

créations d'entreprises de technologies innovantes

donner naissance à des entreprises innovantes

plan "une nouvelle donne pour l'innovation" 

le soutien à la constitution d'une communauté d'entrepreneurs innovants permettra de faciliter les interactions et les retours d'expérience entre créateurs d'entreprises.

la professionnalisation de l'accompagnement de l'innovation permettra de faciliter les parcours des entrepreneurs

métiers de l'innovation

la création et à l'accompagnement de la croissance des entreprises innovantes.

l'amorçage de start-up

innovation.

approche innovante

les entrepreneurs
 
Entreprendre et créer des emplois durables, à forte valeur ajoutée, c'est faire le pari de l'audace, de la confiance, de la créativité. C'est aussi une culture à encourager et je veux en dire quelques mots. Pour susciter cette culture, trop faible encore (21 %), j'ai proposé un plan de formation à l'entrepreneuriat pour toutes les disciplines dans l'enseignement supérieur, avec un statut d'étudiant entrepreneur.

innovations.


Sénèque le disait déjà : "Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles ! "

lundi 10 février 2014

Bernard Tapie professeur d'instruction civique ?

Bizarre, une enquête détonante de Gaëlle Macke mise en ligne par le site de Challenges le 7 février 2014 est restée sans écho.

En voici quelques extraits :

" Une ex-UBS nommée à l'AMF: l'intrigant choix de Bercy

(...) Le 20 décembre dernier, l’Autorité des marchés financiers (AMF) annonçait le renouvellement de six des douze membres de sa Commission des sanctions. Un organe stratégique qui a pour rôle d'instruire les dossiers sur les fraudes et manipulations du secteur financier et de prononcer des peines d'amendes ou sanctions disciplinaires. Or, parmi les personnes nommées par Pierre Moscovici se trouve Françoise Bonfante, ... jusqu'ici responsable du contrôle des risques à la banque UBS France.
Un choix qui prête à polémique sachant qu'UBS France a été mise en examen, le 31 mai 2013, pour "complicité de démarchage illicite", soupçonnée d'avoir participé à un vaste système d'évasion fiscale organisé par sa maison-mère où des commerciaux helvètes passaient la frontière illégalement, tout au long des années 2000, pour venir convaincre de riches Français d'ouvrir des comptes non déclarés en Suisse.
UBS France a d'ailleurs été condamnée, le 26 juin 2013, par l'Autorité de contrôle prudentiel (ACP), qui surveille l’activité des banques, à une amende record de 10 millions d’euros, pour "laxisme" dans le contrôle de ses pratiques commerciales (la banque a fait appel). Selon l'ACP, UBS avait été informée de "graves soupçons" concernant la possible implication de son réseau commercial "dans la facilitation d’opérations susceptibles d’être qualifiées de démarchage illicite et de blanchiment de fraude fiscale" mais sa direction a "attendu plus de dix-huit mois avant d’entreprendre la mise en place des procédures d’encadrement et de contrôle nécessaires pour remédier à ce risque de non-conformité de son activité transfrontalière". 

La chef des risques, chargée de veiller à ce qu'UBS France respecte les lois et normes de déontologie bancaires, paraissait donc en première ligne. (...)
De fait, la nomination de Bonfante, passée d'abord inaperçue pendant les vacances de Noël, a vite fait des vagues. Le sénateur communiste Éric Bocquet, rapporteur en 2012 de la Commission d’enquête sur l’évasion fiscale, a interpellé le ministre du Budget Bernard Cazeneuve à ce propos le 24 janvier: "Quels sont les critères qui ont présidé à la désignation de la représentante de la banque UBS au sein de la commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers?"
Le ministre, tombant manifestement des nues, n'a pas su répondre. Le 29 janvier, le frère du sénateur, le député communiste Alain Bocquet, a de nouveau apostrophé Cazeneuve à l'Assemblée: "Votre gouvernement installe, à la Commission des sanctions de l'AMF, Françoise Bonfante, un haut cadre d'UBS, cette banque suisse mise en examen par la justice française pour l'organisation illégale d'une fraude fiscale massive, c'est un comble!" s'est-il indigné. Le ministre est resté coi.

