Dans Le Point (8 décembre 2011), un portrait élogieux de l’avocat de Charlie Hebdo Richard Malka explique : « Il
y a encore un mois, Malka ne connaissait pas les Strauss-Kahn. C’est
Elisabeth Badinter qui a soufflé son nom à Anne Sinclair. Notre avocat
se dorait au bord d’une piscine avec les Badinter, donc, et Philippe Val
– partir en vacances chaque année avec ces spécimens médiatisés de
l’intelligentsia est, pour ce fils de tailleur de Meknès qui a grandi en
se sentant “plus pauvre que les autres”, autant un plaisir qu’une
revanche. Un rite, en tout cas, depuis 2007. »
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
lundi 26 décembre 2011
Richard Malka, Anne Sinclair et Philippe Val sont au bord d’une piscine.
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