Vendredi 31 août 2012 Libération fait sa une avec "Les cumulards se rebiffent".
L'éditorial titré "Verrouillage" est par signé Nicolas Demorand:
" (...) c’est désormais au non-cumul des mandats d’entrer dans la grande zone de flou. «Ça a des avantages !» disent, la main sur le cœur, ceux qui ne veulent pas abandonner une once de pouvoir. (...) Que les sièges soient majoritairement réservés, en dépit de quelques
très petits progrès, à des hommes blancs d’un âge certain ne semble pas
déranger les grands barons du PS, établis dans leurs «fiefs». Et prêts à
s’asseoir sur le vote des militants et les engagements de Martine
Aubry, pourtant très clairs sur la fin du cumul et des cumulards. Drôle
de conception de la démocratie."
L'ours de Libération nous apprend que Nicolas Demorand est:
_ Cogérant de Libération
_ Coprésident du directoire de Libération
_ Directeur de la publication et de la rédaction de Libération.
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
lundi 3 septembre 2012
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