Le député socialiste Yann Galut, rapporteur de la récente loi sur la lutte contre la fraude fiscale, a également demandé des explications, par lettre, à Pierre Moscovici. Pour lui, "Madame Bonfante est évidemment présumée innocente mais le simple principe de précaution aurait du prévaloir. La choisir fait passer un mauvais signal politique et ce n'est pas comme s'il n'y avait pas sur la place d'autres profils de banquiers tout aussi compétents pour ce poste!"
(...) selon l'article L.621-2 du code monétaire et financier, le ministre de l'Economie nomme bien huit membres de la Commission des sanctions de l'AMF (...)
Stéphanie Gibaud, ex-responsable du marketing événementiel, en promotion pour son livre "La femme qui en savait vraiment trop", interrogée le 6 février sur Europe 1, à propos de cette nomination. Elle y voit l'illustration des "liens incestueux entre la banque et le plus haut niveau".
Nicolas Forissier, ancien responsable de l'audit interne, l'un des premiers à avoir tiré la sonnette d'alarme sur les pratiques commerciales douteuses, est également scandalisé : "cette nomination fait passer un curieux message d'impunité!"  Et il affirme à Challenges, que, en fait, "Françoise Bonfante a commencé à superviser l'ensemble de la filière risques, activité de gestion de fortune inclus dès mi-2008". Même si elle n'était pas sa supérieure directe, il assure qu'il était en contact régulier avec elle, et que, "à sa demande", il la tenait au courant des dysfonctionnements qu'il avait relevés
. (...) Forissier va même plus loin en confirmant que Bonfante « savait tout des problèmes de double comptabilité occulte cachant un système d'évasion fiscale au sein des activités de gestion de fortune du groupe UBS en France, dès le 18 décembre 2008."
A cette date, Forissier, lors d'une réunion, lui a fait un débrief complet de tout ce qu'il avait recensé d'anormal. Et il lui a transmis, dès le lendemain, le rapport circonstancié qu'il faisait remonter au siège en Suisse en suivant une procédure dite de "whisthleblowing" (lancement d'alerte), permettant de dénoncer des problèmes tout en gardant son anonymat.
"Mon rapport est parvenu sur le fax de son bureau personnel, j'en ai conservé l'accusé de réception, indique-t-il. Or, dès le lendemain, mon anonymat avait été trahi puisque j'ai été convoqué par le directeur de l'activité de gestion de fortune qui m'a reproché ma démarche."
Par la suite, Forissier a vu débarquer en février 2009, des inspecteurs d'UBS Zurich qui concluront à la fausse alerte. "A partir de là, je n'ai plus eu la main pour poursuivre mes contrôles", proteste l'ex-auditeur interne. Il sera licencié fin 2009 pour "accusations calomnieuses", "sans que la déontologue Bonfante lève le petit doigt".
En juin 2012, il a gagné aux prud'hommes, le juge estimant que c’est "à juste titre qu’il avait dénoncé le système frauduleux d’évasion fiscale"
. (...) " .

dimanche 9 février 2014

" L'entreprise est une communauté humaine dans laquelle il y a, avant toute chose, des travailleurs et des salariés "

Cette phrase est d'un homme qui respire l'intelligence et la connaissance du monde social.
Elle est de Michel Sapin, un " socialiste " qui retient son souffle en permanence et qui est est ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social.

Source :



Nicolas Demorand pourrait transformer Libération en bistrot-café-restaurant.

Alors que les plus folles rumeurs circulent sur le devenir de Libération il est bon de se souvenir des confessions de Nicolas Demorand (cet ectoplasmique chefaillon de Libération qui est un croisement auto-satisfait  de Jean-Luc Delarue et Jean-François Copé) publiées par le site de L'Express le 27/02/2007 :


Nicolas Demorand pourrait transformer Libération en café.

Alors que les plus folles rumeurs circulent sur devenir de Libération, il faut se souvenir de ce qu'Ali Baddou (un clone de Guy Lux ayant lu 2 livres) déclarait au Figaro dans un article publié le 8 mars 2011 :


samedi 8 février 2014

Pierre Moscovici est aussi cohérent que Jérôme Cahuzac.


 Réaction immédiate de Pierre Moscovici, ministre           " socialiste " de l'économie et des finances :





Souvenir :

La ministre " socialiste " Aurélie Filippetti devient une attachée de presse de Chanel.

