« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

dimanche 23 décembre 2012

Auto-promotion moustachue sur Mediapart.

Le 21 décembre 2012 le site de Mediapart met en ligne un article intitulé : "La bibliothèque de Mediapart." Une rubrique entière se nomme "Par nos journalistes".
Ce n'est pas par hasard que le patron de Mediapart, le moustachu Edwy Plenel, est le copain d'Alain Minc et a été télé-vendeur sur LCI (sur ce comique cf : http://didiereribon.blogspot.fr/2012/01/pour-memoire-plenel-tel-quel.html).

Argument de vente: "Progressivement, se construira ici la "bibliothèque idéale" de Mediapart au fil de nos lectures et envies.

vendredi 21 décembre 2012

Guillaume Erner croit au Père Noël et au copinage.

Depuis septembre 2011 Guillaume Erner produit et anime "Service public", une émission diffusée sur France Inter du lundi au vendredi de 10 h à 11h.

Jeudi 20 décembre 2012 le thème de l'émission est "Au secours le Père Noël revient : Faut-il mentir aux enfants ?".
Parmi les invités il y a Gérald Bronner, co-auteur d'un livre (oublié) avec Guillaume Erner.

mercredi 12 décembre 2012

Nicolas Demorand est un homme "profondément profond", hmmmm!!!

Nicolas Demorand dirige Libération depuis mars 2011 et il adore injecter les termes "complexe" et "paradoxal" dans ses éditoriaux (cf : http://vanessa-schlouma.blogspot.fr/2012/04/nicolas-demorand-est-il-compexe-ou.html et http://vanessa-schlouma.blogspot.fr/2012/07/nicolas-demorand-le-bateleur-un-tic-de.html).

Il adore aussi utiliser le terme "profond" car Nicolas Demorand connaît l'ivresse des profondeurs managériales

_ le 18 juillet 2012 : "Un clair-obscur rongé par de profondes zones d’ombre."

_ le 25 juillet 2012 : "La Banque centrale européenne doit-elle voir ses missions profondément réformées (...)"

_ le 29 août 2012 : "(...) se vivant profondément démocratique (...)".

_ le 3 septembre 2012 : "L’écriture, le rythme de la phrase, la nature du regard ont profondément évolué."

_ le 10 septembre 2012 : "Rares sont les moments où crise économique et morale s’entrelacent si profondément."

_ le 15 octobre 2012 : "(...) elle désorganisera profondément le fragile écosystème (...)".

_ le 25 octobre 2012 : "Et voilà tout le pays, en tout cas ses bruyantes élites, qui réclame le choc de compétitivité. Brutal ! Profond !"

_ le 7 novembre 2012 : "(...) la crise industrielle n’est que le symptôme le plus visible et le plus pénible d’une crise autrement plus profonde (...)"

_ le 19 novembre 2012 : "(...) ce profond malaise dans la démocratie française (...)".

_ le 11 décembre 2012 : "Les crises économiques, surtout si profondes, sont toujours des crises morales."      

François Gèze, "patron des éditions La Découverte", publie le même article sur son blog de Mediapart et sur BibliObs (la section à prétention littéraire du Nouvel Observateur) :

cela signifie t-il une prochaine union éditoriale entre le moustachu Edwy Plenel (le patron de Mediapart) et le barbichu Laurent Joffrin (le patron du Nouvel Observateur)?





dimanche 9 décembre 2012

Quand il se fait interviewer sur TF1 le samedi 1er décembre 2012 le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg se souvient-il de ce qu'il déclarait à Pierre Carles dans "Fin de concession" qui est un documentaire sorti en 2010?

La question se pose à la lecture de la transcription de ses propos diffusés en 2010 :
 "C'est le moment de taper sur TF1, je vais vous donner un coup de main. Il faut leur mettre la tête sous l'eau. (...) C'est la télévision de la droite (...) c'est la télévision des idées qui détruisent la France pour moi. La télévision de l'individualisme, la télévision du fric, la télévision du matraquage sur la sécurité (...)".

