France
Inter – Inter-activ’ – lundi 03 janvier 2011
Cécile
Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie – Les Verts, est
l'invité d'Inter activ'.
_ Patrick
Cohen (l'animateur d'Inter activ'): « Et bien justement, des questions de programme au
standard d'Inter avec Pierre-Henri qui nous appelle de l'Ardèche.
Bonjour Pierre-Henri. »
_ Pierre-Henri:
« Bonjour »
_ Patrick
Cohen: « Nous vous écoutons. »
_ Pierre-Henri: « Oui,
alors madame Duflot puisque vous dites être de gauche, pouvez-vous
me dire si vous êtes favorable ou pas à la dé-privatisation de
TF1, la télé du fric et de la droite? »
_ Cécile
Duflot [visiblement sous le charme de Pierre-Henri]: « eh,
eh »
_ Patrick
Cohen: « Merci Pierre-Henri, c'était pas la la question que
vous nous aviez annoncée au standard, mais c'est très bien, allez-y
Cécile Duflot. »
_ Cécile
Duflot: « Ce que je crois, je crois plusieurs choses.
D'abord j'ai dit je suis écologiste. Ca veux dire que je suis aussi
héritière des valeurs de gauche, mais je le redis parce qu'à
chaque fois on veut nous refaire rentrer dans ce débat là. Je pense
que c'est intéressant justement de savoir qu'est-ce qu'on veut faire
concrètement et sa question est juste sur les médias. Je pense
qu'il y a deux choses très importantes, d'abord la liberté de la
presse. Vous l'avez dit c'est pas anecdotique d'en parler quand on
voit ce qui se passe en Europe dans un pays qui va effectivement
présider l'Union européenne qui est la Hongrie. On se dit que c'est
quelque chose de très important et je pense qu'une des
choses essentielles c'est de délier un certain nombre d'intérêts
économiques de la possession d'un certain nombre de médias, et je
pense en particulier que tous ceux qui vivent de la commande
publique, et je pense aussi aux industries de l'armement, doivent
avoir une déconnexion avec le fait de posséder un certain nombre de
médias parce que sinon on est dans une situation bloquée.
Ensuite, sur ce que, est-ce qu'il faut que toute la télévision soit
publique, moi je suis pas certaine, je pense que c'est, l'initiative
privée qui n'est pas forcément une initiative à vocation
commerciale, on peut très bien avoir des télévisions associatives,
on peut développer les médias dans le tiers secteur de l'économie
sociale et solidaire, c'est quelque chose de très intéressant. »
_ Patrick Cohen (l'animateur d'Inter activ'): « Benoît Hamon le porte parole du PS est notre invité pour encore un quart d'heure.
France
Inter – Inter activ' – vendredi 12 novembre 2010
_ Patrick Cohen (l'animateur d'Inter activ'): « Benoît Hamon le porte parole du PS est notre invité pour encore un quart d'heure.
01
45 24 7000 c'est le numéro du standard de France Inter où
Jean-Philippe nous appelle de la région parisienne, bonjour
Jean-Philippe. »
_ Jean-Philippe:
« Bonjour »
_ Patrick
Cohen: « Nous vous écoutons »
_ Jean-Philippe:
« Oui, dans l'hypothèse où la gauche revient au pouvoir en
2012, est-ce que vous proposez Benoît Hamon de déprivatiser TF1 sur
le champ ou bien allez-vous continuer à vous coucher devant le
groupe Bouygues? »
_ Patrick
Cohen: « Ah ben voilà, une question Benoît Hamon »
_ Benoît
Hamon: « C'est direct. Vous voyez qu'en fait je suis pas si
radical que ça dans les propositions. »
_ Patrick
Cohen: " « Ah bé y a de tout »
_ Benoît
Hamon: « Non, nous ne proposons que de limiter la
concentration dans, dans le capital des entreprises euh de médias,
et notamment de surveiller tout particulièrement la concentration
liée aux entreprises qui vivent de la commande publique et qui sont
propriétaires des médias. Nous pensons que ce n'est pas sain pour
une démocratie que des entreprises qui vivent de la commande
publique soient aussi celles qui possèdent les principales, les
principaux médias privés dans ce pays donc nous ferons en gros
cette réforme que nous voulions faire il y a déjà quelques années
de cela et que nous n'avons pas faite en matière de limitation de la
concentration. »
France
Inter – Inter-activ’ – vendredi 29 décembre 2006
_ Pierre
Weill (l'animateur d'Inter activ') : « Pour vous répondre dans Inter – activ’
au 01.45.24.7000 ce matin, Pierre Moscovici qui est Vice - Président
du Parlement européen et ancien ministre socialiste des affaires
européennes, et nous parlons ce matin de l’agrandissement de
l’union européenne […]
On va au standard d’Inter – activ’.
