« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

lundi 26 décembre 2011

Philippe Sollers et Jean-Maurice de Montremy, catégorie connivences.

Le Journal du dimanche du 25 décembre 2011 titre une de ses critiques « Sollers ou l'hymne à la vie ». Jean-Maurice de Montremy, l’auteur de ce texte flagorneur qui comporte toutes les figures imposées de l'éloge à Sollers depuis Josyane Savigneau jusqu'à Edwy Plenel - « se joue des catégories », « variations lumineuses », « une perfection musicale proprement transcendante », « étonnant contrepoint aux drames de l'actualité », « laisse l'ennui détruire les ennuyeux », etc. - a donc apparemment beaucoup aimé le roman du chroniqueur régulier du Journal du dimanche nommé Philippe Sollers, titré L'Éclaircie (Gallimard, 260 pages, 17,90 €).

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