« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

samedi 28 avril 2012

Franz-Olivier Giesbert fait pleins de papouilles à son ancien employeur Jean Daniel.

Franz-Olivier Giesbert dirige Le Point, un hebdomadaire pro-capitalisme et pro-libéralisme.
De 1971 à 1988 il a été l'employé de Jean Daniel au Nouvel Observateur, un hebdomadaire pro-libéralisme et pro-capitaliste.

Les 19 et 26 avril 2012 Le Point publie une longue interview de Jean Daniel réalisée par Franz-Olivier Giesbert et Christophe Ono-Dit-Bio.

Les réponses de Jean Daniel montre qu'il est bien le père spirituel des modestes, intelligents et cultivés Franz-Olivier Giesbert, Laurent Joffrin et Nicolas Demorand.

Voici quelques extraits des propos de Jean Daniel:

(...) on m'a toujours vu comme un intellectuel
(...) Rien ne vaudra jamais pour moi le sourire de bonheur de l'aimée dans la contemplation commune d'une oeuvre d'art ou lors d'une promenade à la campagne avec elle, cheveux au vent, et dont je tiens le bras nu.
(...) J'ai vu vieillir Claude Lévi-Strauss
(...) lorsque j'ai réuni une équipe merveilleuse pour faire un journal
(...) Je souhaiterais que dans certaines biographies ou dans les manuels des historiens des idées quelques étudiants en mal de thèse se souviennent que, comme le dit Léopold Senghor, je suis l'un des premiers à avoir théorisé la décolonisation ; que, comme l'a écrit René Rémond, j'ai introduit dans les médias une sensibilité nouvelle au fait religieux, ainsi que le concept de la tragédie grecque dans le conflit israélo-palestinien. Et je n'ai jamais séparé du journalisme la littérature, l'histoire et la philosophie. Montaigne, Diderot, Gide et Bergson, ces maîtres ont été constamment présents.
(...) Simone de Beauvoir a tout fait pour coucher avec lui [Albert Camus], mais elle n'était pas son genre, comme il me l'a dit un jour [Entre nous, elle n'était pas le mien non plus...].


"(...) je crois bien que si Beauvoir avait réussi à coucher avec lui [Albert Camus], Sartre, qui tolérait l'éclectisme de ses amours - c'était une convention entre eux, comme vous savez - en aurait été jaloux... (...) Son amitié était à la fois chaleureuse, stimulante et attentive. Il a publié mon premier livre dans sa collection et il a justifié publiquement son choix. À Caliban, dans la joie, puis à L'Express, dans le drame, nous ne nous sommes pas quittés. J'avais besoin de son avis. Je me suis toujours senti en insécurité lorsque je le devinais en désaccord avec moi. Après son prix Nobel, comme je lui manifestais mon inaltérable fidélité en dépit de nos désaccords sur l'Algérie, il m'a écrit : "L'important est que nous soyons vous et moi déchirés."
(...) Notre rôle au Portugal a été considérable si vous lisez les Mémoires de Mario Soares. Je suis l'homme de trois ruptures : avec les militants de l'Algérie française, avec les staliniens et avec les ultrasionistes.
(...) "Si nous étions attaqués, je m'adresserais à l'Otan", m'avait dit Berlinguer.
(...) Ma guerre, c'est dans trois nouvelles intitulées "L'ami anglais" que je l'ai racontée. Vous avez eu l'obligeance de noter qu'il y avait un personnage, le Maltais, qui était destiné à rester. C'est dans Le Point de Claude Imbert que François Nourrisier a publié un immense article célébrant le romancier que révélaient Les carnets...
(...) N'oubliez pas que je n'ai pas hérité un journal, je l'ai créé, et ça a été un véritable apostolat. J'étais comme le responsable d'un monastère. Quoi que je fisse, je pensais toujours au journal.
(...) ces romans que je n'ai pas écrits, je les ai vécus.Rien que ces derniers mois, j'ai vécu trois événements d'un romanesque troublant. D'abord, je suis retourné aux États-Unis, où j'ai eu la visite d'un agent de la CIA qui m'a dit que Castro, qui a présenté les deux premiers tomes de ses Mémoires, voulait me voir. Et il m'apprend une histoire invraisemblable : Castro, que j'ai rencontré à La Havane la veille de l'assassinat de Kennedy à Dallas, pensait que j'étais envoyé par Kennedy pour le tuer, lui, Castro ! Ensuite, je vais au Portugal. Antonio Lobo Antunes, un immense écrivain, m'invite chez lui. Et il me montre, dans sa bibliothèque, reliés, tous les articles que j'ai écrits sur l'Algérie pendant sept ans. Il me dit : "Toutes les semaines, on les attendait comme on attend le nouveau chapitre d'un roman. Un roman sur la décolonisation et sur la liberté, le roman qui a inspiré la révolution des oeillets." Enfin, autre voyage à New York, pour une conférence sur Camus à la New York University. Après la conférence, alors que je signe mes livres, un homme vient me voir, portant beau. Il me dit : "Ne me dédicacez pas votre livre, on verra si je le mérite." Il me demande si j'ai un moment pour parler tranquillement, dehors. Je sors avec lui, et il m'annonce : "C'est moi qui ai tiré sur vous à Bizerte en juillet 1961. J'étais un jeune parachutiste. Depuis, j'ai lu tous vos livres. Et je me dis que j'ai failli tuer l'auteur que j'admirais." Voilà ce qu'il me dit. En quelques mois, ces trois pans de mon passé qui reviennent me font dire que le roman est là quand même... 
(...) "

