Dans son "journal du mois" paru dans Le JDD du samedi 28 avril 2012 Philippe Sollers fait longuement la promotion du gentil organisateur de voyages Philippe Sollers et de son ami Marcelin Pleynet:
"(...) Les Chinois sont déjà un peu partout dans la région de Bordeaux (...) Ces Chinois me suivent à la
trace, puisque je les retrouve dans l’île de Ré, en face de chez moi, en
train d’étudier les marais salants et l’obtention de la fleur de sel.
Le vin, le sel… il ne leur reste plus qu’à me traduire intégralement et à
susciter une prolifération de commentaires. Je n’aurais jamais cru
possible une telle situation, lors du voyage que j’ai organisé en Chine,
en 1974, au nom de la revue Tel Quel. Sur ce voyage, qui a fait couler beaucoup d’encre, on lira la réédition du Voyage en Chine, de Marcelin Pleynet (2),
excellent journal, moins dupe que n’a voulu le croire Simon Leys (trop
fixé sur Barthes) et plein de notations élégantes et sensibles sur les
paysages et les corps chinois. Pleynet est avant tout un poète, ce qui
fait que ses notes traversent le temps en toute liberté. Dans ce livre,
quelques photos en couleur de l’époque, émouvantes. (...)".
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
dimanche 13 mai 2012
(Le chroniqueur) Philippe Sollers léche (le voyagiste) Philippe Sollers.
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