Vient de paraître Paris sous tension (aux éditions La fabrique).
C'est un recueil de textes d'Eric Hazan.
Page 119: "Le vocabulaire des journalistes spécialisés, des sociologues et des édiles reflète la grisaille qui s'étend sur la ville - la grisaille et non le gris qui est la grande couleur parisienne, celle du zinc des toits, du granit des trottoirs et du crépi des artistes plâtriers, autrefois creusois et aujourd'hui maliens."
La couverture de ce livre est grise.
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
dimanche 22 mai 2011
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