« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

lundi 26 décembre 2011

Le livre des chroniques de Jean-Claude Guillebaud salué par l’hebdomadaire qui les publie.

Dans son numéro du 15 décembre 2011, le supplément télévision du Nouvel Observateur consacre sa page d’ouverture à la critique enthousiaste par Richard Cannavo, chroniqueur du supplément télévision du Nouvel Observateur, du livre de Jean-Claude Guillebaud, compilation de ses chroniques du supplément télévision du Nouvel Observateur.
La première phrase de la «critique» plante bien le décor indépendant : « Pendant dix-sept ans, de février 1994 à décembre 2010, Jean-Claude Guillebaud a tenu une chronique régulière dans notre magazine. »
D’une si longue présence, pas vraiment interrompue puisque Guillebaud est toujours chroniqueur mais de l’hebdomadaire-amiral, plus du supplément, découle ce qui suit : « regard aigu », « observateur lucide », « son œuvre est belle ».
Pas aussi belle que la chute de l’article : « D’une profonde générosité, chaleureux, exigeant et d’une sincérité écorchée, Guillebaud est un homme rare. Lucide et parfois lyrique, son livre est à son image : précieux. On en sort un peu plus éclairé, un peu plus intelligent, Un peu meilleur sans doute… »

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