Emmanuel Lemieux et Arnaud Viviant: je t'aime, moi aussi.

Emmanuel Lemieux rend compte d'un livre d'Arnaud Viviant qui rend compte d'un livre d'Emmanuel Lemieux...

Je t'aime:


moi aussi:



jeudi 26 avril 2012

Pierre Weill transforme France Inter en commissariat sarkozo-lepéniste.

Faut-il voir un lien entre les campagnes sécuritaristes de Nicolas Sarkozy et de Marine Le Pen avec la thématique dominante que Pierre Weill imprime à l'émission Le téléphone sonne sur France Inter.
Quelques éléments de réponses avec des sujets "traités" au cours des mois de mars et avril 2012 dans cette émission:










Propagande sarkozyste sur le site de France Inter (6).

Vu sur le site de France Inter le jeudi 26 avril 2012 à 14h25:


mercredi 25 avril 2012

Une connivence post mortem de Jérôme Garcin.

Dans Le Nouvel Observateur du 19 avril 2012 Jérôme Garcin rend compte d'un livre de Michel Cournot, un chroniqueur du Nouvel Observateur mort en 2007:
"(...) les étincelants articles donnés par Michel Cournot à "l'Obs" (...) De beaux yeux dans un beau visage (...) cet adolescent de 80 ans (...) il eût le goût très sûr (...) Impatient et fervent (...) "

mardi 24 avril 2012

Une connivence bisouteuse de Rachida-Dati-de-l'UMP avec Rémy Pfimlin le PDG de France Télévisions.

Rémy Pfimlin est le PDG de France Télévisons nommé par Nicolas Sarkozy en 2010.

Rachida Dati est une ancienne ministre UMP de Nicolas Sarkozy.

Dimanche 22 avril 2012, on a pu voir sur l'antenne de France 2 Rachida Dati faire la bise à Rémy Pfimlin.

Nous avions pu voir il y a quelques années Arlette Chabot (l'ancienne patronne de l'info sur France 2) faire la bise à Charles Millon, Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy.



Perdre sa vie à la gagner (40).

Vu sur le site du Figaro le mardi 24 avril 2012:


lundi 16 avril 2012

Nicolas Demorand est-il "complexe" ou simplet?

Depuis qu'il travaille dans les médias Nicolas Demorand adore exhiber ce qu'il croit être sa "culture" et saupoudre sans 'complexe" ses indigestes éditoriaux de phrases garnies de "complexité".
Florilège à partir de ses éditoriaux publiés par Libération:

_ le 11 avril 2012: " La Résistance avait été violente, meurtrière, tragique, complexe et sombre. Mais elle avait été aussi leur jeunesse"

_ le 22 mars 2012: "la sublime complexité de ce que nous sommes tous"

_ le 9 mars 2012: "décrypter les mécanismes complexes des systèmes électifs et des institutions qui orientent ou pervertissent l’exercice du pouvoir"

