« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

jeudi 27 septembre 2012

Dans Le JDD du dimanche 16 septembre 2012 Jean-Luc Pouthier, membre du comité de rédaction de la revue Mil neuf cent, rend compte du dernier livre de Jacques Julliard, directeur de la revue Mil neuf cent. Copinage ou connivence?

Jean-Luc Pouthier se fait plaisir en utilisant ses plus belles brosses à reluire pour faire briller les mocassins de son ami Jacques Julliard qu'il côtoie depuis 1989 au comité de rédaction de la revue Mil neuf cent :

"Il existera désormais, et pour longtemps, Les Gauches françaises de Jacques Julliard (...) L’entreprise était ardue. (...) Toute la finesse du grand historien qu’est Jacques Julliard était nécessaire pour peindre ce tableau et fournir des instruments d’analyse appelés à durer.(...) Toutes celles et ceux qui connaissent Jacques Julliard, universitaire, jadis syndicaliste, éditorialiste, qui n’a jamais caché son engagement à gauche ; toutes celles et ceux qui apprécient l’homme de plume, retrouveront là un souffle narratif qui restitue personnages et décors sur la scène de l’Histoire. Les "portraits croisés" qui ponctuent le livre, de Robespierre et Danton à Mendès et Mitterrand, sont un bonheur de lecture. Jacques Julliard se fait plaisir et nous fait plaisir. (...) Si Jacques Julliard n’avait pas déjà publié tant de livres importants, il serait sans doute permis d’écrire que celui-ci est l’oeuvre d’une vie. Une vie mise au service d’un idéal qui a rarement été aussi bien restitué."

Jean-Luc Pouthier a été aussi :
_ rédacteur en chef de feu la revue Intervention (1982-1986) créée par Jacques Julliard
_ membre du comité de rédaction de feu la revue Cahiers Georges Sorel (1983-1988) dirigée par Jacques Julliard.

Amen.

mercredi 26 septembre 2012

BiblioObs, le site à prétention littéraire du Nouvel Observateur, fait la réclame du dernier livre de Pierre Jourde qui tient un blog sur BiblioObs. Etonnant, non?

Le 17 septembre 2012 BiblioObs, le site à prétention littéraire du Nouvel Observateur, met en ligne un article de Claudio Galderisi consacré au dernier livre de Pierre Jourde qui tient un blog sur BiblioObs:

 
Le 25 septembre 2012 BiblioObs, le site à prétention littéraire du Nouvel Observateur, met en ligne un entretien de Grégoire Leménager (qui dirige BiblioObs) consacré au dernier livre de Pierre Jourde qui tient un blog sur BiblioObs:

lundi 24 septembre 2012

Quand un élu "socialiste" et strauss-kahnien assimile les joueurs du PMU à des morts et à des légumes,

cela se passe dans Le Point.

Le 24 septembre 2012 le tabloid Le Point met en ligne un article consacré à "La nouvelle vie de Dominique Strauss-Kahn".

On peut y lire:
"(...) Un élu socialiste le jure : "Il n'est pas mort, n'est pas un légume, ne joue pas au PMU." "

Selon un rapport d'information du Sénat qui cite des statistiques établies par le PMU, il y avait en 2005 6,8 millions de parieurs (cf: http://www.senat.fr/rap/r06-058/r06-0589.html).

Si vous êtes joueur ou joueuse du PMU, parent ou parente de joueurs ou joueueses de PMU, ami ou amie de joueurs ou  de joueuses de PMU, vous savez maintenant que jouer au PMU ne vaut pas mieux que d'être "mort" ou d'être "un légume" pour un "élu socialiste" strauss-kahnien.

Le racisme social se manifeste souvent au détour d'une phrase d'apparence anodine. 

mercredi 19 septembre 2012

Et une connivence entre Colombe Schneck et Colette Fellous.

Le samedi 27 août 2011 Colette Fellous participait à l'émission de Colombe Schneck "Les liaisons heureuses" sur France Inter.

Le samedi 15 septembre 2012 Colombe Schneck participait à l'émission de Colette Fellous "Carnet nomade" sur France Culture.

Perdre sa vie à la gagner (46).

Vu sur le site www.zinfos974.com le 13 septembre 2012:


lundi 17 septembre 2012

Quand le directeur délégué de la rédaction de Libération, un certain Vincent Giret, étale son inculture politique cela ridiculise les salariés de Libération.

Lundi 17 septembre 2012 Vincent Giret signe l'éditorial de Libération consacré à l'élection du président de l'UMP par les militants.
Il écrit cette énorme bêtise:
"(...) Même balbutiante, cette tentative baroque d’élection interne est une première dans l’histoire d’une droite jusqu’ici tout entière vouée au culte du chef. Les militants auront le dernier mot et c’est en soi une petite révolution dans un parti où le chef s’est toujours imposé sans que nul n’ait pu en disposer.(...)".
Vincent Giret ne semble pas savoir qu'en novembre / décembre 1999 les militants du RPR (l'ancêtre de l'UMP) avaient à élire leur président qui fut une présidente (Michèle Alliot-Marie élue au second tour le 4 décembre 1999).

dimanche 16 septembre 2012

L'autonomie intellectuelle du sinologue François Jullien.

