Dans sa chronique mise en ligne sur le site du Point le 18 janvier 2013 Philippe Sollers écrit :
"(...) On reparle aussi de Françoise Giroud, grâce à un manuscrit qu'on croyait disparu, où elle raconte sa tentative de suicide (Une femme libre, Gallimard). Curieusement, alors que Duras m'attaquait violemment lors de la publication de mon roman Femmes, Giroud me prend vivement à partie lors de la publication de mon livre sur Casanova. Voici ce qu'elle écrit, à l'époque, dans Le Nouvel Observateur [où Sollers écrit aussi]
: "Casanova est un personnage étincelant, un aventurier prestigieux,
une figure divertissante, un excellent écrivain. Simplement, il ne
connaît ni le bien ni le mal. Alors si vous croisez sa postérité, en
habit rose ou en blouson de cuir, gare fillettes, fillettes, Sollers est
un farceur." Inutile de dire que je n'ai jamais porté d'habit rose ni
de blouson de cuir (ah si, une fois, en mai 1968), et que les
"fillettes" ne sont pas mon genre."
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
samedi 19 janvier 2013
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