_ le 23 novembre 2011: "Une figure évidemment aussi complexe que son mari"

_ le 22 octobre 2011: "ce n’est pas faire preuve d’idéalisme béat que de croire aux vertus de la liberté, aussi complexe et tortueux que soit son chemin"

_ le 8 septembre 2011: "les appartenances politiques des vignerons sont aussi complexes et imbriquées que les micro-parcelles bourguignonnes"

_ le 8 août 2011: "la chaîne complexe qui permet aux Etats de se procurer de l’argent"

_ le 22 mars 2011: "scrutin complexe et baroque"

Nicolas Demorand


dimanche 15 avril 2012

Le vieux routier des médias Stéphane Paoli conjugue (avec constance) ménage et copinage.

Définition des "ménages" proposée par le site d'Acrimed (cf : http://www.acrimed.org/mot55.html) :
"Dans le jargon de la profession, les « ménages » désignent notamment les prestations des journalistes qui mettent leur notoriété au service une entreprise privée ou une institution publique pour animer service de l’animation de débats en tous genres. Ces activités, surtout quand elles sont rémunérées, sont, en principe interdites, pas les codes de déontologies, mais les transgressions sont tolérées, surtout par ceux qui bénéficient ou espèrent bénéficier de « ménages ». "

Stéphane Paoli est bien connu pour son amour des ménages et des copinages, cf :
_ http://www.acrimed.org/article1856.html
_ http://www.acrimed.org/article2171.html
_ http://www.acrimed.org/article2139.html
_ http://www.acrimed.org/article2190.html

Dimanche 15 avril 2012, Philippe Lemoine, "Président du forum d'Actions Modernités", était l'un des invités de Stéphane Paoli dans 3D sur France Inter.

Le "forum d'Actions Modernités" organise des fiestas patronales parfois animées par Stéphane Paoli de France Inter :



vendredi 13 avril 2012

Franz-Olivier Giesbert "fait du bien" à son employée Elisabeth Lévy.

Franz-Olivier Giesbert dirige Le Point.
Elisabeth Lévy écrit des articles dans Le Point.

Le jeudi 12 avril 2012 le site du Point met en ligne un article de Franz-Olivier Giesbert consacré au dernier livre d'Elisabeth Lévy
"(...) le livre d'Élisabeth Lévy, dont les lecteurs du Point connaissent la signature, fait du bien. Elle l'a titré : La gauche contre le réel, ce qui réduit son propos, en vérité infiniment plus large. Que l'on partage ou non ses idées - ce qui n'est pas forcément mon cas, loin de là -, on ne peut qu'approuver sa démarche (...) Élisabeth Lévy se livre ici à une défense et illustration de la célèbre formule faussement attribuée à Voltaire : "Je ne partage pas vos idées, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous puissiez les exprimer."
Recroquevillé sur son nombril, notre pays, désormais spécialisé dans la production de bâillons, supporte de moins en moins les voix discordantes, à droite, à gauche ou au centre. Ce que démontre ce brillant pamphlet, c'est que le stalinisme n'est pas mort et qu'en France il bouge encore..."

Au fait, dans le dernier paragraphe de son article Franz-Olivier Giesbert parle-t-il du "stalinisme" d'Elisabeth Lévy?

Enfin, le titre de l'article montre que Franz-Olivier Giesbert sait récompenser le petit personnel besogneux: "Eloge d'Elisabeth Lévy, petit soldat de la liberté d'expression".

jeudi 12 avril 2012

Raymond Aubrac mangeait-il les enfants?

Mercredi 11 avril 2012 le site de Marianne publie une interview de Stéphane Courtois faite par Jean-Dominique Merchet (cf : http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Raymond-Aubrac-etait-un-agent-communiste_a573.html).
Cette interview est consacrée à Raymond Aubrac mort le 10 avril 2012.

Raymond Aubrac est l'un des symboles de la Résistance.
Pour Stéphane Courtois Raymond Aubrac était un nageur comme la capture d'écran ci-dessous en témoigne :

































On note, au passage, que Stéphane Courtois n'a pas besoin de preuves pour étayer ses assertions.