François Jullien vient de faire paraître chez Galilée "L''écart et l'entre. Leçon inaugurale de la Chaire sur l'altérité".
Voici ce qu'il écrit dans ses remerciements :

"Qu'il me soit permis, à l'occasion de cette leçon inaugurale, quelques remerciements: (...) à Annick Gentes-Kruch et Grégoire Olivier, qui, convaincus que les grands enjeux contemporains ne sont pas seulement économiques, mais aussi intellectuels, ont généreusement décidé d'apporter à cette création le soutien financier de PSA Peugeot Citroën, en tant que mécène principal de la Chaire (...)".

On ne peut que regretter de voir François Jullien céder à son tour aux sirènes du mécénat des entreprises qui colonisent les cerveaux, cela au moment où PSA annonce un plan social et continue de gaver ses dirigeants et ses actionnaires.
Nous espérons que François Jullien nous apportera ses lumières sur les ravages des plans sociaux en termes d'impacts sur l'altérité des sacrifiés aux dieux de la finance et sur le cynisme des prédateurs.

jeudi 13 septembre 2012

Quand Le Monde s'empresse d'infliger un cinglant démenti aux propos de Daniel Cohen dans la même édition où est complaisamment interviewé Daniel Cohen, cet "économiste" membre du conseil de surveillance du Monde.

Dans le supplément "Culture et idées" du Monde daté du samedi 8 septembre 2012 figure une interview de Daniel Cohen "vice-président de l'Ecole d'économie de Paris et membre du conseil de surveillance du Monde".
Daniel Cohen n'hésite pas à déclarer "La richesse est considérable mais le sentiment de privation intact".

Toujours dans Le Monde du samedi 8 septembre 2012 figure un article de Claire Guélaud titré "De plus en plus de pauvres, des riches toujours plus riches, des inégalités accrues".
On y apprend l'enquête "Les niveaux de vie en 2010" de l'INSEE établit qu'en France
_ 8,6 millions de personnes sont en dessous du seuil de pauvreté en 2010 soit 14,1% de la population
_ il y a eu 440 000 pauvres supplémentaires entre 2009 et 2010
_ seuls les 5% les plus riches ont vu leur niveau de vie progresser entre 2009 et 2010.

Il est vrai que Frédéric Lordon nous a rappelé que "début 2006 Le Plan B révélait les petits travaux casuels de Daniel Cohen pour la banque d’affaire Lazard Frères, pour lui donner respectueusement de son titre de senior adviser." (cf : http://blog.mondediplo.net/2012-07-19-Corruptions-passees-corruptions-presentes). 

C'est délicieux de voir Daniel Cohen prendre les lectrices et lecteurs du Monde pour des cons et sachant que le seuil de pauvreté est de 964 € par mois je propose que Daniel Cohen aille vivre pendant 2 ans (voire bien plus) à Aulnay sous Bois en ayant un revenu mensuel de 964 € pour qu'il puisse vérifier la pertinence de ses propos.

mardi 11 septembre 2012

Perdre sa vie à la gagner (45).

Vu sur le site du Figaro ce mardi 11 septembre 2012:


Franck Louvrier, l'ancien conseiller en communication de Nicolas Sarkozy, réussit un joli coup de communication en faisant brosser un portrait élogieux de Louvrier Franck par deux journalistes des Inrockuptibles nommées Hélène Fontanaud et Marion Mourgue.

Le 7 septembre 2012 le site des Inrockuptibles met en ligne un portrait de Franck Louvrier (ancien conseiller en communication de Nicolas Sarkozy), portrait qui n'est pas sans évoquer les odes à Staline que publiait La Pravda.

Morceaux choisis :

"L’ancien conseiller en communication de Nicolas Sarkozy, Franck Louvrier, a toujours été beaucoup plus qu’un collaborateur pour l’ex-chef de l’État, qui faisait rarement un pas sans lui. Le voilà rendu à la vie normale”. Toujours aussi discret.
(...) Dans les usines, il devisait avec les journalistes, tout en suivant le Président de quelques pas. (...) il arrive au rendez-vous sans tablette numérique, le teint hâlé, claquant la bise, et laissant son portable dans sa veste. Tout est fait pour souligner qu’il n’est “plus sous la pression de l’info”. (...) “Une nouvelle vie passionnante commence” à la tête de Publicis Events. (...) Homme de communication par nature et par formation, Franck Louvrier apparaît tout en ellipses quatre mois après la défaite de son champion à la présidentielle. (...) au détour d’une phrase, on comprend que la passion n’est pas éteinte. (...) Première fois aussi depuis quinze ans qu’il s’est accordé quatre semaines de vacances. Dont sept jours en bateau. “Ça permet tout de suite de s’évader.” Il en avait besoin après le tourbillon des années Sarkozy. (...) Pouvait-on pourtant imaginer duo plus dissemblable que celui formé par Nicolas Sarkozy et Franck Louvrier. L’un, petit, nerveux, volubile, tactile ; l’autre, grand, tout en maîtrise de soi, affable, flegmatique. L’ancien “dir com” de l’Élysée, qui s’est fait remarquer au début des années 1990 au RPR où il travaillait pour Alain Juppé, n’attire d’ailleurs que les louanges. Nathalie Kosciusko-Morizet, porte-parole de Sarkozy durant la campagne, salue “une forme de sérénité dans un domaine marqué pourtant par les coups de stress et d’accélération”. Éric Ciotti, directeur de campagne de François Fillon, acquiesce : “Il était toujours d’humeur égale et disponible. Et très loyal à Nicolas Sarlozy sans exprimer ni état d’âme ni doute.”
En grattant un peu, on trouve aussi de la roublardise. Franck Louvrier savait enfumer les journalistes. (...) Louvrier se revendique comme un homme de communication (...)"