Depuis ce documentaire Arnaud Montebourg est devenu ministre et passe tout seul comme un grand sur TF1 :


Enfantin copinage france-intérien : le dimanche 9 décembre 2012 dans l'émission "Le masque et la plume" sur France Inter Jérôme Garcin conseille la lecture du dernier livre de Denis Cheissoux de France Inter.

Les joies du marketing d'entreprise.

samedi 8 décembre 2012

Triple copinage (!) : dans le supplément "livres" du Monde daté du vendredi 7 décembre 2012 on peut lire les comptes-rendus (non signés) des derniers livres de trois journalistes du Monde :

_ un livre de Plantu : "(...) mordant (...) Et, pour fêter 40 ans de dessins au Monde, cet album s'ouvre sur une série de dessins, les meilleurs de 1972 à aujourd'hui. Une bonne rasade de rire et de nostalgie. A verser dans les verres de fête."

_ deux livres d'Amaury da Cunha : "(...) l'élan d'audace (...) Poésie de l'instant, les photographies et les textes d'Amaury da Cunha, rédacteur photo au Monde, sont empreints d'une douceur inquiète (...)".

un livre de Véronique Mortaigne : "(...) Véronique Mortaigne, responsable de la rubrique "musiques actuelles" [au Monde] (...)".

jeudi 6 décembre 2012

Elégant copinage : dans Le Point du 6 décembre 2012 Alain Duhamel rend compte du dernier livre d'Alain-Gérard Slama qui est un ancien chroniqueur du Point :

"Alain-Gérard Slama (...) le brillant essayiste (...) Avec des accents délibérés à la Renan (...) Slama a raison : l'originalité la plus séduisante de la politique française tient à la place exceptionnelle, incomparable qu'y a tenue la littérature. (...) Cette thèse, que l'auteur distille avec subtilité et brio dans ce premier volume (il y en aura trois) (...) Slama défend sa sélection avec une ingéniosité si savoureuse qu'il faut rendre les armes. (...) cette promenade aussi vivante que savante (...)".

Alain Duhamel avait déjà léché des ouvrages de Slama dans Le Point des 09/4/2009 et 11/11/1995.

Dans Libération du 6 décembre 2012 le "patron" de Libération Nicolas Demorand nous donne enfin les clés de son arrogance et de son inculture : "J’ai grandi aux Etats-Unis pendant les années 70. Mes premiers souvenirs sentent puissamment l’herbe que fumaient ma sœur ainée et ses potes, censés nous baby-sitter, mon frère et moi. Mon adolescence, c’est au Maroc que je l’ai passée ; une belle époque où, à peine entré en 3e, un ami me mettait un joint entre les mains. Mes parents ne se doutaient de rien même si, parfois, ils s’étonnaient que leurs enfants aient les yeux si jaunes et plissés. De cette enfance fumeuse et fumiste, la conséquence la plus dramatique fut que je devins journaliste. A Libération qui plus est ; dans ce quotidien qui, en 1976, lançait «l’appel du 18 joint» pour la dépénalisation du cannabis."

Ca c'est de l'information...

lundi 3 décembre 2012

L'héritier-millionnaire-Largardère (Arnaud) et sa compagne se font les apologistes des humidificateurs de gosiers.

Le mardi 13 novembre 2012 la RTBF diffuse l'émission "Tout ça (ne nous rendra pas le Congo)". Au programme un documentaire "La Belle, Le Milliardaire et la Discrète" consacré à la vie de labeur de l''héritier-millionnaire-Largardère (Arnaud) avec sa compagne Jade Foret sous l'oeil pétillant de la maman de Jade Foret.
Les mauvaises et méchantes langues ont retenu qu'au cours des 40 minutes du documentaire on ne voit jamais Arnaud Lagardère en train de travailler alors qu'officiellement il dirige un groupe de plus de 26 000 personnes, réalisant un chiffre d'affaire annuel de plus de 7 milliards d'euros et comprenant, entre autres médias, Europe 1, Paris Match, Elle, Le JDD.
Mais l'essentiel c'est que "tonton nono" (surnom affectueusement donné à Arnaud Lagardère par la sémillante maman de Jade Foret) et Jade Foret soient les vaillants promoteurs d'un nouvel art de vivre visant à humidifier les gosiers.
Regardez bien :