« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

lundi 14 avril 2014

Thierry Mandon, Monsieur Simplification ou Monsieur Simplet-gogo ?

Le 14 avril 2014 Le Point met en ligne un portrait du " socialiste " Thierry Mandon (avec la mention " source AFP " ) .

Extraits :

Le "Monsieur Simplification" de la majorité, Thierry Mandon, proche d'Arnaud Montebourg, a fait une longue carrière à la croisée de la politique et du monde de l'entreprise. À l'aise avec le discours pro-entreprise de François Hollande, qui l'a promu en janvier copilote du Conseil de la simplification au côté de l'ex-P-DG d'Unibail, Guillaume Poitrinal, ce député de 56 ans a vu dans Manuel Valls, après sa déclaration de politique générale, une "sorte de chef de l'entreprise France".

Arnaud Montebourg, son ami et ancien condisciple de Sciences Po Paris (promo 1986), vante "un homme de grand talent et de terrain, passionné, qui connaît bien l'entreprise".

L'entreprise, ce pragmatique l'a explorée, de la PME d'événementiel de ses jeunes années Gag à gogo - revendue - à la présidence de Genopole, groupement d'intérêt public qui chapeaute des labos de recherche et aide à créer des sociétés de biotechnologie.

il lui est aussi arrivé de prendre son camp à contre-pied. Plusieurs parlementaires de gauche ne sont toujours pas revenus de sa sortie à l'été 2013 pour un retour partiel à la défiscalisation des heures supplémentaires, mesure emblématique du quinquennat Sarkozy abrogée au retour de la gauche. À droite, un député UMP chevronné apprécie d'ailleurs ce membre de la commission des Finances "sérieux, pas idéologue". Amateur d'opéra et de littérature germanophone, père d'un enfant, ce natif de Lausanne s'échappe régulièrement à Boston nourrir sa quête d'idées innovantes.

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