« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

mardi 27 août 2013

Fleur Pellerin, une " socialiste " de business school.

C'est hallucinant. La ministre " socialiste " de cocktails Fleur Pellerin tient des propos que même le haut-clergé des traders-financiers-banquiers-actionnaires n'oserait pas prononcer.
On peut les lire dans une brève du Monde datée du 27/8/2013.
Voici cette brève que des historiens du 26 ème siècle pourront utiliser comme un indice des délires des " socialistes " français de ce début de 21 ème siècle :

" La ministre déléguée aux PME, Fleur Pellerin, a proposé mardi 26 août dans une interview au Figaro la mise en place d'une "école de l'entrepreneuriat" afin d'améliorer l'accès à la création d'entreprise, en évoquant également un prochain "deuxième train de mesures" en faveur des PME. Cette école "permettrait aux publics largement mis à l'écart de la création d'entreprise (jeunes, seniors, habitants des quartiers populaires, etc.) de se lancer eux aussi dans l'aventure", fait valoir la ministre.
Selon Mme Pellerin, "il faudrait penser cette école de manière souple : elle pourrait prendre la forme d'une plate-forme largement dématérialisée, ouverte à tous les profils -y compris ceux qui n'ont pas fait d'études et à tous les âges". Evoquant un éventuel "partenariat public-privé", la ministre décrit "une école pour tous où l'on trouverait aussi bien des formations de droit ou de comptabilité que des techniques pour créer son site internet ou choisir la forme juridique de sa société".
La ministre "ne peut pas laisser dire" que les PME sont les "sacrifiées" de la politique du gouvernement, dit-elle. "Nous avons déjà adopté une batterie importante de décisions pour soutenir les PME et nous travaillons à un deuxième train de mesures dans les prochains mois", indique-t-elle, sans plus de détails. "


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