« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

dimanche 1 avril 2012

(Le chroniqueur) Philippe Sollers léche (l'éditeur) Philippe Sollers (2).

Philippe Sollers est le créateur et directeur de la collection L'Infini chez Gallimard.

Dans son "journal du mois" paru dans Le JDD du dimanche 1er avril 2012 Philippe Sollers fait longuement la promotion d'un ouvrage paru dans la collection L'Infini qu'il a créée et qu'il dirige:
" (...) Mais il y a aussi des désastres naturels et techniques, comme celui de Fukushima. Aucun reportage ne peut donner le sentiment intime de cette catastrophe. Pour cela, il faut un écrivain véritable, Michaël Ferrier (*) : "La pluie tombe, mais ce n’est plus la pluie, le vent souffle, mais ce n’est plus le vent (...) La demi-vie n’est pas une moitié de vie. (...)." (...).
* Fukushima – Récit d’un désastre, Gallimard, L’Infini, 2012."

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