Philippe Val invente les emplois vieux sur France Inter en maintenant à l'antenne Ivan Levaï (septuagénaire de 75 ans qui présente la revue de presse du 7/9 du week-end) et Elisabeth de Fontenay (septuagénaire de 78 ans qui présente Vivre avec les bêtes).

Bravo!

dimanche 9 septembre 2012

Le vendredi 7 septembre 2012 Colombe Schneck de France Inter gratifie les auditeurs de France Inter et les lecteurs du site de France Inter d'un copinage décomplexé (à la Sarkozy-Arnault) avec sa copine Sophie Avon qui est une chroniqueuse de France Inter.

Colombe Schneck a une micro-chronique de deux minutes sur France Inter du lundi au vendredi à 5h44 baptisée L'attrape-livres (le titre a été choisi pour montrer que Colombe a une vraie culture littéraire).
Vendredi 7 septembre 2012 Colombe Schneck rend compte du dernier livre de Sophie Avon qui est une chroniqueuse du Masque et la plume qui est une émission de France Inter.
Voici ce qu'on peut voir sur le site de France Inter au sujet de cette chronique:




samedi 8 septembre 2012

Plaignons le milliardaire français Bernard Arnault qui serait sur le point de devenir un déserteur fiscal en demandant la nationalité Belge.

Vu sur le site du Point ce samedi 8 septembre 2012:

" Source AFP
Le patron de l'empire du luxe LVMH, Bernard Arnault, première fortune de France et d'Europe et quatrième fortune mondiale, a entamé des démarches pour obtenir la nationalité belge, rapporte samedi le quotidien La Libre Belgique. Bernard Arnault, 63 ans, a déposé une demande à la commission des naturalisations de la Chambre des représentants, l'une des deux chambres du Parlement belge.
Le président de la commission des naturalisations, Georges Dallemagne, interrogé par le quotidien, a expliqué que la demande avait été reçue la semaine dernière. "Le dossier sera traité comme tous les autres. Il y en a 47 000 sur notre table", a-t-il souligné, expliquant que le Code de la nationalité belge "prévoit qu'un candidat à la naturalisation doit avoir 18 ans accomplis, prouver trois ans de résidence en Belgique et, si ce n'est pas le cas, démontrer qu'il a des attaches véritables avec la Belgique".
La Libre Belgique rappelle que, bien que résidant à Paris, Bernard Arnault dispose aussi d'un domicile à Bruxelles, et s'interroge sur de possibles raisons fiscales à sa démarche, au moment où le président français François Hollande a réaffirmé son intention de taxer à 75 % les plus hauts revenus.
Proche de l'ancien président Nicolas Sarkozy et libéral revendiqué, Bernard Arnault possède une fortune estimée à 41 milliards de dollars par le magazine américain Forbes. Après la victoire de la gauche en 1981, il s'était exilé aux Etats-Unis pendant trois ans."
 

lundi 3 septembre 2012

Le cumulard Nicolas Demorand se rebiffe.

Vendredi 31 août 2012 Libération fait sa une avec "Les cumulards se rebiffent".
L'éditorial titré "Verrouillage" est par signé Nicolas Demorand:
" (...) c’est désormais au non-cumul des mandats d’entrer dans la grande zone de flou. «Ça a des avantages !» disent, la main sur le cœur, ceux qui ne veulent pas abandonner une once de pouvoir. (...) Que les sièges soient majoritairement réservés, en dépit de quelques très petits progrès, à des hommes blancs d’un âge certain ne semble pas déranger les grands barons du PS, établis dans leurs «fiefs». Et prêts à s’asseoir sur le vote des militants et les engagements de Martine Aubry, pourtant très clairs sur la fin du cumul et des cumulards. Drôle de conception de la démocratie." 

L'ours de Libération nous apprend que Nicolas Demorand est:
_ Cogérant de Libération
_ Coprésident du directoire de Libération
_ Directeur de la publication et de la rédaction de Libération.