« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

samedi 24 mars 2012

Daniel Morin, un "affranchi" esclave du copinage.

Dans le supplément Télévisions du Monde daté du dimanche 11 mars 2012 Hélène Delye dresse le portrait de Daniel Morin.

Dans ce portrait titré "Daniel Morin l'affranchi" on y apprend que depuis 2011 Daniel Morin est l'un des "chroniqueurs" de l'émission d'Isabelle Giordano "Les affranchis" diffusée sur France Inter du lundi au vendredi:
"(...) Epatée par sa plume et sa manière de "jouer avec le feu" dans ses réparties, Isabelle Giordano évoque aussi son tempérament secret (...)".
Une patronne se réjouissant dans une gazette du travail de son employé, cela ressemble à du publi-reportage.

Stéphane Bern, l'ancien employeur de Daniel Morin sur France Inter (au "Fou du roi" de 2005 à 2011) est fort laudateur:
"Pour Stéphane Bern, (...) [Daniel Morin] est avant tout un artiste à l'inventivité "débridée et mordante", mais aussi un homme "capable de se lever à 4 heures du matin pour écrire ses textes et ceux des autres lorsque le besoin s'en fait sentir autour de la table." (...)".
Un ancien patron se réjouissant dans une gazette du travail de son ancien employé, cela ressemble à du publi-reportage.

Daniel Morin co-anime "La Morinade" du lundi au vendredi sur Le Mouv'.
Dans cette émission Albert Algoud "rencontré au "Fou du roi" " a son strapontin:
"(...) Daniel Morin considère [Albert Algoud] (...) comme la "pièce maîtresse" de son émission du Mouv' (...)".
Un patron se réjouissant dans une gazette du travail de son employé, cela ressemble à du publi-reportage.

Albert Algoud conclut l'article avec un feu d'artifice de compliments concernant son patron Daniel Morin:
"(...) L'air de rien, Daniel a une puissance de feu impressionnante en termes d'écriture et un don pour savoir prendre la balle au bond. Peu de gens savent vraiment faire ça. Et puis il y a quelque chose d'assez anar dans son humour, ce qui me plaît beaucoup (...) [Daniel Morin] n'est pas à la mode. C'est ce que j'aime chez lui. Pour être drôle, il n'a pas besoin d'être provocateur, donneur de leçons ou briseur de tabous... Ce n'est pas si fréquent (...)".
Un employé se réjouissant dans une gazette d'être l'employé de son patron, cela est très fréquent dans les publi-reportages.

Albert Algoud et Daniel Morin.

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