Voici un article de l'AFP mis en ligne par Le Point ce 7 février 2014.
On peut y lire l'extase que provoque la jeunesse des ouvrières chez la porteuse de veste Chanel.

Filippetti dans les ateliers de métiers d'art appartenant à Chanel
Aurélie Filippetti et le couturier Karl Lagerfeld ont visité vendredi à Pantin (Seine-Saint-Denis) les ateliers appartenant à la maison Chanel, la ministre de la Culture mettant en avant l'importance de la mode comme "
vitrine des métiers d'art", cette "exception" française.
Il s'agissait de la première visite d'un ministre français dans ces ateliers, réunis depuis moins de deux ans dans un bâtiment moderne situé à quelques centaines de mètres de Paris. C'était également une première pour Karl Lagerfeld, qui a été reçu comme une star.
Il a posé patiemment pour des photos avec les ouvrières, a fait une dédicace sur un établi et n'a pas manqué une occasion de faire de l'humour.
"
Je ne mets jamais de chapeaux", a dit le couturier chez le modiste Maison Michel. "Quand j'étais enfant, j'adorais les chapeaux tyroliens et ma mère disait: +Ne mets pas ça, on dirait une vieille lesbienne+", a-t-il lâché.
La ministre et le couturier ont visité les ateliers du brodeur Lesage, du plumassier Lemarié, de Maison Michel, du façonnier Paloma et de l'orfèvre Goossens, qui appartiennent tous à Paraffection, filiale de Chanel. Ils travaillent pour Chanel et de nombreuses autres maisons comme Dior, Valentino, Vuitton etc.
"
Ce que j'admire le plus, c'est la patience", a expliqué le couturier, vantant aussi "la précision et le raffinement" du travail des ouvrières. "Quand vous voyez tout ça, vous comprenez que ça (les habits, ndlr) ne soient pas donnés", a relevé Karl Lagerfeld.
"
Ces métiers, cette excellence, c'est une exception française", s'est félicité Aurélie Filippetti, qui portait une veste Chanel.
"
Les métiers d'art sont au coeur de la mode française qui rayonne dans le monde et qui contribue à créer beaucoup d'emplois", a souligné la ministre, "frappée par la jeunesse" des employés.
"
Il faut se servir de la mode comme d'une vitrine pour dire aux jeunes: n'hésitez pas à aller voir dans des filières de niche où on trouve du travail, où on a des débouchés", a-t-elle poursuivi.
Les ateliers comptent au total près de 200 salariés. "
On a embauché une quarantaine de personnes depuis l'aménagement à Pantin. (...) Les gens sont très motivés. Et les commandes suivent aussi", a expliqué Bruno Pavlovsky, président des activités mode de Chanel.

vendredi 7 février 2014

" Le ministre des entreprises que je suis "

Voici le discours que Pierre Moscovici, ministre " socialiste " de l'économie et des finances, a prononcé le 5 février 2014 lors de l'ouverture du salon des entrepreneurs :

Si je suis présent parmi vous, à la 21e édition du Salon des entrepreneurs, c’est parce que je
suis
le ministre de l’Economie et des Finances. C’est-à-dire le « ministre des entreprises ». Et
Bercy est la « Maison des entreprises ». Nous sommes mobilisés, à vos côtés, pour vous soutenir
et vous accompagner dans vos projets et dans votre travail au quotidien.
Je suis ici pour vous dire à quel point l’action publique est forte et engagée au service de
l’emploi. Et donc des entreprises, et donc des entrepreneurs. Le Gouvernement veut répondre à
l’urgence de vos besoins. C’est précisément la raison pour laquelle le Président de la République a
souhaité créer le Pacte de responsabilité. Le pari qui est fait est celui de l’investissement, pour
l’innovation et la compétitivité, et donc pour l’emploi. C’est dans ce sens que le Gouvernement
avait lancé les Assises de l’entrepreneuriat, en janvier 2013, - il y a un an -, avec pour mission de
réfléchir à de nouvelles mesures en faveur de l’entrepreneuriat en France. Cette initiative montre
qu’il s’agit d’une priorité du Gouvernement et de sa volonté d'avoir une approche globale de la
problématique qui concerne toutes les dimensions de la vie de l'entreprise.

