Le
réseau « Faites taire les perroquets » (FTP) annonce le lancement d’une
campagne contre le « bruit de fond » médiatique. Une première action a
eu lieu avec succès le jeudi 14 juin 2012 à 15h00 à la Bibliothèque
nationale de France (BNF).
Laurent Joffrin et Maurice Szafran, perroquets multicanaux respectivement directeurs du Nouvel Observateur et de Marianne ont,
pour la première fois depuis trente ans, cessé de caqueter pendant
quelques minutes. Invités à « débattre » sur le thème « Presse,
politique et indépendance rédactionnelle », ces deux frères siamois en
connivences ont été contraints de prendre la fuite sous les sifflets,
les cotillons et les cornes de brume d'un auditoire exaspéré par leur
babillage autocongratulatoire.
Cette expérience menée dans le tube à essai d’une salle de conférence appelle une extension nationale - puis planétaire.
Nous exigeons :
-
Un plafonnement du temps de parole pour la trentaine d’éditorialistes
qui quadrillent les grands moyens d’information, afin de garantir la
pluralité des opinions. Nous adressons pour cela un appel solennel à
Jean-Louis Debré, président du Conseil Constitutionnel, qui, en février
dernier, a su, pour une fois, résister aux pressions du Parti de la
presse et de l’argent (PPA) en réaffirmant le principe d'égalité du
temps de parole entre les différents candidats lors du dernier scrutin
présidentiel.
-
La fusion de TF1, France 2, France 3, Canal +, M6, Arte, France 5,
Direct 8, LCI, BFMTV, etc. en une seule et même entité baptisée « PPA
TV » émettant depuis une barque de pêche au large des eaux territoriales
; suivant la même logique, le regroupement des canaux de RTL, EUROPE 1,
FRANCE INTER, RMC, BFM Radio, etc., en une seule et même chaine
baptisée « Radio-Paris », basée en Andorre.
-
Que l’accès à la profession d’éditorialiste soit conditionnée à la
réalisation d’un stage annuel de trois mois de rééducation au monde
réel : Jean-Michel Aphatie devrait par exemple documenter son opinion
sur l’austérité par un passage sur les chaînes d’un abattoir de poulets
industriels ; Nicolas Demorand devrait ainsi suivre une formation en
alternance de fabrication de sous-ventrières dans un atelier de Seine
Saint-Denis.
Les
espaces ainsi libérés seront attribués à des médias d’information au
service de l’intérêt général, indépendant des forces politiques comme
des puissances de l'argent.
Nous
appelons tous ceux qui le souhaitent à rejoindre les rangs du FTP et à
clouer le bec des éditocrates par tous les moyens festifs et
sardoniques.
Paris, le 14 juin 2012
Contact presse : contact@arapede.net
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