Le 8 juin 2012 François Bégaudeau, un individu qui se croit écrivain, publie un "article" sur le site du Monde.
Voici le début de cet article:
"Avec l'Euro qui commence, un grand combat recommence. Celui qui électrifie l'atmosphère nationale depuis dix ans et connaît des pics d'intensité à chaque phase finale de foot.
Les opposants ? Côté tribune Ouest : une bande de quinquas forts en gueule, issus pour la plupart des classes populaires et moyennes blanches dont ils se sont émancipés par le sport avant de se reconvertir comme consultant sur Canal, chroniqueur à RMC, journaliste à France Football. Côté tribune Sud : une bande de "vingtenaires" taiseux issus pour la plupart des classes populaires d'origine nord-africaine ou subsaharienne dont ils se sont émancipés par le foot pro. Les premiers n'aiment pas les seconds. Ne se reconnaissent pas en eux. Ne partagent pas leurs valeurs, leur absence de valeurs. N'aiment pas leurs coupes de cheveux excentriques ni la musique que leurs casques étouffent - ils n'aiment pas leurs casques non plus. (...) En Ukraine, les éducateurs de l'Ouest auront plus que jamais à l'oeil les délinquants du Sud. (...)".
François Bégaudeau a une vision bien à lui des "classes populaires" qui le classe dans la catégorie de ceux qui parlent des "classes populaires" sans les connaître.
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
vendredi 8 juin 2012
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