Pierre Desproges a dû s'inspirer (par anticipation) des élucubrations de Stéphane Courtois pour écrire :
"C'est à cela qu'on reconnaît les communistes: ils sont fous, possédés par le diable, ils mangent les enfants et, en plus, ils manquent d'objectivité."nquent d’objectivité.

Connivence "intelligente" de Pierre Assouline avec son patron Jean Birnbaum.

Pierre Assouline est chroniqueur au supplément "Livres" du Monde.
Jean Birnbaum dirige le supplément "Livres" du Monde.

Dans le supplément "Livres" du Monde daté du 13 mars 2012 Pierre Assouline fait le compte-rendu d'un colloqué intitulé "Les facultés de juger" et auquel participait Jean Birnbaum.
Pierre Assouline se fait un plaisir de citer son patron:
" (...) "On peut lire en ennemi, comme le fait par exemple Eric Marty avec Genet ou Althusser. Lire en ennemi est parfois moins violent que critiquer en faux-cul", répondit Jean Birnbaum. (...). Qu'on se le dise: il est des colloques d'où l'on sort plus intelligent qu'on y était entré."

Qu'on se le dise: il est un supplément "Livres" où la lèche a encore de beaux jours devant elle.

mercredi 11 avril 2012

Propagande sarkozyste sur le site de France Inter (5).

Mardi 10 avril 2012 à 9h00 le site de France Inter ne fait toujours pas état d'un sondage Ipsos-Logica-Business consulting réalisé les 6 et 7 avril 2012 pour France Télévisions, Radio France (dont fait partie France Inter) et Le Monde alors que, par exemple, le site Le Télégramme.com y consacre un article.
Par contre, le site de France Inter mentionne un sondage Opinion Way "favorable" à Nicolas Sarkozy.

Peut-on expliquer cette invisibilité tardive du sondage Ipsos sur le site de France Inter (alors que le groupe Radio France auquel appartient France Inter en est un des commanditaires) par le fait que ce sondage soit "défavorable" à Nicolas Sarkozy?




Site de Le Monde le 10/4/2012.

Site de Le Monde le 10/4/2012.

Une connivence "rare" du Canard enchaîné avec son dessinateur Cardon.

Dans Le Canard enchaîné du 28 mars 2012 Jean-Luc Porquet rend compte de la réédition d'un album de Cardon, un dessinateur du Canard enchaîné:
"C'est un album rare (...) Cardon avait réalisé là un tour de force (...) l'ami Cardon (...) la vision de Cardon est ici prémonitoire (...)".

Une "inclassable" connivence du Canard enchaîné avec son dessinateur Wozniak.

Dans Le Canard enchaîné du 28 mars 2012 Jean-François Julliard rend compte du dernier livre de Wozniak qui est un dessinateur du Canard Enchaîné:
"(...) cet inclassable livre (...) Grâce à lui, les grisailles urbaines deviennent exotiques (...) ce fou de la couleur (...)".

mardi 10 avril 2012

Le site du Monde est envouté par Nicolas Sarkozy.

Mardi 10 avril 2012 à 17h la section du site du site du Monde consacrée aux blogs relatifs à l'élection présidentielle 2012 fait apparaître à

_ 7 reprises le nom de Sarkozy,
_ 2 reprises le nom de Mélenchon,
_ 1 reprise le nom de Gollnisch,
_ 1 reprise le nom de Hollande


Scoop mondial sur Jean-Luc Mélenchon.

Voici surligné en jaune dans les captures ci-dessous un scoop inouï sur les mauvais goûts musicaux de Jean-Luc Mélenchon que les médias les plus indépendants (des très riches amis de Nicolas Sarkozy et de Carla Bruni-Sarkozy) et sérieux s'empressent de diffuser:





lundi 9 avril 2012

Le Monde compare Christophe Barbier à Beaumarchais et à La Bruyère.

Dans Le Monde du 9 avril 2012, Béatrice Gurrey fait la critique très enthousiaste du livre de Christophe Barbier, Maquillages : les politiques sans fard (Grasset), galerie de portraits dont seul celui consacré à François Hollande est jugé « mi-chèvre, mi-chou, un peu ennuyeux. » Mais , « rien d’autre ne l’est pourtant dans ce livre ». L’ouvrage du directeur de L’Express et chroniqueur à itélé n’est pas apprécié avec tiédeur : « Ce livre est un régal qu’on déguste en riant, charmé par le brio de l’artiste. Le compulsif chroniqueur à l’écharpe rouge a été comparé à Daumier, à Beaumarchais, mais c’est peut-être La Bruyère qu’il faudrait convoquer tant il y a là de caractère(s). »

Barbier est enfin qualifié d’« écrivain sans poudre aux yeux. »

dimanche 8 avril 2012

Légion d'honneur pour les serviteurs médiatiques.

