Dans Le Nouvel Observateur du 21 mars 2013 Philippe Sollers rend compte de rééditions du Journal de ma vie de Casanova :
" J'attends qu'on retrouve un jour, peut-être dans la petite église près du
château de Bohême où il a écrit, douze heures par jour, l'histoire de
sa vie, des restes du corps de Casanova. Une plaque, rédigée en
allemand, indique, au-dehors, sa présence éventuelle à l'intérieur (elle
figure, en couleur, sur la quatrième page de couverture de mon
«Casanova l'admirable», Folio n° 3318). (...) Les indispensables universitaires sont parfois surprenants. Mon nom
ayant disparu d'une «Histoire du roman français, du XIXe siècle à nos
jours» (Gallimard, sous la direction de Jean-Yves Tadié), je m'attendais
au pire avec cette Pléiade. Mais non, au détour d'une notice, page
1180, Marie-Françoise Luna écrit: «La célébration du bicentenaire
de Casanova (1998) provoqua une vive effervescence éditoriale et
médiatique, par exemple, l'essai biographique de Philippe Sollers, le premier à s'intéresser vraiment à l'écrivain.» Allons, tout ne va pas si mal, puisqu'à l'italienne me voici furtivement béni par la lune. "
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
lundi 8 avril 2013
Auto-copinage : Philippe Sollers est un auteur de référence pour Philippe Sollers.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire