« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
jeudi 6 décembre 2012
Dans Libération du 6 décembre 2012 le "patron" de Libération Nicolas Demorand nous donne enfin les clés de son arrogance et de son inculture : "J’ai grandi aux Etats-Unis pendant les années 70. Mes premiers souvenirs sentent puissamment l’herbe que fumaient ma sœur ainée et ses potes, censés nous baby-sitter, mon frère et moi. Mon adolescence, c’est au Maroc que je l’ai passée ; une belle époque où, à peine entré en 3e, un ami me mettait un joint entre les mains. Mes parents ne se doutaient de rien même si, parfois, ils s’étonnaient que leurs enfants aient les yeux si jaunes et plissés. De cette enfance fumeuse et fumiste, la conséquence la plus dramatique fut que je devins journaliste. A Libération qui plus est ; dans ce quotidien qui, en 1976, lançait «l’appel du 18 joint» pour la dépénalisation du cannabis."
Ca c'est de l'information...
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