Qu'il est doux de voir un potentat et des employés du Parti de la Presse et de l'Argent figurer dans la promotion de la Légion d'honneur ce 8 avril 2012 en compagnie de l'ancien jockey Yves Saint-Martin:

_ Danièle Breem, "ancienne rédactrice en chef adjointe dans une chaîne de télévision", 

_ Marina Carrère d'Encausse, "coprésentatrice et directrice de la rédaction d'un magazine de santé" sur France 5,

_ Eric Neuhoff, "journaliste" à Madame Figaro,

_ Arnaud Nourry, "président-directeur général d'une maison d'édition" nommé Hachette Livre, une société du groupe dirigé par le marchand d'armes Arnaud Lagardère,

_ Catherine Pégard, ancienne journaliste du Point,

_ Eric Roussel, "journaliste",

_ Thierry de Scitivaux, "journaliste".

La starlette des marchés Brigitte Jeanperrin conjuge (avec frénésie) ménage et copinage.

Depuis septembre 2011, tous les samedis de 7h43 à 7h50 dans "L'interview éco" sur France Inter Brigitte Jeanperrin nous fait le catéchisme capitaliste.

Samedi 7 avril 2012 elle recevait Xavier Fontanet ("Ancien PDG d'ESSILOR").

Cette interview tombait à point car le mardi 15 mars 2011 était organisé au Palais Brogniart un grand raout patronal au cours duquel devaient être remis des "trophées des binômes PDG/DRH" lors d'une cérémonie présidée par Xavier Fontanet, cérémonie dont les entretiens devaient être animés par Brigitte Jeanperrin:


Le "politologue" Dominique Reynié étale son inculture politique.

Dominique Reynié, est un "politologue" médiatique, professeur à Sciences po, prix du livre politique 2012 et Laisse d'or du n° 23 de PLPL (cf : http://www.homme-moderne.org/plpl/n23/p1-1.html).

Le 5 avril 2012 le site du Figaro publie une interview de Dominique Reynié :
"(...) En 2012, les suffrages de gauche se concentrent sur deux candidats. C'est une première depuis 1974.(...)".
Dominique Reynié a tout faux: en 1974 Mitterrand était le candidat du PS et du PC dès le 1er tour, et depuis 1981 il y a toujours eu au 1er tour un candidat soutenu par le PS et un autre soutenu par le PC.

Dominique Reynié

jeudi 5 avril 2012

Quand la "gauche" ne veut pas gêner les oligarques des médias.

Quand des responsables de  "gauche" interpellés par des auditeurs sur la question de la propriété des médias bottent en touche et ne prennent aucun engagement précis.

France Inter – Inter-activ’ – lundi 03 janvier 2011

Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie – Les Verts, est l'invité d'Inter activ'.

_ Patrick Cohen (l'animateur d'Inter activ'): « Et bien justement, des questions de programme au standard d'Inter avec Pierre-Henri qui nous appelle de l'Ardèche. Bonjour Pierre-Henri. »

_ Pierre-Henri: « Bonjour »

_ Patrick Cohen: « Nous vous écoutons. »

_ Pierre-Henri: « Oui, alors madame Duflot puisque vous dites être de gauche, pouvez-vous me dire si vous êtes favorable ou pas à la dé-privatisation de TF1, la télé du fric et de la droite? »

_ Cécile Duflot [visiblement sous le charme de Pierre-Henri]: « eh, eh »

_ Patrick Cohen: « Merci Pierre-Henri, c'était pas la la question que vous nous aviez annoncée au standard, mais c'est très bien, allez-y Cécile Duflot. »

_ Cécile Duflot: « Ce que je crois, je crois plusieurs choses. D'abord j'ai dit je suis écologiste. Ca veux dire que je suis aussi héritière des valeurs de gauche, mais je le redis parce qu'à chaque fois on veut nous refaire rentrer dans ce débat là. Je pense que c'est intéressant justement de savoir qu'est-ce qu'on veut faire concrètement et sa question est juste sur les médias. Je pense qu'il y a deux choses très importantes, d'abord la liberté de la presse. Vous l'avez dit c'est pas anecdotique d'en parler quand on voit ce qui se passe en Europe dans un pays qui va effectivement présider l'Union européenne qui est la Hongrie. On se dit que c'est quelque chose de très important et je pense qu'une des choses essentielles c'est de délier un certain nombre d'intérêts économiques de la possession d'un certain nombre de médias, et je pense en particulier que tous ceux qui vivent de la commande publique, et je pense aussi aux industries de l'armement, doivent avoir une déconnexion avec le fait de posséder un certain nombre de médias parce que sinon on est dans une situation bloquée. Ensuite, sur ce que, est-ce qu'il faut que toute la télévision soit publique, moi je suis pas certaine, je pense que c'est, l'initiative privée qui n'est pas forcément une initiative à vocation commerciale, on peut très bien avoir des télévisions associatives, on peut développer les médias dans le tiers secteur de l'économie sociale et solidaire, c'est quelque chose de très intéressant. » 

France Inter – Inter activ' – vendredi 12 novembre 2010 

_ Patrick Cohen (l'animateur d'Inter activ'): « Benoît Hamon le porte parole du PS est notre invité pour encore un quart d'heure.
01 45 24 7000 c'est le numéro du standard de France Inter où Jean-Philippe nous appelle de la région parisienne, bonjour Jean-Philippe. »

_ Jean-Philippe: « Bonjour »

_ Patrick Cohen: « Nous vous écoutons »

_ Jean-Philippe: « Oui, dans l'hypothèse où la gauche revient au pouvoir en 2012, est-ce que vous proposez Benoît Hamon de déprivatiser TF1 sur le champ ou bien allez-vous continuer à vous coucher devant le groupe Bouygues? »

_ Patrick Cohen: « Ah ben voilà, une question Benoît Hamon »

_ Benoît Hamon: « C'est direct. Vous voyez qu'en fait je suis pas si radical que ça dans les propositions. »

_ Patrick Cohen: " « Ah bé y a de tout »

_ Benoît Hamon: « Non, nous ne proposons que de limiter la concentration dans, dans le capital des entreprises euh de médias, et notamment de surveiller tout particulièrement la concentration liée aux entreprises qui vivent de la commande publique et qui sont propriétaires des médias. Nous pensons que ce n'est pas sain pour une démocratie que des entreprises qui vivent de la commande publique soient aussi celles qui possèdent les principales, les principaux médias privés dans ce pays donc nous ferons en gros cette réforme que nous voulions faire il y a déjà quelques années de cela et que nous n'avons pas faite en matière de limitation de la concentration. » 

France Inter – Inter-activ’ – vendredi 29 décembre 2006

_ Pierre Weill (l'animateur d'Inter activ') : « Pour vous répondre dans Inter – activ’ au 01.45.24.7000 ce matin, Pierre Moscovici qui est Vice - Président du Parlement européen et ancien ministre socialiste des affaires européennes, et nous parlons ce matin de l’agrandissement de l’union européenne […]
On va au standard d’Inter – activ’. André se trouve dans l’Ardèche. Bonjour André ! »

_ André: « Oui, bonjour ! »
 
_ Pierre Weill : « Vous êtes sur l’antenne, on vous écoute. »

_ André: « Oui, monsieur Moscovici, vous prétendez être un homme de gauche, alors allez vous lutter pour une réappropriation des médias par les citoyens, et pour cela :
  * militer pour la renationalisation de TF1,
  * militer pour l’expropriation des médias des marchands d’armes de mort Lagardère et Dassault [on entend Moscovici aspirer dans la paille de son jus de fruit]
  * et par exemple militer pour rendre aux auditeurs France Inter,une radio confisquée par les attachés de presse du MEDEF et de Pascal Lamy »