Le ministre des entreprises que je suis a également à coeur, - à l’aide de la réforme fiscale -,
d’orienter l’épargne vers les TPE et les PME, pour qu’elles soient mieux aidées et pour
qu’elles puissent, - plus facilement, plus rapidement -, investir, grandir et conquérir ! Les
outils sont là ; c’est le sens des réformes que j’ai pilotées depuis le début du quinquennat. Le PEAPME, dont les décrets sont sur le point de paraître. Le corporate venture, qui incite à
l’investissement en fonds propres des grandes entreprises dans les PME/ETI. La réforme de
l’assurance-vie, dont l’objectif est d’augmenter massivement la part de l’assurance-vie investie en
actions. La réforme des dispositifs d’incitation à l’investissement des particuliers dans les PME et
les entreprises innovantes. Ou encore, la réforme des plus-values mobilières afin d’encourager la
création d’entreprise
.
Les questions de financement demeurent, pour beaucoup d’entre vous, un sujet
d’inquiétude : je le sais. Cette situation est d’abord le résultat de la conjoncture difficile.
Notre devoir est de vous aider. Les outils de la Bpifrance, en partenariat avec les acteurs
financiers, permettent de soutenir la trésorerie des entreprises en cas de difficultés et de répondre à
leurs besoins de financement. Je suis également mobilisé pour que les banques soient plus
particulièrement attentives aux PME.
Mais il faut également se tourner vers des solutions novatrices. Je sais que vous attendez beaucoup
du financement participatif, dont le Président de la République avait annoncé l’établissement d’un
cadre juridique lors des Assises de l’entrepreneuriat. C’est un sujet qui passionne, à juste titre ! Je
vous remercie d’avoir joué le jeu de la concertation, qui nous permettra, à Fleur Pellerin et à moi,
de vous présenter dans les prochaines semaines, un cadre permettant une réelle intégration du
crowdfunding dans la chaîne de financement des entreprises.
J’ai particulièrement à coeur de mettre Bercy au temps de l’entreprise, pour une meilleure
synchronisation. Pour le choix de la méthode, le Gouvernement a souhaité être habilité à légiférer
par ordonnances. L’ordonnance, c’est la loi « en mode turbo » pour éviter que le chantier de la
simplification, - qui est notre priorité -, ne s’enlise. On a entendu pendant des années beaucoup de
discours et peu d’actions. Mais depuis le début du quinquennat, nous avons souhaité mettre
en place très rapidement des mesures très concrètes, très simples et très efficaces parce qu’elles sont très importantes pour vous. Ces mesures seront donc déployées dès ce premier
trimestre 2014. L’énergie du Gouvernement fait écho à votre énergie d’entreprendre.
Simplifier, c’est un engagement de l’Etat afin que les relations avec l’administration et les
procédures soient plus fluides, plus rapides, et qu’elles soient placées sous le signe de la
confiance. Vous vous concentrez sur votre coeur de métier : innover et croître. Nous nous
concentrons sur notre mission : vous aider et vous accompagner.
C’est pourquoi un rapport sur la simplification de l’environnement réglementaire,
administratif et fiscal a été demandé par le Premier Ministre à Thierry Mandon et
Guillaume Poitrinal. Toute réforme est prise à l’aune de sa lisibilité, de sa facilité d’application
et de son coût pour les entreprises. La dématérialisation avec la mise en place de télé-procédures
permettra par exemple de rendre un meilleur service aux entreprises tout en diminuant les coûts de
fonctionnement pour les administrations.
Simplifier, c’est aussi tout simplifier : ce chantier est donc systématique puisque l’entreprise
est un écosystème
. Nous nous sommes déjà dotés de nombreux outils. 123 mesures de
simplification au profit des entreprises ont déjà été actées dans tous les domaines, de la
simplification des procédures douanières à la simplification du crédit impôt recherche, en passant
par la simplification de la transmission des parts sociales d’entreprises.
Le Gouvernement veut s’attaquer à tous vos freins, à tous vos obstacles, à toutes vos
exaspérations. Ce que je souhaite, c’est que vous, entrepreneurs, vous vous sentiez en France
comme des poissons dans l’eau.
Un ensemble de dispositions facilitera la déclaration et le calcul
et diminuera le nombre de contrôles tout en les rendant plus efficaces, ce qui représente près de
18000 bénéficiaires. Il y aura par exemple une seule déclaration sociale nominative, qui
remplacera à terme plus de 30 déclarations des employeurs au titre de leurs salariés. C’est un
