Dans le magazine du Monde du 30 juin 2012 Vanessa Schneider publie un portrait/interview d'une ancienne épouse de Nicolas Sarkozy appelée Cécilia Attias.
Ce portrait n'est pas sans rappeler les plus belles odes à Staline et à Paris Hilton:"EN CE MOIS DE JUIN PLUVIEUX, on la retrouve lovée dans un canapé de l'Hôtel Bristol où elle descend lorsqu'elle est de passage à Paris. Même regard vert de chat, même silhouette impeccable grâce à une discipline alimentaire de fer et une pratique sportive régulière. (...) Autour de son cou, un pendentif avec deux coeurs en or enlacés. Devant une tasse de thé légèrement infusé qu'elle touche à peine, elle se lance dans un de ses rares grands sourires (...) Ce jour-là, Cécilia revient de quinze jours au Gabon pour sa fondation pour la défense des femmes. (...) Elle, elle a choisi de tout lâcher. (...) Tous les jours sur son iPad, elle dévore les journaux français. (...) La dernière fois qu'on l'avait vue, elle s'appelait encore Cécilia Sarkozy. C'était il y a cinq ans, son mari venait d'être élu président de la République. Lors de la passation de pouvoir, elle était apparue dans une splendide robe moirée gris perle, serrant contre elle son fils Louis, comme pour se protéger des regards avides. Autour d'elle, ses deux filles, Judith et Jeanne-Marie et ses deux beaux-fils, Jean et Pierre. Une tribu blonde et bien mise, un régal de famille recomposée pour les photographes et les chroniqueurs mondains. (...) Cinq ans de silence qui n'ont pas empêché la presse people de parler d'elle. A New York où elle réside désormais avec son nouvel époux, les paparazzis guettent chacune de ses sorties. Les Français, par photos volées interposées, suivent par petites touches régulières la nouvelle vie de l'éphémère première dame : son remariage avec Richard Attias, celui de sa fille, son premier discours au nom de sa fondation. Cécilia, la femme qui a tout plaqué pour suivre son nouvel amour au bout du monde, fascine encore. (...) Profondément timide, comme souvent celles qui se barricadent derrière un masque de froideur, mal à l'aise dans sa posture de "femme de", elle a oscillé entre désir d'exposition et terreur de se voir mettre à nu. (...) Cécilia jure avoir trouvé sa voie. (...) Derrière la bourgeoise élancée, toujours vêtue de stricts tailleurs pantalons, cheveux coupés au carré, élevée dans les bonnes écoles parisiennes, modèle à ses heures pendant sa jeunesse, se dessine une aventurière un peu barrée. Un goût pour la baroude et les prises de risques qui ne vient pas de nulle part. (...) Dans le cadre de sa fondation, elle voyage plusieurs fois par mois. (...) Régulièrement, la presse magazine annonce son retour en France. (...) Devenir grand-mère, l'ex-première dame voyait ça d'un oeil un peu inquiet. Aujourd'hui elle dit adorer ces petits-enfants qu'elle voit le week-end et avec lesquels elle communique par Skype tous les jours. Son fils Louis a 15 ans. Il est dans un pensionnat militaire en Pennsylvanie (...) Son téléphone sonne. C'est "Richard", pour la troisième fois en deux heures. Il vient d'atterrir. Ils échangent quelques mots ponctués par un "je t'aime". Elle raccroche et se lève d'un coup (...)."
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