_ Pierre Weill [coupant André] : « Non, non, attendez. Euh là André vous ne jouez pas le jeu euuhh. Vous savez que cette émission c’est très simple, on reçoit des appels au standard de France Inter. Nos standardistes notent les questions. On essaye de ne pas traiter plusieurs thèmes plusieurs fois. Alors là ce matin euh on nous avait dit que vous vouliez parler des grands projets européens, et puis subitement vous nous faites une grande tirade [ 20 secondes...] contre les médias, vous visez France Inter en disant que des attachés de presse seraient là pour organiser nos émissions, c’est absurde, ça n’a aucun sens euh Pierre Moscovici, est-ce que dans le domaine, par exemple, lorsqu’un homme comme François Bayrou dit que Nicolas Sarkozy contrôle certains médias, est-ce que vous approuvez ? Voyez, je prolonge cette question qui était pas prévue mais c’est vrai que c’est un thème qu’on a entendu durant ces dernières semaines. »

_ Pierre Moscovici : « Je pense que le rapport entre les médias et la politique est un vrai sujet. C'est-à-dire que le le fait qu’il y ait un petit nombre de grands médias télévisuels qui soient contrôlés c’est vrai par des industriels de l’armement, qu’ils aient des amitiés politiques peut poser difficulté. Pour autant je ne suis favorable à aucune forme de renationalisation, je ne suis pas non plus favorable à un contrôle, retour en arrière sur le service public, on n’est pas à l’époque de l’ORTF, il faut trouver des des manières qui permettent de faire respecter le pluralisme, de lutter contre les concentrations, mais c’est plutôt, si vous voulez, la régulation de la concurrence que je prône, que je ne sais quel retour à une période qui est maintenant totalement derrière nous, mais en pour autant ne soyons pas non plus naïfs, oui c’est vrai que les amitiés de Nicolas Sarkozy avec tel ou tel peuvent poser problème bien sûr, notamment dans le groupe … TF1 »

_ Pierre Weill : « Bon, espérons que les prochains auditeurs de France Inter que nous aurons sur l’antenne ne seront pas masqués, en tout cas ce qu’a dit André à propos de France Inter est totalement absurde, [ PW hurle] le MEDEF ne contrôle rien à France Inter. Nous sommes une station de radio totalement libre ! Qui est le prochain auditeur ? C’est Frédéric à Pau, bonjour Frédéric. Frédéric, vous êtes sur l’antenne. »

_ Frédéric: « Oui, bonjour à tous, retour à l’Europe »

_ Pierre Weill : « Oui c’est mieux ! »

Anne Crignon et Nathalie Funès: copinage au Nouvel Observateur.

Dans Le Nouvel Observateur du 29 mars 2012 Anne Crignon rend compte du dernier livre de Nathalie Funès du Nouvel Observateur:
"(...) une enquête fascinante (...)".

Dans Le Nouvel Observateur du 11 novembre 2010 Anne Crignon rendait compte d'un livre de Nathalie Funès du Nouvel Observateur.

Jean-Paul Dubois célébré par son ancien employeur.

Jean-Paul Dubois est un ancien journaliste du Nouvel Observateur.
A l'occasion de l'attribution du Prix Alexandre Vialatte 2012 à Jean Paul Dubois le site du Nouvel Observateur met en ligne un article du Nouvel Observateur paru le 3 novembre 2011 et consacré à Jean-Paul Dubois.

mercredi 4 avril 2012

(Nicolas) Demorand, le (Nicolas) Sarkozy de Libération?

Il semblerait que Nicolas Demorand, le directeur de Libération, suscite auprès de ses salariés et de ses confrères une réelle affection:











Perdre sa vie à la gagner (39).

Vu ce mercredi 4 avril 2012 sur les sites du JDD et du Midi Libre (article de David Pagès):






mardi 3 avril 2012

Propagande sarkozyste sur le site de France Inter (4).

Mardi 3 avril 2012 le site de France Inter titre: "Croisement des courbes du baromètre IPSOS France Inter". Il faut lire le sous-titre pour voir qu'il s'agit des courbes des intentions de vote pour le 1er tour.

Par contre, nulle mention du fait que les courbes sont loin de se croiser au second tour.
Pour cela il faut aller lire le sondage.

L'essentiel semble être d'entretenir l'espoir dans le camp/clan sarkozyste et peu importe pour le rédacteur du titre mis en ligne sur le site de France Inter la prévision du résultat du second tour.



lundi 2 avril 2012