chantier considérable : pour un petit entrepreneur, les obligations au titre de la paie peuvent
prendre jusqu’à 2 jours par mois. Il y aura également un allègement, et souvent une suppression
des normes obsolètes ou inadaptées qui alourdissent inutilement les étagères de vos bureaux ! Et je
souhaite qu’il y ait plus de transparence, moins de contrôle dans la relation entre l’administration fiscale et les entreprises. C’est le reflet d’un changement d’une culture, que je souhaite
expérimenter puis généraliser.
Créer une entreprise est aussi une prise de risque et c’est justement la raison pour laquelle le
Gouvernement a souhaité instaurer un « droit au rebond », avec la suppression de
l’indicateur 040 de la Banque de France.
La simplification concerne aussi l’allègement des obligations comptables : une action
publique rapide et efficace qui va aider plus d’un million de petites entreprises. Un million de
TPE et 40 000 PME, soit 97% des sociétés commerciales en France, pourront économiser jusqu’à
1,1 million d’heures consacrées à d’autres activités plus utiles, pour un gain économique évalué à
110 millions d’euros par an ! Cela signifie moins d'obligations, moins de normes, moins de
contraintes. L’entrepreneur pourra enfin se concentrer sur d’autres choses que sur la gestion
administrative complexe et lourde.
Créer une entreprise, c’est créer un nouveau monde. Au commencement, il y a une idée
géniale. Et l’idée se transforme en entreprise. Au commencement, il y a des créateurs. Et les
créateurs se transforment en entrepreneurs. Vous, parce que vous êtes entrepreneurs ou parce
que vous voulez le devenir, vous jouez un rôle social clef et je tiens à vous féliciter pour tout votre mérite, votre imagination pour trouver de belles idées, votre travail et votre audace.
Je tiens aussi à féliciter tous les accompagnateurs de vos projets, - la BPI, les CCI, la Caisse des dépôts, la Chambre de métiers, l’APCE -, tous les organismes qui vous soutiennent. On a plus que jamais
besoin de jeunes pousses, - les start-ups -, et de fidèles jardiniers !
On nous dit que la France est malade ? Mais l’envie d’y entreprendre n’a jamais été aussi
forte ! Permettez-moi de citer quelques résultats du sondage réalisé en novembre dernier par
l’Institut Think pour CERFRANCE et Novancia à l’occasion du 21e Salon des Entrepreneurs de
Paris. Près d’un Français sur 3 envisage de créer ou de reprendre un jour une entreprise, soit un
vivier d’environ 15 millions d’entrepreneurs en France
. Plus de 4 millions de Français auraient
déjà préparé leur projet d’entreprise pour vivre leur passion, être précurseur et embaucher. L’envie de créer des Français est revenue à son niveau le plus haut.
Je m’en réjouis : il faut maintenant les aider à passer à l’acte. C’est cela, aussi, le pacte de responsabilité !
Tout va mal en France ? A force de caricaturer, on en oublie ce que l’on dessine ! Permettez moi
de vous rappeler toutes les raisons pour entreprendre, en France : un tissu dense d’entreprises
innovantes, des travaux de recherche de grande qualité grâce à la formation dispensée par le
système éducatif, des services publics nombreux, dévoués et efficaces, une foi inconditionnelle
dans l’innovation
. L’innovation en France, c’est une tradition. De Blaise Pascal qui inventa la
machine à calculer au professeur Alain Carpentier et son premier coeur artificiel autonome, en
passant par la machine à coudre de Barthélémy Thimonnier ! Sans oublier l’aérostat, la machine à
couper le papier, le métier à tisser, le stéthoscope... Je pourrais poursuivre jusqu’à demain cet
inventaire à la Prévert !
Ce pari sur l’avenir est d’autant plus une opportunité à saisir que la conjoncture est en train
de se relever. Vous connaissez les prévisions pour 2014 et 2015 : 0,9% de croissance en 2014,
1,7 en 2015. Je suis persuadé qu’avec le grand compromis économique et social auquel le
Président de la République nous invite, nous pouvons ensemble faire plus, beaucoup plus, vite, et
créer plus d’emplois. C’est ce à quoi je vous invite.
Comme l’écrivait René Char : « Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque :
à te regarder, ils s’habitueront »
. Et bien, prenons notre risque ! La France a besoin de vous, de
votre passion, de votre audace. Créer une entreprise, c’est commencer une aventure. Comme les
explorateurs, on embarque sur un bateau, armé de l’énergie souriante et de la lucidité
enthousiaste ! Mais le voyage n’est pas solitaire : nous sommes là pour vous accompagner !
C’est pourquoi j’ai été si heureux d’ouvrir votre salon, auquel je souhaite un grand succès. Merci.

