« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

jeudi 18 juillet 2013

Déclaration d'allégeance du Nouvel Observateur au nouveau patron du Medef.

Pierre Gattaz a été élu (par ses " pairs " patrons) président du Medef le 3 juillet 2013.

Le Nouvel Observateur, journal de la " gauche " qui se croit intelligente, moderne et innovante (donc de la droite "gluante d'humanisme sirupeux" (Desproges)), se devait d'apporter son soutien au fils d'Yvon Gattaz ( ancien président du CNPF (l'ancêtre du Medef)).

Jeudi 18 juillet 2013 le site du Nouvel Observateur met en ligne un article de Guillaume Malaurie titré " Transition énergétique : Pierre Gattaz, merci ! "



Extraits :
" (...) Le Medef (...) a finalement décidé de ne plus jouer à cache à cache.
C’est le premier point sur un I - il faudrait dire "poing" - de Pierre Gattaz et ce n’est vraisemblablement pas le dernier. Le Medef ne veut pas prendre le risque d’une réduction de la capacité nucléaire de la France et se méfie du "projet brumeux" (formule d’un chef d’entreprise), de la division par deux de la consommation énergétique
. (...)
Le clash d’aujourd’hui eut été plus sain si du côté de l’exécutif, l’analyse de notre avenir énergétique était affirmée. Or sur ces sujets, à la tête de l’Etat, les mains qui tiennent le dossier tremblent et, disons-le tout net, sont assez molles. (...)
Une décision stratégique est donc, dans un sens ou dans un autre, à prendre aujourd’hui pour un demain soir qui se rapproche (les dix ans à venir) si l’on ne veut pas aborder cette transition dans les pires conditions. (...)
Grâce au niet tranchant de Pierre Gattaz, François Hollande a peut-être compris aujourd’hui qu’il aurait le plus grand mal à laisser les parlementaires se prononcer sur un texte mi choux mi chèvre. (...)
L’intransigeance de Pierre Gattaz et sa détermination à refuser les faux-semblants, doivent donc être saluées. Qu’on le juge obtus ou réaliste, il force à la clarté. A sortir du bois
. "

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