« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

mercredi 28 août 2013

Moi, Jean Daniel, 93 ans, addict à moi-même et à mon génie.

C'est toujours un plaisir de lire les éditoriaux de Jean Daniel que le site du Nouvel Observateur met pieusement en ligne. On voit que le co-fondateur de cet hebdomadaire pour poseurs sans culture est toujours aussi amoureux de lui-même et de l'intelligence dont il croit pourvu :

le 20/8/2013

" (...) Résumons. (...)

l’éditorial de Laurent Joffrin [actuel directeur du Nouvel Observateur], dont j’approuve l’esprit. (...)
J’en étais là de mes réflexions, lorsque (...)

Pour ma part, depuis le début, et je ne crois pas être seul dans ce cas, (...)

qui me vient à l’esprit. (...)

J’avoue que je ne m’attendais nullement à trouver à la une du "Monde" daté du jeudi 15 août, le titre suivant (...)

Je constate qu (...)

cette opinion, celle que nous reprenons à notre compte (...)

Je crois qu (...)

En ce qui me concerne (...)

Et je finis donc par retenir (...)

Lorsqu’il m’arrive de lire le "Figaro", je me suis aperçu que (...)

Avant de conclure, je voudrais signaler qu (...)

voici que surviennent des événements qui me mettent dans une euphorie totalement inattendue. (...)

Et puis, le spectacle que m’a donné un jour récent, un éventaire de mon kiosque habituel a été comme une surprise enchantée : il y avait sur les « unes » d’hebdomadaires ou de hors-série de grands quotidiens, des noms de grands écrivains artistes ou créateurs qui font une patrie et même une civilisation. (...)

Les lecteurs étaient invités (...) à tout connaître de Voltaire (l’Obs. N°2541 du 18.07 : quel numéro !) (...)

le 28/8/2013

" (...) C’est Jean Lacouture, notre grand biographe et mon ami de toujours, auquel je téléphone, qui s’exprime ainsi. Nous avons à peu près le même âge, et je l’avais retrouvé plusieurs fois en Egypte où il séjournait avec sa femme, cette chère Simonne. Ils ont su me faire aimer l’Egypte tandis que je me consacrais au Maghreb. Je veux, sur sa demande, ménager ses forces, mais je ne désespère pas que François Armanet arrive à nous réunir dans un débat. Je lui oppose quelques considérations trop évidentes sur le funeste rôle des armées et du danger qu’il y a à parier sur une alliance avec elles. Il me répond encore une fois qu (...)

Sur l’Egypte, nous aurons l’occasion de revenir et - nous l’avons montré la semaine dernière - de manière volontairement différente, Laurent Joffrin et moi. Tout ce que j’ai lu depuis me conduit à penser que nous avons (...)  

Et sur ce point précis, je veux rendre justice aux auteurs qui (...)

je veux me défouler. J’ai commencé par être impatient, je suis désormais exaspéré. J’enrage de constater, que (...)

cher Michel Onfray (...)

il serait temps, chaque fois, de republier ce texte de Sartre que j’adore et que j’ai su par cœur, car c’est un grand texte. [Un texte est grand quand il a été appris par coeur par Jean Daniel] (...)

Candide, je m’apprêtais à rappeler la signification philosophique d’une réconciliation entre la ministre garde des Sceaux (quel titre impérial !) et le ministre de l’Intérieur et des Cultes. N’ont-ils pas chacun proclamé un équilibre volontariste entre leur mission et leurs obligations ? Je me suis dit qu’on allait peut-être éviter le dilemme que les gens de mon âge ont connu entre Robert Badinter et Gaston Defferre. (...)

A mes yeux, cela est très grave, car (...)

Tout ce que Manuel Valls fait dans le domaine de l’immigration, nous avions prévu qu’il aurait à le faire. (...)

Il entre dans notre devoir de dignité de nous interroger sur (...)

que l’on ne puisse se mettre d’accord pour réfléchir et agir sur ces graves sujets ne cessent de me décevoir et même de m’alarmer. "

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