jeudi 6 février 2014

mercredi 5 février 2014

« En cet instant de célébration de l'entrepreneuriat »

Mardi 28 janvier 2014 Fleur Pellerin, une ministre " socialiste " , est touchée par la grâce entrepreneuriale en prononçant un discours au salon des entrepreneurs.


Extraits :

l'esprit d'entreprendre

une année riche en réformes effectuées pour et avec les entrepreneurs

la volonté de co-construire avec l'écosystème entrepreneurial une nouvelle politique en faveur de la création d'entreprises

la mise en oeuvre d'une quinzaine de mesures qui établissent un environnement plus favorable aux entrepreneurs

nous devons tout faire pour valoriser la prise de risque

L'allègement et la simplification de la fiscalité des plus-values de cession de valeurs mobilières, pour récompenser le risque

Les mesures en faveur des Jeunes Entreprises Innovantes, dont l'extension des exonérations de cotisations sociales aux dépenses d'innovation

des actions pour sensibiliser, former et accompagner les jeunes vers l'entreprise ou l'entrepreneuriat avec :
- dans le secondaire, la mise en place d'un parcours structuré,
- dans le supérieur, la généralisation des formations à l'entrepreneuriat au sein des pôles universitaires et la création d'un statut d'étudiant entrepreneur

la création d'entreprises

le plan « entreprendre au féminin »

500 millions d'euros mis sur la table pour amener les jeunes des quartiers vers l'entreprise, puis financer et accompagner ceux qui se lancent

vertus de l'entrepreneuriat

soutenir la croissance des start-up, car la mère de toutes les batailles, c'est le passage du « start » au « up » !

nous devons donner la priorité à la création d'entreprises et surtout à la croissance des jeunes entreprises

nous devons affirmer la France comme la « start-up république » de l'Europe !

Au total, 2013 aura été l'année de la co-construction d'une politique pro-entrepreneuriat, pro-start-up, pro-innovation

redresser les marges des entreprises

c'est largement la jeunesse qui a les clés de la création d'entreprises

la communauté des entrepreneurs

comment mieux aider tous les talents à se lancer dans l'aventure entrepreneuriale, à se demander « pourquoi pas moi ? »

l'entrepreneur c'est celui qui fait le pari d'un produit, d'un investissement, d'une implantation

c'est notre logiciel de pensée qui doit être modifié, c'est notre culture entrepreneuriale, celle des jeunes mais aussi et peut-être surtout celle des décideurs, économiques et politiques, qui doit être développée, ce sont tous les verrous qui nous inhibent dans nos têtes qui doivent être levés !

un entrepreneur qui a pris un risque doit être soutenu

je soutiens sans ambiguïté les écosystèmes innovants et entrepreneuriaux

Mesdames et Messieurs, en cet instant de célébration de l'entrepreneuriat, je veux fonder avec vous l'espoir d'un dialogue riche et permanent entre le Gouvernement et les entrepreneurs en 2014

mardi 4 février 2014

" L'entreprise ce n'est pas un lieu d'exploitation, ce n'est pas un lieu d'accumulation de profits " ...

... Ainsi parlait Bernard Cazeneuve, ministre " socialiste " du budget, au micro de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFM.TV le 6 janvier 2014.

On peut retrouver l'intégralité de cette interview sur le site discours.vie-publique.fr.

