Le samedi 21 avril 2012 Paul Quinio se laisse aller à glorifier le journal dont il est l'un des sous-chefs: Libération.
En page XVI du supplément "Le Mag" il écrit au sujet du 1er tour de l'élection présidentielle de 2002 qui vit Le Pen arriver en deuxième position:
"(...) nous étions au regret d'avoir trop bien flairé le risque de démobilisation de l'électorat (tiens, tiens, ça ne vous rappelle pas quelque chose...) et d'avoir pointé le danger Le Pen. (...) Sans imaginer l'inimaginable".
Paul Quinio laisse entendre que Libération avait envisagé l'hypothèse de la deuxième place de Le Pen au 1er tour de 2002 alors qu'aucun article publié dans Libération n'envisageait cette hypothèse.
Nous sommes au regret d'avoir trop bien vu que Paul Quinio est aussi prétentieux que son patron Nicolas Demorand.
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
mardi 1 mai 2012
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