Dans Le Nouvel Observateur du 13 octobre 2011 Grégoire Leménager rend compte du dernier livre de Mona Ozouf du Nouvel Observateur:
"(...) Si c'est une "brocante", comme dit modestement sa préface, alors on n'a pas fini d'y chiner. C'est la boutique idéale pour découvrir les secrets de Voltaire, Henry James ou Flaubert (...)
elle sait surtout, à travers des images toujours fines et pénétrantes, faire de l'érudition le plus agréable des commerces. Plaire et instruire, sans laisser voir que chaque article est bâti avec la rigueur d'une leçon d'agrégation, c'est la suprême élégance de Mona Ozouf."
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
jeudi 20 octobre 2011
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