« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

samedi 18 janvier 2014

Fabienne Pascaud affiche son mépris social.

Dans le numéro de Télérama du 15 janvier 2014 Fabienne Pascaud signe une chronique théâtrale (à tous les sens du terme) dans laquelle elle étale son mépris social pour les gens qui ne sont pas aussi " classe " qu'elle.

" Une heure trente durant, on a rarement perçu un tel calme dans une salle. Pas une toux, pas un bavardage, pas un téléphone. Suspendue au souffle des comédiens [Anouk Aimée et Gérard Depardieu]. Hommes cravatés, femmes plus élégantes que d'ordinaire : des spectateurs qui visiblement vont peu au théâtre, ignorent qu'on ne s'y " habille " plus. Pour eux c'était la fête de l'admiration. Tous debout au salut, d'un commun élan. "

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