Dans
Marianne du 22 septembre 2012, un
dossier de huit pages est consacré au livre de Jacques Julliard, éditorialiste
vedette de Marianne. C’est peu de
dire que l’ouvrage est important, puisque la couverture de Marianne annonce « Le livre événement » . La titraille de Marianne
estime qu’il « renouvelle en
profondeur notre vision de la politique française. » Marianne sert à Julliard le plus beau des compliments puisqu’il
le compare à l’historien catholique et réactionnaire René Rémond qui a assommé
des générations d’étudiants de Sciences-Po : « Jacques Julliard
remet en perspective toute l’histoire de la gauche, comme le fit René Rémond
avec la droite il y a soixante ans. »
Quant
à Michel Onfray, sollicité par Marianne – et par Julliard lui-même ?- pour saluer le livre de son collègue
proudhonien et libertaire (Les Gauches françaises, 1762-2012 :
histoire, politique et imaginaire Flammarion,
944 pages), il estime, longuement (quatre pages, le reste du dossier étant
constitué d’extraits du livre de Julliard), qu’il s’agit d’une « somme », une « merveilleuse histoire de France ». Une histoire écrite selon le philosophe libertaire
que choient désormais à la fois Marianne, Le Nouvel Observateur et
Le Point, d’une « plume
épique, […] un stylet bien taillé,
fin comme la pointe d’un poignard florentin. »
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
mardi 2 octobre 2012
Marianne et Michel Onfray au service de Jacques Julliard de Marianne.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire