« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

mardi 13 décembre 2011

Perdre sa vie à la gagner (33).

Suite du Perdre sa vie à la gagner (32),
article de Véronique Sorel mis en ligne par le site de L'Est Républicain le 7 décembre 2011:

"Blénod-lès-Pont-à-Mousson. Hier vers 10 h, un ouvrier intérimaire est décédé suite à un accident du travail au centre de production thermique EDF. Employé dans l’entreprise mosellane « Sommet », sous-traitante d’EDF, spécialisée dans la mécanique industrielle de chaudronnerie et de serrurerie, l’homme, originaire de Thiaucourt, effectuait, avec son chef d’équipe, des travaux de maintenance sur une goulotte rotative (machine mobile destinée à drainer le charbon jusqu’à la centrale).
Pour une raison encore inexpliquée, la machine s’est mise en marche. Les vêtements de la victime ont été happés par la chaîne du moteur entraînant le technicien dans la bouche de la machine. Ecrasé entre les parois métalliques et le moteur de la tour de convoyage de charbon, l’homme, âgé de 42 ans, est mort sur le coup.
Les équipes de secours interne et externe, rapidement sur place n’ont pu que constater le drame.
Son équipier, seul témoin, n’a pu intervenir. Particulièrement choqué, il a été transporté à l’hôpital Central de Nancy où il a été hospitalisé. Hier soir, il n’avait pas pu être entendu. Une cellule psychologique a été mise en place, tant pour les salariés d’EDF que l’entreprise sous-traitante.
A la demande du procureur, l’inspecteur du travail s’est rendu sur place afin de déterminer si les normes de sécurité étaient respectées.
Une enquête, menée par le commissariat de Pont-à-Mousson, est en cours afin de déterminer les causes exactes de cet accident.
Pour David Touvet, procureur adjoint de Nancy, « La question est de savoir pourquoi et comment cette machine a pu être en fonction alors qu’une opération de maintenance avait lieu au même moment ». Une information judiciaire pour homicide involontaire devrait être ouverte avant la fin de la semaine.
Véronique SOREL"

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