Dans Le Monde daté du mardi 20 septembre 2011 Marion Van Renterghem rend compte de la réception de Claire Chazal (dans un rôle de passeuse de plats) par Dominique Strauss-Kahn sur TF1 ce dimanche 18 septembre 2011.
On peut lire ceci : "Il a achevé sa prestation sur une démonstration brillante de politique économique en exhortant les pays européens à assumer la dette de la Grèce."
Le Monde assume sans problème sa proximité avec DSK, proximité déjà relevée par Acrimed (cf : http://www.acrimed.org/article3560.html) le 24 mars 2011 :
" Un petit Monde
Le 3 février 2011 Le Monde publie une « enquête » de Raphaëlle Bacqué et Corinne Lesnes (à Washington) : « Dominique Strauss-Kahn : l’embarras du choix ». On y apprend que, en villégiature à Marrakech, « [...] Dominique Strauss-Kahn, lui, s’est enfermé depuis quelques jours avec Anne Sinclair, dans le riad raffiné que l’ancienne journaliste a acheté. Le matin, il ne faut pas l’y déranger : il dort longtemps. [...] Mais l’après-midi et le soir sont consacrés aux amis. [...] on y croise [...] Matthieu Pigasse (Lazard), nouvel actionnaire du Monde [...] À Marrakech, en cette période de fête de fin d’année, Bernard-Henri Lévy (membre du conseil de surveillance du Monde), qui y possède lui aussi un riad, est venu en voisin. C’est lui qui doit éditer, chez Grasset, le livre qu’Anne Sinclair a projeté d’écrire sur sa famille [...] ». Quelques lignes plus loin Raphaëlle Bacqué et Corinne Lesnes complètent le passage en revue par les commentaires d’un expert « En ce tout début d’année, les sondages d’intention de vote à la présidentielle restent flatteurs pour DSK, malgré une baisse récente. "Il ne résistera pas au désir de la France", se sont mis à croire ses amis. Mieux, a noté Daniel Cohen (membre du conseil de surveillance du Monde) […] » Qu’importe ici ce qu’il a noté. Acrimed, en revanche, a noté que Raphaëlle Bacqué et Corinne Lesnes ont scrupuleusement noté l’appartenance au petit monde du Monde de l’entourage de DSK, mais sans s’interroger ouvertement sur ce que cela pourrait suggérer."
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
mardi 20 septembre 2011
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