Voici les plus savoureux extraits des propos de Bernard Cazeneuve, ce sosie d'Edouard Balladur en congés maladie :

la baisse des charges des entreprises est notre politique

restaurer la compétitivité des entreprises, le CICE de la baisse des charges s'inscrit dans cette perspective

20 milliards d'allègement de charges qui sont inscrits dans le budget 2014, c'est 10 milliards d'allègement de charges pour les entreprises en 2014, ce sera 16 milliards en 2015 et nous arriverons à 20 milliards en 2017. Quel est le gouvernement au cours des 10 dernières années – et même au-delà – qui a procédé à un tel effort de restauration de la compétitivité des entreprises

dans le budget 2014, nous avons non seulement le CICE mais nous avons également un allègement de la fiscalité sur les entreprises de 2 milliards par rapport au niveau des prélèvements de 2013. Ce que nous disons aujourd'hui, c'est que nous devons pouvoir créer les conditions d'un pacte de confiance avec les entreprises.

Il faut que ce pays réconcilie son peuple avec les entreprises, et que nous soyons défenseurs de nos entreprises qui, dans la compétition internationale, sont à la peine, parce que l'entreprise ce n'est pas un lieu d'exploitation, ce n'est pas un lieu d'accumulation de profits

Et moi, je souhaite que nous puissions faire en sorte que ce pays ait la fierté de ses entreprises, investisse dans ses entreprises et les accompagne dans la performance.

il faut que ce que nous allons faire pour les entreprises, qui correspond d'ailleurs aussi pour partie à ce que nous avons déjà engagé, permette de faire de l'innovation, de la compétitivité

simplifier la vie des entreprises

les entreprises vont voir leurs impôts baisser de façon très significative par l'impact du CICE…

les 20 milliards d'allègement de charges prévus par le crédit d'impôt compétitivité emploi

oui, en 2014 il va y avoir une baisse des charges qui pèsent sur les entreprises, et celle-ci va monter en puissance à travers la montée en puissance du crédit d'impôt compétitivité emploi.

moi je préfère aux postures et aux ukases – d'où qu'elles viennent – de bons compromis, c'est comme ça que l'Allemagne s'est modernisée.

je vois régulièrement les représentants du monde de l'entreprise

La stratégie de finances publiques dans laquelle nous sommes engagés, la volonté affirmée le 1er janvier par le président de la République d'alléger le coût du travail et de simplifier la vie des entreprises, dans un contexte où il faut qu'elles soient plus véloces dans la compétition internationale

Les 20 milliards d'allègement de charges que nous consentons au profit des entreprises

Je pense qu'aujourd'hui ce qu'il faut, c'est améliorer la productivité du travail par tous les moyens et la compétitivité des entreprises

lundi 3 février 2014

La droite est au pouvoir (102).

Le 1er février 2014 le site du Courrier picard publie une interview de Najat Vallaud-Belkacem, une ministre " socialiste " .

A la question suivante de Bakhti Zouad :
" Vous qui avez grandi à Amiens-Nord dans un quartier dit sensible, quel message pourriez-vous adresser aux jeunes qui y vivent, en particulier ceux issus de l'immigration ? "

la ministre " socialiste " répond :
" Moi, je refuse de les mettre dans une catégorie spéciale, le message que j'adresse va à tous les jeunes habitants des quartiers. J'ai envie de leur dire que dans une époque de crise économique, ils représentent finalement l'un des principaux atouts de la France. Ils doivent en être conscients. Créez votre propre entreprise ! Lancez-vous dans l'aventure ! Même si rien n'est évident. Sachez que c'est une chance d'être jeune. "

Cette chère ministre se moque avec allégresse des  jeunes des quartiers nord d'Amiens.
Le site de la communauté d'agglomération  "Amiens Métropole " nous apprend que le taux de chômage des 16-25 ans est de 57,1% dans ces quartiers :



dimanche 2 février 2014

La droite est (vraiment) au pouvoir (101).

Le député " socialiste " Thierry Mandon fait de son blog un tract pro patronal ( " pro entrepreneurs " en novlangue " socialiste " ) :




samedi 1 février 2014

La ministre " socialiste " qui murmure à l'oreille des patrons.

Le 17 janvier 2014 le site wwwhauteprovenceinfos.com met en ligne un article de Jean-Luc Icard consacré à une visite de charité de Fleur Pellerin, une ministre " socialiste " chargée de passer la brosse à reluire aux patrons  :