Dans Le Monde du 9 avril 2012, Béatrice Gurrey fait la critique très enthousiaste du livre de Christophe Barbier, Maquillages : les politiques sans fard (Grasset), galerie de portraits dont seul celui consacré à François Hollande est jugé « mi-chèvre, mi-chou, un peu ennuyeux. » Mais , « rien d’autre ne l’est pourtant dans ce livre ». L’ouvrage du directeur de L’Express et chroniqueur à itélé n’est pas apprécié avec tiédeur : «
Ce livre est un régal qu’on déguste en riant, charmé par le brio de
l’artiste. Le compulsif chroniqueur à l’écharpe rouge a été comparé à
Daumier, à Beaumarchais, mais c’est peut-être La Bruyère qu’il faudrait
convoquer tant il y a là de caractère(s). »
Barbier est enfin qualifié d’« écrivain sans poudre aux yeux. »
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
lundi 9 avril 2012
Le Monde compare Christophe Barbier à Beaumarchais et à La Bruyère.
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