"On peut aussi commencer l'année par la lecture d'un livre stimulant, qui donne des envies d'intelligence et d'amour : Portraits de femmes, de Philippe Sollers. (...) On peut faire confiance à
Sollers : il a l'œil, il a le culot, il a les mots, il a la patience, il
a le charme, il est vif, précis et amusant. (...) La séduction
est dans le rythme. Le livre restitue bien dans ses cadences allègres le
plaisir de la conquête et les bonheurs de la géographie amoureuse. Ça
va vite. On prend, on se prend, on ne se méprend pas. On ne s'ennuie pas
non plus. (...) On ne va
pas dire qu'il a le rythme dans la peau, ce serait vulgaire. Il ne
l'est jamais. Le rythme est dans son écriture. (...) Vite dit, bien dit. C'est parfait. (...) son goût immodéré et sa science de la lecture. (...) Philippe Sollers sait trouver les mots justes (...)
Sollers a déjà bâti un petit empire intellectuel du haut de ses 30 ans. (...) Le flair et la constance de Sollers.(...) ce livre
est aussi un guide pratique de l'amour, de son usage, de ses
raisonnables folies, de ses dangers, de ses bonheurs. Tous les conseils
de Philippe Sollers. (...) C'est parfait."
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
dimanche 6 janvier 2013
Copinage parfait : dans Le JDD du 5 janvier 2013 Bernard Pivot rend compte du dernier livre de Philippe Sollers qui est un ancien chroniqueur du JDD :
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