André se trouve dans l’Ardèche. Bonjour André ! »
_ André:
« Oui, bonjour ! »
_ Pierre
Weill : « Vous êtes sur l’antenne, on vous écoute. »
_ André:
« Oui, monsieur Moscovici, vous prétendez être un homme de
gauche, alors allez vous lutter pour une réappropriation des médias
par les citoyens, et pour cela :
*
militer pour la renationalisation de TF1,
*
militer pour l’expropriation des médias des marchands d’armes de
mort Lagardère et Dassault [on entend Moscovici aspirer dans la
paille de son jus de fruit]
*
et par exemple militer pour rendre aux auditeurs France Inter,une
radio confisquée par les attachés de presse du MEDEF et de Pascal
Lamy »
_ Pierre
Weill [coupant André] : « Non, non, attendez. Euh
là André vous ne jouez pas le jeu euuhh. Vous savez que cette
émission c’est très simple, on reçoit des appels au standard de
France Inter. Nos standardistes notent les questions. On essaye de ne
pas traiter plusieurs thèmes plusieurs fois. Alors là ce matin euh
on nous avait dit que vous vouliez parler des grands projets
européens, et puis subitement vous nous faites une grande tirade [
20 secondes...] contre les médias, vous visez France Inter en
disant que des attachés de presse seraient là pour organiser nos
émissions, c’est absurde, ça n’a aucun sens euh Pierre
Moscovici, est-ce que dans le domaine, par exemple, lorsqu’un homme
comme François Bayrou dit que Nicolas Sarkozy contrôle certains
médias, est-ce que vous approuvez ? Voyez, je prolonge cette
question qui était pas prévue mais c’est vrai que c’est un
thème qu’on a entendu durant ces dernières semaines. »
_ Pierre
Moscovici : « Je pense que le rapport entre les médias
et la politique est un vrai sujet. C'est-à-dire que le le fait qu’il
y ait un petit nombre de grands médias télévisuels qui soient
contrôlés c’est vrai par des industriels de l’armement, qu’ils
aient des amitiés politiques peut poser difficulté. Pour autant je
ne suis favorable à aucune forme de renationalisation, je ne suis
pas non plus favorable à un contrôle, retour en arrière sur le
service public, on n’est pas à l’époque de l’ORTF, il faut
trouver des des manières qui permettent de faire respecter le
pluralisme, de lutter contre les concentrations, mais c’est plutôt,
si vous voulez, la régulation de la concurrence que je prône, que
je ne sais quel retour à une période qui est maintenant totalement
derrière nous, mais en pour autant ne soyons pas non plus naïfs,
oui c’est vrai que les amitiés de Nicolas Sarkozy avec tel ou tel
peuvent poser problème bien sûr, notamment dans le groupe … TF1 »
_ Pierre
Weill : « Bon, espérons que les prochains auditeurs de
France Inter que nous aurons sur l’antenne ne seront pas masqués,
en tout cas ce qu’a dit André à propos de France Inter est
totalement absurde, [ PW hurle] le MEDEF ne contrôle rien à
France Inter. Nous sommes une station de radio totalement libre !
Qui est le prochain auditeur ? C’est Frédéric à Pau,
bonjour Frédéric. Frédéric, vous êtes sur l’antenne. »
_ Frédéric:
« Oui, bonjour à tous, retour à l’Europe »
_ Pierre
Weill : « Oui c’est mieux ! »
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